Plourin
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Plourin (Plourin-Gwitalmeze en breton) est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.
Elle s'étend sur 2760 Km² et compte 983 habitants. C'est une commune rurale typique du Bas-Léon, avec son bourg rayonnant en étoile sur 2 à 3 axes, au patrimoine riche et préservé, son église centrale et les commerces proches... puis s'étalant dans la verte campagne dans de nombreux hameaux
Plourin | |
Pays | France |
---|---|
Région | Bretagne |
Département | Finistère |
Arrondissement | Arrondissement de Brest |
Canton | Canton de Ploudalmézeau |
Code INSEE | 29208 |
Code postal | 29830 |
Maire Mandat en cours |
Antoine Corolleur 2001-2008 |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays d'Iroise |
Latitude | 48,5093 |
Longitude | -4,6875 |
Altitude | 25m (mini) – 94m (maxi) |
Superficie | 25,69 km2 |
Population sans doubles comptes |
983 hab. (1999) |
Densité | env. 38 hab./km2 |
Sommaire |
[modifier] Démographie
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 |
---|---|---|---|---|---|
1125 | 978 | 851 | 889 | 895 | 983 |
Nombre retenu à partir de 1962 : Population sans doubles comptes |
[modifier] Monuments
La Mairie - (XVII-XVIIIème siècle)
Ce logis renforcé d'une tour d'angle appartient aux Kergroadès jusqu'en 1701, date à laquelle ils en font don à la paroisse pour qu'elle le transforme en hôpital accueillant les pauvres et nécessiteux des environs. Celui-ci cesse son activité en 1952.
La chapelle Saint-Roch (1649)
Cette chapelle de plan rectangulaire est édifiée après une épidémie de peste qui frappe la région, et dédiée à saint Roch, invoqué, comme saint Sébastien, contre ce fléau. La chapelle est délibérément construite en dehors du bourg, afin que les éventuels porteurs de la maladie venus prier le saint thaumaturge soient isolés, et éviter ainsi la propagation.
Stèle (Âge du fer) Bras reliquaire (XVIème siècle)
Cette stèle située dans le bourg, déplacée à la suite de travaux de remembrement, était à l'origine couchée au lieu-dit Pen-ar-Prat. Elle y portait deux croix, dont celle qui la surmonte aujourd'hui. Les stès hautes, le plus souvent de section quadrangulaire ou octogonale, sont les plus fréquentes dans la région.
Menhir (Néolithique) Bras reliquaire (XVIème siècle)
Kergadiou
Ce menhir est le plus haut de Bretagne après celui de Kerloas. À proximité, un second menhir est en position couchée. Une légende explique cette position peu commune en racontant qu'une dame des îles Britanniques aurait volé ce menhir à une sorcière qui, furieuse, aurait lancé un énorme bloc de pierre pour le pulvériser. Manquant son objectif de quelques dizaines de mètres, son projectile se serait fiché en terre, tel qu'on peut encore le voir aujourd'hui.
Colonnes de justice(XVII-XXème siècle)
A l'origine situées dans un champ appelé le "champ des justices", ces quatre colonnes encadrent un gibet symbolisant le droit de justice lié à la seigneurie de Kergroadès. Les colonnes sont ensuite abattues et utilisées dans la construction d'un talus, avant d'être, en 1963, redécouvertes lors de l'arasement d'un talus.
Le Calvaire (1874) - Cimetière
Sculteur : Yan Larc'Hantec
Ce calvaire porte les armoiries de Mgr Nouvel, évèque de Quimper. Les niches abritent les statues de plusieurs saints, dont Corentin, Paul-Aurélien, Budoc et Ténénan. Deux autres statues de la Vierge et de saint Jean encadrent le crucifix. Le monument est restauré en 1905 par Donnart de Landerneau.
Pietà (XVIIème siècle)
Kersantite - Enclos - Église Saint-Budoc
Cette Descente de Croix représente trois femmes et deux hommes, le visage couvert de larmes, soutenant le corps de Jésus Christ. L'écu porte les armes de la maison de Kerizaouen, un léopard argenté sur fond noir, en alliance avec les armes d'une autre famille. Il atteste que cette pietà se trouvait autrefois dans la chapelle de Kerizaouen, disparue au XIXème siècle.
Gisant (XIVème siècle)- Bras reliquaire (XVIème siècle)
Cette pierre tombale est retrouvée, avec d'autres, lors de travaux de reconstruction de l'église primitive en 1854. Elle présente en ronde bosse les effigies couchées d'un homme et d'une femme, les mains jointes sur la poitrine. L'homme en armure, encadré d'une dague et d'une épée, pose ses pieds sur un lion, symbole de force. Aux pieds de la femme est représenté un autre animal, probablement un chien, symbole de la fidélité. D'après l'épitaphe gravée sur le côté de la pierre, il s'agit de Robert II, seigneur de Kergroadès, décédé en 1395, et de sa femme Bénone Carn. Cette pierre constituait la table d'un tombeau qui occupait probablement un enfeu de l'église.