Nousseviller-Saint-Nabor
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
![]() |
Cet article est une ébauche à compléter concernant une commune française, vous pouvez partager vos connaissances en le modifiant Pour plus d'indications, n'hésitez pas à visiter le Projet des villes françaises. |
Nousseviller-Saint-Nabor | |
Pays | France |
---|---|
Région | Lorraine |
Département | Moselle |
Arrondissement | Arrondissement de Forbach |
Canton | Canton de Behren-lès-Forbach |
Code INSEE | 57514 |
Code postal | 57990 |
Maire Mandat en cours |
|
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Forbach Porte de France |
Latitude | 49° 07' 12" Nord |
Longitude | 06° 58' 17" Est |
Altitude | 255 m (mini) – 372 m (maxi) |
Superficie | 6,13 km2 |
Population sans doubles comptes |
949 hab. (1999) |
Densité | 154 hab./km2 |
Nousseviller-Saint-Nabor est une commune française, située dans le département de la Moselle et la région Lorraine.
Sommaire |
[modifier] Géographie
Située au Nord-Est de la France, dans le département de la Moselle, la commune de Nousseviller-Saint-Nabor offre à ses habitants le charme des villages, en profitant de la proximité de nombreuses villes
À 10 Km de Forbach, chef-lieu d’arrondissement, les villages de Nousseviller et Cdenbronn jouxtent Sarreguemines (7km), mais aussi Sarrebruck en Allemagne, distante seulement de 15 km. Metz, préfecture de la Moselle se situe à 70 kms.
Avec ses 969 habitants, elle est rattachée à l’arrondissement de Forbach et au canton de Behren-lès-Forbach.
La superficie du ban est de 613 ha
Commune rurale, les habitants se rendent dans les villes environnantes pour travailler.
La proximité de l’Allemagne en fait un site privilégié par ses voisins qui trouvent dans la campagne, le calme et le repos indispensables à un bon équilibre de vie.
[modifier] Étymologie
Il y a en Lorraine une centaine de villages dont le nom comporte le suffixe viller (ou villers ou weiler) du bas latin villare qui signifie « ferme », « propriété terrienne ».
Une première trace écrite date de 875, où l’on trouve notumwilre. Ce nom est devenu successivement Norswiller, Noesviller ou Noysviller puis Nuswiller nom que l’on trouve déjà sous le règne de Louis XIV en 1708. En 1779, à la veille de la Révolution française, on lisait Nousweiller.
Le nom de Cadenbronn est parfois expliqué par une déformation de l’allemand Guter Brunnen mais si l’on cherche une explication du nom à partir du germanique Kote qui signifie « hutte » on n’a pas de peine à imaginer qu’à l’origine le village était réduit à une Kote am Bronn, c’est-à-dire à une maisonnette près de la source ; on écrivait d’ailleurs en 1577 : Kodeborn, en 1594 : Kodenburn, en 1694 : Kadeborn, en 1709 : Cadenbouren, même en 1770 : Bonne Fontaine (une traduction erronée) pour devenir en 1870 Kadenbronn (dont, plus tard, le K, pour franciser le nom, fut remplacé par C).
[modifier] Histoire
La commune de Nousseviller-Saint-Nabor est constituée de 2 villages : Nousseviller-Saint-Nabor et son annexe Cadenbronn. On situe l’origine de ces villages au VIIe ou VIIIe siècle.
L’histoire de ces deux villages est séparée jusqu’en 1808 et 1813 ou respectivement la paroisse de Cadenbronn est rattachée à celle de Nousseviller puis la commune qui subit le même sort.
Le village de Nousseviller-Saint-Nabor est situé sur un plateau où les pierres calcaires jonchent le sol, d’où le nom de «steinart » donné à la région. Au cours d’une balade dans les champs, nous avons tous pu voir ces pierres blanchâtres qui parsèment les terres labourées, comme autant «d’ossements » de combattants tombés au champ de bataille et blanchis par la pluie et le soleil. Cette situation géographique a eu deux conséquences :
- les difficultés d’approvisionnement en eau (peu de sources, puits profonds et peu rentables)
- le déboisement des hauteurs dès le haut Moyen Age (de ce fait Nousseviller n’a jamais eu de forêt)
À l’origine vers 875, le village était rattaché à l’Eglise mère de Marxstadt, plus tard à Saint-Arnouald. Sous l’ancien régime, l’abbaye Sainte-Glossinde de Metz possédait des biens à Nousweiller, de même que les comtes de Sarrebruck. À partir du XIIIe siècle, Nousweiller devint la propriété des comtes de SALM, seigneur de Puttelange jusqu’au XVe siècle.
Après avoir appartenu à l’Allemagne, Nousweiller redevient français en 1766. Le village devient commune du district de Sarreguemines et du canton de Puttelange. Enfin sous le règne de Napoléon 1er, le 18 octobre 1801, de nouveaux changements interviennent et la commune est rattachée au département de la Moselle, à l’arrondissement de Sarreguemines et au Canton de Forbach.
