Narval
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Narval |
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Monodon monoceros | |||||||||
Classification classique | |||||||||
Règne | Animalia | ||||||||
Embranchement | Chordata | ||||||||
Sous-embr. | Vertebrata | ||||||||
Classe | Mammalia | ||||||||
Sous-classe | Theria | ||||||||
Infra-classe | Eutheria | ||||||||
Ordre | Cetacea | ||||||||
Sous-ordre | Odontoceti | ||||||||
Famille | Monodontidae | ||||||||
Genre | |||||||||
Monodon Linnaeus, 1758 |
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Nom binominal | |||||||||
Monodon monoceros Linnaeus, 1758 |
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Répartition géographique | |||||||||
Zone de vie du Narval |
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Statut de conservation IUCN : DD : Données insuffisantes |
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Le narval (Monodon monoceros), ou licorne des mers, est un cétacé. Les mâles possèdent une unique corne torsadée, issue de l'incisive supérieure gauche, qui peut mesurer jusqu'à trois mètres de long.
L'animal lui-même a une longueur de 4 à 5 mètres et vit en groupes dans l'océan Arctique.
On a longtemps présenté la corne du narval comme une corne de licorne, puis comme une défense pour harponner les poissons, briser la glace, courtiser les femelles. On sait à présent (selon une étude de chercheurs d'Harvard) que cette corne serait en fait un organe sensoriel. En effet, elle renferme près de dix millions de terminaisons nerveuses qui permettent au narval de détecter les différentes pressions, les changements de températures ou de percevoir la salinité de l'eau.
[modifier] Alimentation
Ce carnivore aime bien chasser les crevettes, il mange aussi des calmars, crustacés et mollusques. De plus, il se nourrit de morues polaires, de plies et de pieuvres.
[modifier] Particularité
Cette corne est en réalité une dent du maxillaire gauche du mâle (et 10% des femelles) qui acquiert un développement considérable (2,5m pour un corps long de 5m) et est toujours tordue de gauche à droite, sa partie enchâssée dans la mâchoire est creusée dans une vaste cavité pulpaire contenant une énorme papille qui en assure un accroissement continu correspondant à l’usure de l’extrémité libre. La dent symétrique du mâle et les 2 dents correspondantes de la femelle demeurent rudimentaires et ne dépassent pas de l’alvéole. Exceptionnellement (1 sur 500) on rencontre des mâles possédant deux défenses.
Cette "dent" a son émail à l'intérieur (la pulpe à l'extérieur); l’animal ne s’en sert pas pour briser la glace et au cours des combats, il évite soigneusement de l’endommager.
La corne pourrait servir au cours des parades et combats sexuels, d’une façon similaire aux panages lors de la compétition entres mâles pour l’accès aux femelles.[réf. nécessaire]
[modifier] Liens externes
- Référence ITIS : Monodon monoceros Linnaeus, 1758 (fr)
- Référence AnimalDiversityWeb : Monodon monoceros (en)
- Référence NCBI Taxonomy : Monodon monoceros (en)
- Référence IUCN : Monodon monoceros Linnaeus, 1758 (en)
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