Saturnin Fabre
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Saturnin Fabre, né le 4 avril 1884 à Sens (Yonne), mort le 24 octobre 1961 à Montgeron (Essonne), était un acteur français. Sa famille paternelle était originaire du midi de la France (Var et Bouches-du-Rhône).
Il obtient un premier prix de Conservatoire et s'installe d'emblée comme le tonitruant au phrasé déphasé du cinéma français.
Il fut un des plus singulier seconds rôles du cinema français d'avant-guerre et après-guerre, dans la lignée de Jean Tissier et Julien Carette. Il occupe l'écran d'une manière tellement prodigieuse qu'il fait oublier les navets, pourtant nombreux, auxquels il participe.
Il a joué dans 79 films parlants au moins, sous la direction de 57 réalisateurs différents, pour la plupart prestigieux.
En 1948 il signe des mémoires parfaitement farfelus, sous le titre « Douche écossaise ».
Roland Granier vient de lui consacrer (Janvier 2006) une biographie enfin exhaustive, préfacée par Danièle Delorme (E.M.E, 40 Rue de Hanret, B-5380 Cortil-Wodon, Belgique, e-mail : info@intercommunications.be ).
Pour la comédienne Danièle Delorme, « Saturnin Fabre était un comédien halluciné ». Toujours selon elle, interwievée par Alexandre Moix, journaliste au Nouvel Observateur, « C'était un acteur baroque, certes, il y avait un grain de folie en lui. Mais il était furieusement intelligent, d'une grande lucidité... Il incarnait l'excès. »
[modifier] Filmographie
- 1937 : Les Dégourdis de la 11ème de Christian-Jaque
- 1937 : Ignace de Pierre Colombier
- 1938 : le Récif de corail de Maurice Gleize
- 1939 : les Otages de Raymond Bernard
- 1942 : La Nuit fantastique de Marcel L'Herbier
- 1946 : Un ami viendra ce soir de Raymond Bernard
- 1949 : Miquette et sa mère de Henri-Georges Clouzot
- 1953 : Carnaval de Henri Verneuil
- 1953 : l'Ennemi public n° 1 de Henri Verneuil
[modifier] Lien externe
![]() |
Portail du cinéma – Accédez aux articles de Wikipédia concernant le cinéma. |