Orival (Seine-Maritime)
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Orival | |
Pays | France |
---|---|
Région | Haute-Normandie |
Département | Seine-Maritime |
Arrondissement | Arrondissement de Rouen |
Canton | Canton d'Elbeuf |
Code INSEE | 76486 |
Code postal | 76500 |
Maire Mandat en cours |
|
Intercommunalité | |
Latitude | 49° 18' 46" Nord |
Longitude | 00° 59' 51" Est |
Altitude | 2 m (mini) – 131 m (maxi) |
Superficie | 9,55 km2 |
Population sans doubles comptes |
1 071 hab. (1999) |
Densité | 112 hab./km2 |
Orival est une commune française, située dans le département de la Seine-Maritime et la région Haute-Normandie.
Sommaire |
[modifier] Géographie
Orival est une commune de la Seine-Maritime, située sur la rive gauche de la Seine entre Elbeuf et Rouen. L'essentiel de la superficie de la commune est représentée par des forêts vallonnées (forêt domaniale de la Londe-Rouvray). Le bourg d'Orival est principalement entre deux chaînes de falaises "typiques" du bord de Seine, dans un vallon débouchant (naturellement) sur la Seine ; mais s'étale également tout le long de la Seine en contrebas des falaises.
[modifier] Histoire
L'histoire de la commune semble excessivement ancienne. D'après l'authentification de la "grotte du Renard" (appelé également "Trou Malin" au XIXe siècle), par Messieurs Leroi-Gourhan et Vialou en 1978, les modestes gravures y figurant dateraient de la fin du Paléolithique supérieur soient environ 10 à 12 000 ans avant notre ère (Voir aussi : Grotte de Gouy). À cette époque, on peut supposer que l'homme chassait le mammouth en vallée de Seine, profitant de la toute fin de la Glaciation de Würm pour traverser le fleuve, on trouve en effet sur les versants faisant face à cette cavité un nombre impressionnant d'outils de l'époque évaluée ainsi que des ossements.
La suite de ce que l'on peut tracer de l'histoire d'Orival, se situe à l'époque gallo-romaine (voir Gaule romaine), puisque des vestiges d'un fanum sont visibles sur l'un des point culminants surplombant d'un côté l'ancienne voie de "Rotomagus" (Rouen) et de l'autre, la Seine, un peu plus loin sur les hauteurs (sur la commune de Oissel) on trouve également un ensemble de plate formes et talus, ainsi qu'un puits (aucune fouille n'ayant été effectuée à ce jour).
La véritable histoire d'Orival commence à cette époque… On suppose que l'homme chassait et péchait dans la zone que couvre l'actuel bourg, on sait de plus qu'à l'époque la Seine était pourvue d'un passage à gué qui permettait la traversée, ce passage ayant subsisté jusqu'au XIXe siècle. Ainsi les peuples ont commencé à s'installer… soit dans les "creux" en habitats semi troglodytes, soit en maisons surplombant les parties marécageuses du "Val" qui aurait donné son nom à la commune ; Auree Vallis (le Val doré).
Pendant les invasions franques aux IVe et Ve siècles, Orival aurait servi de passage à bateaux au même titre que Moulineaux et la forêt séparant les deux communes, le but étant de cercler Rouen en amont et aval de la Seine, des armes et sépultures furent retrouvées en commune d'Orival.
Le grand épisode suivant traite de l'époque du Roi Richard Ier d'Angleterre (dit Richard Cœur de lion), très actif dans la région, il fait ériger dès 1195 une forteresse surplombant la roche la plus importante de la chaîne de falaises d'Orival (la Roche Fouet), le but de cet édifice est de garder l'œil sur l'amont de Rouen, et sur "Caudebec" la ville la plus proche. Malheureusement il périra des suites d'une blessure en 1199, c'est son frère Jean d'Angleterre (dit Jean Sans terre) qui lui succédera à la construction qui, suppose-t-on, ne s'achèvera jamais puisque l'édifice sera ruiné en 1203.
La forteresse sera (soi disant) réhabilitée pendant la guerre de Cent Ans puis de nouveau abandonnée.
La vie suit son cours à Orival, on y exploite le bois, la pierre, l'argile, et on y vit de l'élevage notamment des moutons, de la culture (légumes et noix) mais également de la chasse et de la pèche, puis au XIXe siècle de nombreux habitants partent travailler dans la ville voisine d'Elbeuf grâce à l'essor de son industrie textile de renommée mondiale.
