Mouche tsé-tsé
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Cet article est une ébauche à compléter concernant les insectes, vous pouvez partager vos connaissances en le modifiant. |
Mouche tsé-tsé |
|||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Mouche tsé-tsé (Glossina sp.) | |||||||||
Classification classique | |||||||||
Règne | Animalia | ||||||||
Embranchement | Arthropoda | ||||||||
Sous-embr. | Hexapoda | ||||||||
Classe | Insecta | ||||||||
Sous-classe | Pterygota | ||||||||
Infra-classe | Neoptera | ||||||||
Super-ordre | Endopterygota | ||||||||
Ordre | Diptera | ||||||||
Famille | |||||||||
Glossinidae — auteur incomplet —, date à préciser |
|||||||||
Genre | |||||||||
Glossina Wiedemann, 1830 |
|||||||||
Taxons de rang inférieur | |||||||||
Sous-genres : | |||||||||
Mouche tsé-tsé (Glossina sp.) | |||||||||
Parcourez la biologie sur Wikipédia :
|
Les mouches tsé-tsé (aussi orthographié tsétsé [1]) ou glossines sont un genre de mouches africaines et vectrices par leurs piqûres de la maladie du sommeil.
Sommaire |
[modifier] Classification
La mouche tsé-tsé appartient au genre Glossina, qui est le seul de la famille des Glossinidae. Il s'agit d'un terme générique qui regroupe des espèces du genre Glossina telles que Glossina pallidipes, Glossina brevipalpis ou Glossina austeni.
Le nom du genre est attribué à l'entomologiste allemand Christian Rudolph Wilhelm Wiedemann (1770-1840) qui nomma l'espèce-type en 1830.
[modifier] Trypanosome
C'est par la piqûre de la mouche tsé-tsé que peut se transmettre le trypanosome qui peut provoquer chez l'Homme la maladie du sommeil, qui provoque le décès en Afrique de 400 000 personnes [2]. Aucun vaccin n'existe à ce jour (mars 2007).
Ce parasite touche également le bétail, le rendant anémique et de plus en plus impropre à l'utilisation agricole. Cela occasionne une perte de 4 milliards de dollars pour le continent africain selon l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) [2].
[modifier] Lutte et éradication
Le premier moyen de lutte contre la mouche tsé-tsé est l'utilisation d'insecticide. Mais depuis quelques années, une technique visant à rendre stérile les mâles a donné de très bons résultats pour éradiquer complètement cet insecte.
La technique de l'insecte stérile consiste à produire une grande quantité de mâles et de les stériliser en les soumettant à des radiations. Ces insectes sont ensuite relâché dans la nature et vont s'accoupler avec les femelles sauvages. Si la proportion de mâles stériles sur celui des mâles sauvages est assez importante, un ordre de grandeur de 10 sur 1 est requis, l'espèce est rapidement éradiquée.
Cette technique a été utilisé sur l'île de Zanzibar de 1994 à 1998, où en quatre an, plus aucune mouche tsé-tsé n'a été repérée [3]. Le programme d'éradication, mené en coopération entre la FAO et l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a consisté dans un premier à réduire drastiquement la population de mouche tsé-tsé à l'aide d'insecticide [4], pour permettre à la technique de l'insecte stérile d'être efficace, ce n'est qu'après, que les mouche mâles stériles ont été relâchées. Un rapport de 50 pour 1 a été utilisé sur Zanzibar, de manière à s'assurer du succès de l'opération.
Depuis, le succès de Zanzibar, la FAO désire étendre l'utilisation de cette technique à d'autres pays africains.
Les opposants à ce projet soutiennent que la suppression totale de cette espèce risque de déséquilibrer l'écosystème, dans lequel la mouche tsé-tsé a sans doute sa place [5]. Un programme important d'éradication de la mouche tsé-tsé à déjà été appliqué dans les années 1970-1980 dans la région de Ngaoundéré. Une continuité de ce programme au début des années 1990 consistait a utiliser des pièges à insectes de facon a constituer un barrage naturel à l'expansion de l'insecte dans la zone considérée comme éradiquée. Cet initiative aura permis une amorce du développement de la production laitière entraînant avec elle un ralentissement des transhumances du bétail et début de la culture fourragère sur le plateau de l'Adamaoua.
[modifier] Histoire
L'entomologiste Ernest Edward Austen (1867-1936) a fait partie des grands spécialistes de la mouche tsé-tsé.
[modifier] Références
- ↑ le Rapport de 1990 sur les rectifications orthographiques recommande cette écriture (Liste C)
- ↑ 2,0 2,1 (fr) Eradiquer le fléau de la mouche tsé-tsé en Afrique, article du quotidien Le Monde du 3 mars 2007
- ↑ (fr) La mouche tsé-tsé éradiquée dans l'île de Zanzibar, sur le site de la FAO
- ↑ ce programme de réduction de la population par insecticide a été mené par la FAO et le FAO et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD)
- ↑ (fr) Eliminer la mouche tsé-tsé en Afrique, du magasine Afrique Relance (actuellement Afrique Renouveau) de mai 2003
[modifier] Liens externes
- Référence AnimalDiversityWeb : sous-famille Glossinidae (en)
- Référence AnimalDiversityWeb : genre Glossina (en)