Plourac'h
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Plourac'h | |
Pays | France |
---|---|
Région | Bretagne |
Département | Côtes-d'Armor |
Arrondissement | Arrondissement de Guingamp |
Canton | Canton de Callac |
Code INSEE | 22231 |
Code postal | 22160 |
Maire Mandat en cours |
Yannick Larvor 2001-2008 |
Intercommunalité | |
Latitude | 48.42° |
Longitude | -3.55° |
Altitude | 125 m (mini) – 284 m (maxi) |
Superficie | 32,15 km2 |
Population sans doubles comptes |
370 hab. (1999) |
Densité | env. 12 hab./km2 |
Plourac'h est une commune du département des Côtes-d'Armor, dans la région Bretagne, en France.
Sommaire |
[modifier] Géographie

[modifier] Histoire

[modifier] Monuments et lieux touristiques
Cathédrale de l'Argoat : Du type à nef obscure, l’église n’est éclairée que par les fenêtres des pignons et des bas-côtés. Les grandes arcades, simplement épannelées, reposent sur les chapiteaux octogonaux des piliers, dont les profils des corbeilles et des bases indiquent l’extrême fin du XIVe siècle. Les grandes arcades portent huit fermes de la fin du XVe siècle, sur lesquelles est fixé le lambris, fermes dont les entraits et poinçons sont seuls apparents. Des restes de sablières sculptées subsistent ; on y distingue des animaux fantastiques, des grotesques et fabliaux, entre-autre Renart poursuivant une poule, une truie qui court... Dans l’aile sud du transept, l’entrait porte inscription : « L’an mil cinq cent commencée ceste chapelle par Charles Glévédé et Marie (de Pestivien), Olivier (une équerre) Lauset ma fait(e) bo(nne) ». Les remplages des fenêtres orientales des ailes, ainsi que celles de la façade sud à l’ouest du transept, indiquent l’extrême fin du XVe siècle ; ceux des fenêtres nord et sud du transept et de la façade nord, le XVIe siècle.
Le porche Sud, voûté d'ogives avec liernes longitudinales et transversales avec contre-buté, est surmonté, à 6,75 mètres au-dessus du sol, d'une chambre d'archives, à laquelle on accède de l'intérieur de l'église par une tourelle. Le long des murs Est et Ouest trône la haie des Apôtres, classée par les Monuments Historiques le 10 février 1964. Aujourd’hui, seulement cinq apôtres sont reconnaissables grâce à leurs attributs : les autres les ont perdus et ni les livres ni les phylactères qu’ils arborent ne permettent de les identifier.
Saint Sébastien, sainte Anne, saint Jean-Baptiste, un retable du Rosaire entouré de bas-reliefs représentant la passion du Christ et une Trinité ornent l’intérieur de l’église. Mais le regard du visiteur est immédiatement capté par une imposante Mise au tombeau en pierre polychrome située dans un enfeu encadré de feuillages refouillés, dominé par un cintre surbaissé. La Vierge est agenouillée devant le corps du Christ. Elle porte la cape de deuil de la région. Jean et Marie-Madeleine sont présents en ce moment important.
L’antependium du maître autel est orné de trois panneaux provenant de l’autel du retable du Rosaire, autel aujourd’hui démonté : l’un d’eux montre la Cène où Jésus est entouré de ses disciples. L’influence des écoles flamandes est une fois de plus évidente ici. Les deux autres représentent Jésus devant Caïphe et l’Arrestation du Christ. Chacun d’eux est constitué de deux éléments assemblés. Le Jardin des oliviers, quant à lui, est remonté sous l’accoudoir d'un prie-Dieu : les costumes sont de l’époque Renaissance.
Contre le mur Est de la chapelle du Rosaire un imposant retable est consacré à la donation du Rosaire. Il occupe toute la hauteur et toute la largeur du mur soit approximativement 4 mètres sur 2,20 mètres. La polychromie paraît ancienne et semble être appliquée sur badigeon. Le rouge, le gris, le blanc, le noir et l’or y sont les couleurs dominantes. La partie architecturale proprement dite est surtout gris clair et or, les colonnes étant rehaussées d’un vert sombre. Les sujets se détachent sur un fond rouge. Les médaillons qui entourent le panneau central sont sculptés sur un fond blanc : les scènes de la passion y laissent encore apparaître des traces d’un rouge délavé, souvent d’un rose mélangé de gris.
Dans le cimetière, la haute masse du calvaire, surmontée d’un autel, porte les trois croix. Le fût principal est orné de l’archange saint Michel terrassant le dragon, position classique que l’on retrouve souvent sur les calvaires de la région. Tournant le dos au Christ, le mauvais larron est représenté beaucoup plus petit que son camarade. Une fois de plus l’art religieux breton parle clair : méprisons tous ceux qui s’écartent du droit chemin… Une imposante pietà, située au pied de la croix, montre un Christ, la tête renversée sur les genoux de saint Jean et le bassin sur ceux de la Vierge. Le Christ aux liens attend paisiblement son sort au dos de la piéta. C’est l'un des nombreux calvaires, en pierre de Kersanton, édifiés par les ateliers landernéens. L'enclos paroissial de Plourac'h mérite qu'on s'y attarde longuement…
Chapelle Saint Guénolé
Restaurant Yannick Larvor