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Saïd Jaziri est un imam tunisien. Il prêche un Islam plus orthodoxe que Soheib Bencheikh, mais plus libéral que Abdelkader Bouziane dans la mosquée Al-Qods(Jérusalem en arabe). Il ne se passe pas une semaine sans que le jeune leader religieux francophone ne soit invité par les médias à commenter les événements qui touchent la communauté musulmane montréalaise, les accomodements raisonnables et le multiculturalisme.Bref, il est un imam rigoriste qui se pose à la télé en porte-parole de la communauté.[1]D'après le journaliste Richard Martineau, l'imam Jaziri est un personnage hypocrite qui manque d’ouverture et de tolérance, d’acceptation des différences.[2]
- Il a fondé la mosquée Al-Qods en 2000.
- Le 21 janvier 2004, Saïd Jaziri déclare être convaincu que les mosquées montréalaises sont infiltrés par des espions et qu'ils sont sous haute surveillance.[3]
- Le 23 septembre 2005, il annonce qu'il veut faire construire une grande mosquée au centre-ville de Montréal. [4]Les leader musulmans se sont opposés à ce projet étant donné qu'il serait financé par des pays théocratiques.
- En 2006, Anne Morisset,une caméramans, participait une conférence de presse organisée par l’imam Saïd Jaziri dans la mosquée Al-Qods. Quelqu’un lui refusé l'entrée, car elle ne voulait pas se couvrir la tête. Elle a refusé prétextant que ce n’est pas sa religion. Les responsables de la mosquée n’ont pas cédé. «Et je n’ai jamais reçu d’excuses », dit-elle.[5]
- Le 11 février 2006, il a organisé une manifestation pour protester contre les caricatures de Mahomet et la violence des islamistes, malgré la désapprobation de la plupart des imams montréalais.
- Le 20 mars 2006, quatre fenêtres de la mosquée Al-Qods ont été fracassées avec au moins sept pierres.
- Le 10 juin 2006, Pierre Brabant un chauffeur-livreur ivre de 34 ans, tente d'agresser l'imam Jaziri avec un couteau.[6]
- Le 22 juin 2006, l'imam Jaziri perd son statut de réfugié parce qu'il avait omis de révéler aux autorités canadiennes qu'il avait un dossier criminel en France et qu'il avait été expulsé en Tunisie.[7] Saïd Jaziri prétend avoir été emprisonné et torturé en Tunisie en 1994 pour «association illégale».[8] «Je peux être imam aux quatre coins du monde, ce n'est pas un problème, dit-il. Mais j'ai ma femme ici.»[9]
- Le 15 janvier 2007, un sondage Léger Marketing révèle que 1 % des québecois se disent fortement racistes ; 15 % des québecois se disent moyennement racistes ; 43 % des québecois se disent faiblement racistes ; 39 % des québecois se disent pas racistes du tout. Plusieurs communautés ont été étonnées d'apprendre qu'elles avaient une si mauvaise réputation. D'autres croient que c'est la preuve que le racisme existe au Québec. «Grâce à ce sondage, on peut enfin prouver qu'il y a du racisme envers les musulmans», lance Saïd Jaziri.[10]
- Le 29 janvier 2007, il réclame le congédiement du policier Philippe Gouin.« C'est normal de le demander, car on doit donner une leçon à cet agent et à tout le corps policier.»:[11]Cet agent-patrouilleur a écrit une chanson «Ça va faire, là» qui a pour but de à la fois encourager l'acculturation des immigrants et de rire des accommodements raisonnables.
- M.Jaziri réagit aux code de conduite de Hérouxville en le qualifiant de «code de répression».[12]
- «Il faut se mettre à l'écoute de la communauté musulmane. En se sentant bien traitée, elle intègre la mosaïque du pays. Nous sommes différents, oui, mais dans un même pays, et nous devons tous travailler dans l'intérêt de ce pays.»[13]
- «Au moins une personne par semaine se convertit dans ma mosquée et près de 90 % d'entre elles sont des femmes.»[14]
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