Saint-Léonard (Valais)

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Saint-Léonard (Valais)

Administration
Pays	Suisse
Canton	Valais
District	Sierre
Langue(s)	Français
Syndic / Maire / Président de commune	M. Claude-Alain Bétrisey
Code postal	1958
N° OFS	6246
Site Web	www.st-leonard.ch
Géographie
Latitude	46° 15' N
Longitude	7° 25' E
Altitude	498 m
Superficie	3,90 km²
Communes limitrophes	Icogne, Lens, Sierre, Grône, ...
Démographie
Population - Totale (année) - Densité	1922 hab. (2002) 492 hab/km²
Gentilé	Les léonardins
Localisation

Saint-Léonard est une commune du canton du Valais (Suisse), peuplée d'environ 2 000 habitants.

[modifier] Curiosité géologique

Le village possède le plus grand lac souterrain naturel d'Europe.

[modifier] Histoire

La première mention de Saint-Léonard date du XI^e siècle. Néanmoins le site est habité depuis l'Antiquité : un monument de pierre dans le vignoble d'Arsal, un anneau de bronze près de l'église ainsi que plusieurs tombes du premier et du deuxième âge de fer et de l'époque romaine ont été découvert sur le territoire communale.

Le nom de Saint Abbé Léonard, qui est devenu le patron de la paroisse, se lit dans le nécrologe de Granges. Au début du XII^e siècle, des bénédictins d'Aynai possédaient les deux prieurés d'Ayent et de Granges. Ces bénédictins obtinrent du Chapitre de Sion des droits au Mont de Lens et probablement aussi à Saint-Léonard. Ils y construisirent maisons et chapelle. C'est cela qui explique la croyance d'un prieuré attesté par la tradition.

Métralie, puis châtellenie, enfin commune, Saint-Léonard fait partie, au militaire, de la Grande Bannière de Sierre. Diverses familles nobles y avaient des biens. La communauté remonte à 1300. Le seigneur présidait le plaid où l'on traitait des intérêts de la localité et des affaires de la confrérie du Saint-Esprit.

Sur le pont de la Lienne, qui sépare encore aujourd'hui Saint-Léonard d'Uvrier, était installé un péage épiscopal. Ce point connut deux batailles sanglantes : en 1375, la défaite de d'Antoine de la Tour qui venait d'assassiner Guichard Tavelli, évêque de Sion; en avril 1840, après quelques jours de combats, la colonne du Bas-Valais, représentant le courant réformiste, commandée par Alexis Joris, y mit en déroute les Hauts-Valaisans, placés sous les ordres de Louis de Courten. Ce fut la fin de la première guerre civile suscitée par la révision constitutionnelle de 1839.