On peut signaler aussi qu’à la période gallo-romaine, une route secondaire appelée «diverticule », relativement importante, reliait le «Herapel» (colline sur le ban de Cocheren) où les Romains édifièrent un oppidum (une forteresse refuge), à Sarreguemines. Cette voie romaine passait par Cocheren, Folkling, Théding, Nousseviller et Welferding.
Au Moyen Âge, d’autres seigneurs, ainsi que le clergé, possédaient très tôt déjà, des biens à Nousseviller. Par exemple, la commanderie de Metz de l’ordre Teutonique avait également des biens à Nousseviller. Comme ces biens étaient difficiles à administrer vu l’éloignement, ils furent cédés par la Commanderie de Metz et gérés par la commanderie de l’ordre Teutonique de Sarrebruck. Un document atteste qu’au début du XVe siècle, l’ordre Teutonique de Sarrebruck signa un contrat avec le comte Johann de Salm de Puttelange pour gérer les possessions à Nousseviller, contrat qui fut renouvelé en 1453 avec ses fils Simon et Johann de Salm.
Un document manuscrit datant du règne de Louis XIV, le roi soleil, nous parle du dénombrement de 1708. Ce renseignement d’une grande précision confirme qu’à cette date, le village comptait : 9 familles, 10 garçons, 10 filles, un valet et 2 servantes, ce qui nous donne un total de 41 personnes. Il nous indique aussi que ces familles possédaient 23 chevaux, 19 vaches et 45 cochons. Si le village comptait à cette date si peu d’habitants, cela s’explique par la destruction de la région pendant la guerre de Trente Ans. Les chefs mercenaires qui menèrent cette guerre avec les troupes indisciplinées lui donnèrent un caractère particulièrement cruel et dévastateur.
Sous l’Ancien Régime, c’est à dire avant la Révolution, chaque village appartenait à un ou plusieurs seigneurs. Nousseviller dépendait de la seigneurie de Puttelange, appelée comté de Puttelange parce que son propriétaire avait le titre de comte (Rhingraff). Les villages de Guebenhouse, Metzing et Nousseviller formaient ce qu’on appelait la «mairie de Metzing ».
Selon la coutume de Lorraine, l’ensemble du ban du village était soumis à la vaine pâture. Cela voulait dire que chaque propriétaire n’était plus sur son propre terrain, à partir du 1er octobre de chaque année pour faire manger les bêtes (aller au pâturage). La capacité de pâture de chaque ban était évaluée une fois pour toute. Ainsi selon une expertise du 31 août 1747, entérinée par une sentence du tribunal de bailliage de Sarreguemines du 14 décembre 1747, le ban de Nousseviller pouvait nourrir : 150 bovins, 80 porcs, 160 brebis ou 100 moutons. Selon un principe d’équivalence, la capacité totale du ban était évaluée à 630 moutons. Donc en vertu de son droit de vaine pâture, le seigneur avait le droit d’entretenir à Nousseviller un troupeau correspondant à 1/3 de la capacité totale, soit 210 moutons, et la bergerie seigneuriale se trouvait à Metzing.
[modifier] La paroisse
Il semblerait que Nousseviller était déjà paroisse au XIIIe siècle, mais ce n’est qu’à partir de 1536 que l’on connaît le nom des curés qui ont exercé leur ministère à Nousseviller.
[modifier] Cadenbronn
Le village est situé dans le « Steinart », une région de calcaire coquiller à une altitude de 300 mètres environ, alors que les hauteurs qui forment un demi-cercle autour du village culminent à 371 mètres.
Il n’est pas à exclure que cette maisonnette originelle était une villa rustica gallo-romaine des tous premiers siècles de notre ère ; en effet en 1986, lors des travaux de terrassement du nouveau cimetière, des vestiges d’une telle construction ont été mis à jour. Il est certain que les objets déterrés datent de cette époque, comme les tuiles romaines du type « tegula – IMBREX » qui en témoignent.
Il existe aussi des traces de peuplement plus ancien encore. En 1885, l’archéologue Émile Huber a fouillé 18 tombes de type «tumulus » dans la forêt de Cadenbronn, le BAMBUSCH, situé sur la route de Rouhling. Ce qu’il découvrit ne laissait place à aucun doute : il s’agissait bien de tombes de Gaulois ayant vécu là il y a quelque 2000 ans (les trouvailles ont été léguées aux musées de Metz). Signalons encore une trace de l’histoire ancienne, la voie romaine du Hérapel à Sarreguemines qui passe sur les hauteurs sud du village ; un diverticulum quittait cette route pour traverser le village, desservir la villa rustica et la nécropole du BAMBUSCH pour aller vers la villa urbana de ROUHLING, avant de rejoindre WELFERDING.
