Retraite de Russie

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La retraite de Russie (1812) correspond au repli tragique de l'armée napoléonienne de Moscou jusqu'en France. Le général "Hiver" a emporté la quasi totalité de la glorieuse armée de l'empereur des Français.

[modifier] Déroulement

La retraite de Russie débute en décembre 1812. Par des températures de -35° C, les derniers restes de la Grande Armée de Napoléon battent péniblement en retraite en direction de Vilnius (Lituanie), les Cosaques du tsar Alexandre Ier à leurs trousses. Environ quarante mille de ces soldats auront trouvé la mort les quelques semaines suivantes.

Durant cette retraite, l'armée française doit traverser un fleuve gelé, la Bérézina. Ils construisent rapidement un pont car les troupes russes sont à leurs trousses. Le pont s'effondre et une grande partie de la Grande Armée y laisse la vie.

[modifier] Archéologie

Une des fosses communes où leurs corps ont été sommairement ensevelis a été récemment mise au jour par l'équipe des archéologues et des scientifiques, dirigée par le docteur Rimantas Jankauska, pathologiste à l'Université de Vilnius, qui a mené l'exhumation et l'analyse détaillée de ces milliers d'ossements.

Au gré des déductions des scientifiques, on indique l'horreur croissante des derniers jours de ces milliers de soldats, venus de toute l'Europe, mourir pour les rêves de grandeur de l'empereur Napoléon 1er. Contrairement à une idée reçue, les quarante mille morts de Vilnius ne seraient en effet pas tombés sous les coups vengeurs des Cosaques, mais anéantis par le froid, les privations et les épidémies, et leurs corps auraient été jetés dans les fosses qu'ils avaient eux-mêmes creusées lors de l'été précédent.