Michèle Barzach

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Michèle Barzach, née le 11 juillet 1943 à Casablanca (Maroc), est médecin gynécologue, psychanalyste et femme politique.

Ministre de la santé et de la famille dans le gouvernement Chirac de 1986 à 1988.

[modifier] Biographie

Le 6 mai 1986, soit une semaine après la catastrophe de Tchernobyl et le passage du nuage radioactif sur la France et le Benelux, elle jugea que le nuage de Tchernobyl n'avait pas contaminé la France et qu'il n'y avait aucun risque pour la santé.

Elle exerce alors sa tutelle sur le Service central de protection contre les rayonnements ionisants (SCPRI) dirigé par le Professeur Pierre Pellerin.

Elle s'illustre notamment par deux communiqués appelant la population et notamment les femmes enceintes à ne prendre aucune précaution particulière. Ceci alors qu'une réunion interministérielle précisait de maniere concrète et évaluée l'état de risque sanitaire de la France à ce moment.

Un an plus tard, le 13 mai 1987, elle signe un décret qui autorise la vente libre de seringues en pharmacie, mesure qui permettra une limitation de la contamination des toxicomanes par différents virus, notamment le VIH et le VHC, et signera le début d'une politique de réduction des risques en cette matière, en opposition à la loi de 1970 sur les drogues.

Elle fut candidate malheureuse au Comité directeur du RPR, pour être par la suite dégagée de toute responsabilité, du fait de son rapprochement avec le mouvement transpartisan des « Rénovateurs », incarné en 1989-1990, au sein du parti gaulliste, par Michel Noir, Philippe Séguin, Étienne Pinte et Michel Barnier, rejoignant notamment en mars 1990 le mouvement Force unie. Elle perd une législative partielle dans le quinzième arrondissement face au maire René Galy-Dejean en 1991. Elle est néanmoins élue député européenne en juin 1989 sur la liste UDF-RPR de Valéry Giscard d'Estaing.

En 1996, elle anime avec Simone Veil un Manifeste pour la Parité en politique, qui aboutira à une loi constitutionnelle en 1999.

Elle fait aujourd'hui notamment partie de l'Organisation mondiale de la santé.

Elle est aujourd'hui présidente de l'Association Les Amis du Fonds Mondial Europe qui vise à promouvoir les actions du Fonds Mondial dans sa lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.