Point G
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Le point G (ou zone de Gräfenberg) désigne une zone érogène dont la stimulation peut provoquer une réaction sexuelle intense accompagnée de puissants orgasmes chez l'être humain. En l'absence d'études probantes, l'existence du point G reste controversée[1]. Cependant, le clitoris possède une racine interne qui correspond à la zone désignée par "point G".
Le nom point G vient du nom du sexologue Ernest Gräfenberg, le premier à avoir fait une étude scientifique sur le plaisir féminin en 1950[2].
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[modifier] Le point G existe-t-il ?
La correspondance qui a été établie pour la définition du point G entre richesse anatomique et accroissement du plaisir n'a jamais été démontrée scientifiquement, et doit donc être prise avec les plus grandes précautions. Une étude[3] menée en France sur dix femmes (ce qui ne constitue donc pas un échantillon suffisant, l'étude n'étant par ailleurs pas en double aveugle à prendre donc avec précaution) a montré que la régénération de ce tissu chez des femmes se plaignant de dysfonction sexuelle féminine (DSF) augmentait leur nombre d'orgasmes de 40 à 50 %, avec une satisfaction de 70 % des patientes
[modifier] Où se trouve le point G ?
Le point G se situe sur la face antérieure du vagin entre 3 et 8 cm à l'intérieur, le long de l'urètre au niveau où celui-ci rejoint la vessie. A mi-chemin entre l'os pubien et le col de l'utérus, il a la forme d'une petite boulle palpable de moins d'un centimètre qui augmente de taille lors d'une stimulation. Sans influence sur la qualité des sensations, la grosseur de cette zone varie considérablement d'une femme à l'autre. Pour certaines, l'ensemble de la paroi antérieure serait sensible.
[modifier] Le point G féminin
Le point G féminin ou point de Gräfenberg est une zone située dans la paroi antérieure du vagin à 4-5 cm de la vulve. Cette zone a la capacité de réagir en se gonflant quand elle est stimulée avec un doigt ou avec le pénis, (en particulier si l'homme est derrière la femme lors du coït ou si elle pose ses jambes sur ses épaules dans la position du missionnaire). La stimulation de cette zone peut provoquer des sensations intenses et favoriser la montée de l'excitation sexuelle.
Certaines positions sexuelles permettent une stimulation directe de cette zone. L'attention et le savoir-faire du partenaire sont cependant plus déterminants qu'une position particulière. Chez certaines femmes, la stimulation de ce point G conduit au cours de l'orgasme à des éjaculations féminines.[4].
Le Point G est plus ou moins individualisé selon les femmes. Pour certaines, c'est la paroi antérieure dans son ensemble qui est sensible. Pour une minorité il semblerait que la paroi postérieure du vagin soit également réceptive aux stimulations.
Toutefois, beaucoup de femmes sont incapables de définir de manière précise ce qui provoque, pour elles, des émotions intenses.
[modifier] Le point G masculin?
Aucune étude scientifique n'a été réalisée à ce sujet, cependant selon certains, il existerait chez l'homme un point dont la stimulation pourrait mener à l'orgasme, certains appelent cela le point G masculin. Il serait situé près de l’urètre et de la prostate, à l’intérieur du rectum, sur la paroi antérieure, celle qui sépare le corps de la verge de l’anus, d'ailleurs cette partie serait constituée exactement comme celle de la femme[5].
[modifier] Anatomie
D'un point de vue histologique, cette zone correspondrait à une zone de la muqueuse particulièrement riche en terminaisons nerveuses sensorielles.
L'emplacement et la forme du point G féminin varieraient d'un sujet à l'autre. Le point G masculin présente une forme et une situation anatomique plus constante[réf. nécessaire].
[modifier] Bibliographie
La notion de point G devient populaire en 1981 avec la publication aux États-Unis de The G-Spot and other discoveries about human sexuality, d'Alice Ladas, Beverly Whipple, et John Perry. Shere Hite en parle dans la préface de son rapport : The Hite Report: A Nationwide Study on Female Sexuality.
Une bande dessinée, L'amour propre ne le reste jamais très longtemps de Martin Veyron, met en scène les aventures d'un homme à la découverte du point G féminin.
[modifier] Notes et références
- ↑ http://www.gyneweb.fr/Sources/sexo/nl0210.htm
- ↑ Ernst Gräfenberg: From Berlin to New York
- ↑ Nouvelle approche thérapeutique dans le traitement des dysfonctions sexuelles féminines : l’amplification « du point G » dans les baisses de désir et plaisir féminins, M.-C. Benattar (Boulogne), JIM, février 2005
- ↑ (en) Shibley Hyde, J. and DeLamater, J.D. (2003) Understanding Human Sexuality, Eighth Edition
- ↑ Les hommes ont-ils un point G?: article tiré du site de Doctissimo
[modifier] Lien externe
- (en) The Grafenberg Area
- (fr) Article
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