Le document où figure pour la première fois le nom du village de Kodenborn date de 1485. Il s’agit d’un parchemin du XIe siècle donnant la liste des membres de la Confrérie de St Vendelin, patron du village de Diebling. Les textes sont écrits en allemand d’époque, l’écriture gothique est soignée et bien lisible. Ils y mentionnent le meyger (maire), syn Frowe (sa femme) et yr Kint (leur enfant) de Cadenbronn.
Il n’existe pratiquement pas de chroniques relatant les événements des guerres telle que celle des «rustauds » en 1525 et la querelle des Seigneurs en 1570. Au moyen âge on trouve quelques traces de l’existence du village qui faisait partie du duché de Lorraine. Il fut donné en fief à la Seigneurie de Forbach en 1577.
La guerre de Trente ans 1618-1648 n’a laissé que des ruines derrière elle. Dans les ruines de Kodenborn ne vivaient plus que cinq personnes mais le village fut reconstruit et d’autres habitants des villages abandonnés et des émigrés les ont rejoints pour former une communauté plus importante. (Bettingen et Dittlingen ne furent jamais reconstruits).
Une «déclaration de droit », autre document fourni en 1700 par la communauté de Codenborn au seigneur de Forbach, déclare le droit commun d’usage de deux forêts et le droit de vaine pâture sur le ban de Bettingen (en friche).
Les premiers renseignements précis et détaillés nous viennent d’un manuscrit Le Dénombrement en 1708. Ce recensement confirme la présence de 13 familles, 21 garçons et 16 filles, au total une soixantaine de personnes ; il nous indique que ces familles avaient 36 chevaux, 30 vaches et 44 cochons et cultivaient 131 ha (les 2/3 du ban était donc en friche). Les séquelles de la guerre de Trente Ans n’étaient pas encore entièrement effacées.
Sous l’ancien régime, Cadenbronn était un des 16 villages du comté de Forbach dont le Seigneur était la comtesse « Marianne von der Leyen » ; douairière du «DUCHE DE DEUX PONTS » maîtresse femme, forte personnalité, très cultivée, grande fortune, veuve du duc Christian IV. Elle avait de solides amitiés à la cour de Versailles, surtout celle de la reine Marie–Antoinette.
La carte de l’époque du comté mentionne une chapelle en ruine au sud du clocher de Codenborn ; c’est à notre connaissance le seul document mentionnant cette chapelle située au bord de la voie romaine ; elle a donné le nom à ce lieu-dit, et au lotissement de Nousseviller ; un calvaire a été érigé à cet endroit en 1834.
Pendant la révolution de 1789 le village avait 120 habitants et du mettre 19 hommes à la disposition de la garde nationale de Forbach. Les habitants avaient des privilèges : la comtesse ne leur imposait pas de taxe pour la glandée.
Après la révolution en 1790 les réformes administratives furent d’une importance capitale pour le village qui était une commune et une paroisse autonome ; le 14 mars 1790 la commune fut rattachée au canton de Forbach, district de Sarreguemines, département de la Moselle. Les registres de l’état civil tenus jusqu’alors par le curé, furent ouverts en mairie et Nicolas Cosar est devenu maire (son père Michel est nommé maire de Nousseviller).
Après la confiscation des biens de l’église et la vente de ses terres et même du presbytère, la paroisse fut rattachée à celle de Nousseviller le 15 octobre 1808. Et cinq ans après, le 1er février 1813 le maire Nicolas Cosar suite aux restructurations voulues par Napoléon Ier, a du accepter à son tour le rattachement de la commune, à celle de Nousseviller.
Ainsi, Cadenbronn perdit définitivement son autonomie communale et paroissiale et devint «annexe de Nousseviller ». N.B. – La fusion ne fut pas trop douloureuse pour les Cadenbronner car leur maire Nicolas Cosar étant devenu le premier magistrat de la grossgemeinde qui avait déjà Hundling et Metzing comme annexes.
[modifier] Administration
Liste des maires successifs | |||
Période | Identité | Parti | Qualité |
---|---|---|---|
mars 1989 – | Serge Starck | sans etiquette | Maire |
Toutes les données ne nous sont pas encore connues. |
[modifier] Démographie
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
500 | 506 | 662 | 833 | 916 | 949 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Nombre retenu à partir de 1968 : Population sans doubles comptes |
[modifier] Lieux et monuments
[modifier] Personnalités liées à la commune
[modifier] Voir aussi
[modifier] Liens externes
- Site officiel de la commune de Nousseviller-Saint-Nabor
- Nousseviller-Saint-Nabor sur le site de l'Institut géographique national
- Nousseviller-Saint-Nabor sur le site de l'Insee
- Nousseviller-Saint-Nabor sur le site du Quid
- Localisation de Nousseviller-Saint-Nabor sur une carte de France et communes limitrophes
- Plan de Nousseviller-Saint-Nabor sur Mapquest