Rivarol (revue)

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Rivarol

Pays	France
Langue	français
Périodicité	hebdomadaire
Genre	Politique
Date de fondation	1951
Ville d'édition	Paris

Directeur de publication	Camille-Marie Galic
Directeur de la rédaction	Camille-Marie Galic
Propriétaire	SARL Éditions des Tuileries
Site Web	Rivarol
ISSN	0035 56 66

Presse écrite

Rivarol (« hebdomadaire de l'opposition nationale ») est un périodique français d'extrême-droite fondé en 1951 par René Malliavin.

Le nom du journal fait référence à l'émigré et pamphlétaire royaliste français Antoine Rivarol. René Malliavin avait déjà fondé en décembre 1944 le mensuel Questions Actuelles qui devient bientôt Écrits de Paris, conçu comme un organe de résistance au « résistantialisme » alors triomphant. Il milita pour l'amnistie des personnes visées par l'Epuration.

Organe anti-système dès sa fondation, Rivarol combattit la Ve République après la chute de la IV^e. L'une des originalités du titre au sein de la presse de sa famille de pensée a longtemps été l'engagement européen de Rivarol dont les options de politique étrangère étaient proches de celles du Mouvement républicain populaire. Rivarol fit notamment campagne pour la Communauté européenne de défense (CED).

Rivarol a longtemps tiré son succès de la qualité littéraire de ses articles, du fait de la participation de nombreux écrivains de talent, comme Antoine Blondin, Robert Poulet, Lucien Rebatet ou Albert Paraz.

Parmi les autres collaborateurs du journal, on pourra citer, à des époques très diverses :

Françoise Pichard (alias Chard), dessinatrice.
François Brigneau, alias Julien Guernec.
Pierre-Antoine Cousteau.
A.D.G..
Ralph Soupault, alias Leno, dessinateur (ancien de Je suis partout).
Jean Madiran
Robert Poulet
Gérard de Villiers

Maurice Gaït, ancien responsable des jeunesses sportives de Vichy, a été le rédacteur en chef de Rivarol jusqu'à sa mort, en 1983.

La responsable actuelle de l'hebdomadaire est la journaliste Camille-Marie Galic. Rivarol se veut aujourd'hui l'hebdomadaire de l'« opposition nationale et européenne » et soutient parfois le Front national, sans pour autant être affilié à ce parti. Rivarol soutient par ailleurs le droit à la « libre expression » des partisans du révisionnisme voire du négationnisme, pour lesquels le journal exprime de temps en temps des sympathies, même si les positions du journal se sont affiliés a la réalité historique avec le temps.