Super FX
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Le Super FX (ou GSU-1) est une puce électronique conçue par Argonaut en 1993 pour la console de jeux vidéo Super Nintendo. C'est probablement la plus connue des puces éditées pour cette machine. Integrée à la cartouche de jeu, elle permettait à la console de créer des mondes en 3D temps réel à base de polygones et de vraies textures (une première à l'époque), et pouvait également assister la console dans l'affichage de jeux en 2D (comme dans Super Mario World 2 : Yoshi's Island).
Cette puce, basée sur la technologie RISC et assimilable à un coprocesseur graphique, était cadencée à 10,5 MHz. Il fonctionnait en plus du processeur central de la console. Le premier jeu à l'utiliser fut Star Wing/Star Fox. Il affichait des centaines de polygones à chaque instant (à mettre en perspective face aux millions de polygones affichés par les consoles des années 2000).
À noter qu'une version améliorée, le Super FX 2 (ou GSU-2), est sortie en 1995. Celui-ci regroupait en fait deux Super FX cadencés à 10,5 MHz au sein de la même puce. Le Super FX 2 est souvent présenté comme fonctionnant à une vitesse de 21 MHz, qui était l'argument avancé par Argonaut pour le diférencier de la première version. La puissance de calcul peut en revanche être assimilée à un Super FX fonctionnant à 21 MHz.
[modifier] Jeux utilisant le Super FX
- Star Wing (Star Fox aux États-Unis)
- Dirt Racer
- Dirt Trax FX
- Stunt Race FX (Wild Trax au Japon)
- Vortex
[modifier] Jeux utilisant le Super FX 2
- Doom
- Super Mario World 2 : Yoshi's Island
- Winter Gold
- Star Fox 2 (terminé mais annulé)
- FX Fighter (terminé mais annulé)
- Elite (annulé)
- Super Mario FX (annulé)
[modifier] Liens externes
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