[modifier] Administration
Liste des maires successifs | |||
Période | Identité | Parti | Qualité |
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1936 – | Dantan | ||
mars 2001 – | |||
Toutes les données ne nous sont pas encore connues. |
[modifier] Démographie
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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1 100 | 1 164 | 1 132 | 926 | 1 004 | 1 071 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Nombre retenu à partir de 1962 : Population sans doubles comptes |
[modifier] Lieux et monuments
En partant d'Elbeuf, on peut suivre l'itinéraire "des grottes" ancien chemin de randonnée, cité dans des récits du XIXe siècle, montant à l'ancien château du Pavillon (démantelé en 2002) par l'ancienne ligne de chemin de fer Rouen-Orléans (Arrêt des Rouvalets). Ce chemin permet de déboucher sur l'église Saint-Georges, curiosité de la région puisqu'elle est semi-troglodytique, un peu plus loin, à même la falaise, on trouve les marques de son ancêtre taillée géométriquement dans la roche, surplombant des habitations. Mais on peut continuer le chemin le long duquel un nombre important de cavités résultant de l'exploitation de la craie pour la construction nous attendent.
Le chemin permet de redescendre vers le fameux "Val" qui aurait donné à la commune son nom actuel, ce chemin est cependant privé.
On remonte de ce val par le chemin du Mont perdu, actuel GR2, permettant, soit d'accéder aux vestiges d'un fanum gallo-romain, soit d'accéder à l'ensemble des habitations semi-troglodytiques dits "de la roche Foulon", célèbre curiosité locale. Cependant un détour par la Vigie du catelier semble important, cette vigie est difficile à trouver pour les non initiés.
Si l'on suit l'itinéraire de la roche Foulon, qui est en fait l'ancien "chemin des foulonniers", bon nombre de curiosités surprendront le promeneur, comme les anciennes carrières d'argile à foulon mais aussi et surtout de craie ou les réseaux naturels de cavités. Jusqu'au lieu encore nommé "la Venerie", qui laisse apparaitre des traces d'extraction d'argile et des fours destinés à la fabrication des briques et tuiles de la région.
Il est important de profiter du peu de pelouses calcicoles restantes notamment en juin pour la floraison des rares orchidées sauvages exceptionnelles dans la région. Tout cela avant de se rendre sur les vestiges de l'ancien château du roi Richard Ier d'Angleterre dit "Cœur de Lion", site sur lequel il est également bon de se rendre avec un initié.
La promenade le long du GR se poursuit sur la commune d'Orival par l'ancien chemin royal surplombant la vallée de Seine à travers la forêt puis se termine par une descente sur la commune voisine de Oissel.
La partie cachée de la promenade mais pourtant la plus précieuse reste l'accession à deux cavités ornées, l'une au Catelier et l'autre à la Roche Fouet. Connues de peu de gens, toutes 2 sont issues de réseaux karstiques fossiles. La grotte du Catelier dite "grotte du Renard" ou "trou malin" est une cavité ornée dont la datation des gravures bien qu'approximative parle de 12 000 ans avant notre époque, y figurent aussi de modestes taches rouges que l'on retrouve dans la grotte de Gouy (jumelle par la datation et le type d'ornement) ; cette grotte est difficilement accessible par la pente et fermée par un mur de béton et une porte métallique. La seconde cavité dite "grotte de la Roche Fouet", ornée elle aussi est "plus amusante" d'un point de vue visuel, puisque l'on y trouve des graffitis dont les plus anciens du XIIe siècle, on peut supposer la présence d'ermites à en juger par les nombreux calvaires gravés, à l'inverse… la sœur d'un certain Martin serait venue batifoller dans cette cavité en 1836, cette seconde grotte dont l'entrée est située chez un privé est interdite d'accès par le BRGM (voir Bureau de recherches géologiques et minières) depuis 2004, à la suite de chutes de pierres.
[modifier] Personnalités liées à la commune
Richard Ier d'Angleterre dit Cœur de Lion construisit un château fort sur la Roche Fouet ; Hector Malot parle d'Orival et de sa production de noix dans Baccara ; Pierre Corneille et son frère Thomas auraient hérité d'une des îles d'Orival.