Siège de Strasbourg
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Informations générales | |
Date | 23 août-28 septembre 1870 |
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Lieu | Strasbourg, France |
Issue | Victoire allemande |
Belligérants | |
Bade Wurtemberg |
France |
Commandants | |
Carl Wilhelm von Werder | Général Uhrich |
Forces en présence | |
40 000 | 17 000 |
Pertes | |
? | 17 000 prisonniers |
Guerre franco-prussienne | |
Batailles | |
Wissembourg – Forbach-Spicheren – Wœrth – Borny-Colombey – Strasbourg – Mars-la-Tour – Gravelotte – Metz – Beaumont – Noiseville – Sedan – Bellevue – Châteaudun – Coulmiers – Amiens – Beaune-la-Rolande – Orléans – Hallue – Bapaume – Villersexel – Le Mans – Lizaine – St-Quentin – Buzenval – Paris – Belfort |
Le Siège de Strasbourg eut lieu pedant la Guerre franco-allemande de 1870. Le siège se termina par la rédition de la forteresse de Strasbourg, le 28 septembre 1870.
Sommaire |
[modifier] Situation avant le siège
Après la Bataille de Frœschwiller-Wœrth, le Prince héritier Frédérique ordonna au général Carl Wilhelm von Werder de se diriger avec son armée vers la forteresse de Strasbourg. À l'époque, la forteresse de Strasbourg (avec celle de Metz) était considérée comme une des places les mieux défendues de France. L'armée de Werder était forte de 40 000 hommes du Wurtemberg et de Bade qui sont situées de l'autre côté du Rhin par rapport à Strasbourg. La garnison française était forte de 17 000 sous les ordres du général Uhrich, agé de 68 ans.
[modifier] Les premiers bombardements
Werder sait la valeur qu'aurait la capture de la ville, aussi il rejetta dans un premier temps l'option, plus humaine mais également plus longue, du siège qui aurait obligé les troupes affamées à se rendre. Au lieu de cela, il décida de passer à l'action dès le début en bombardant les fortifications et les civils qui se trouvaient à l'intérieur.Le 23 août les canons de siège allemands ouvrirent le feu, causant des dégâts considérables à la ville et à ses monuments. L'archevêque de Strasbourg alla rencontrer Werder pour le prier de cesser les bombardements et d'épargner la population civile. Il alla même demander à Uhrich de payer 100 000 francs chaque jour où Werder ne bombardait pas la ville. Uhrich refusa la proposition, mais bientôt Werder réalisa qu'il ne pourrait continuer de tels bombardements avec la quantité de munitions qui lui restait.
[modifier] Le siège
Werder continua à bombarder la ville en se concentrant sur certaines parties de fortifications. Les lignes de siège allemande se rapprochaient rapidement de la ville au fur et à mesure que les autres forteresse alentours étaient réduites à l'état de ruine. Le 11 septembre, une délegation de volontaires suisses entra dans la ville pour aider à évacuer les non-combattants. Cette délegation apporta la nouvelle de la défaite française lors de la bataille de Sedan, ce qui signifiait qu'aucun renfort n'allait ariver à Strasbourg. Le 19 septembre, les civils restés dans la ville demandèrent à Uhrich de capituler, mais il refusa, pensant qu'une issue favorable était encore possible. Cependant, le même jour, Weder lança une attaque et captura une des fortifications de la ville. Cet évênement commença à faire douter Uhrich de sa capacité à défendre la ville. Le 27 septembre, Uhrich commença des négociations avec Werder et la ville se rendit le jour suivant.
[modifier] Conséquences
La capitulation de Strasbourg permit aux forces de Werder de s'engager dans de nouvelles opérations, dans le sud-est de la France. Elle combatirent notemment à Belfort qui se rendit en novembre.
[modifier] Sources
- Howard, Michael The Franco-Prussian War New York, 1962
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