Sweet Sixteen
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[modifier] Synopsis
Dans la petite ville de Greenock en Écosse, Liam rêve de la famille qu'il n'a jamais eue. Entre son beau-père, dealer, qui ne pense qu'à ses petits trafics, et sa mère toxicomane, en prison, il est cerné.
Sa mère doit sortir de prison pour ses 16 ans et il se promet de la rendre heureuse, en lui offrant cette caravane située dans un décor sublime, mais comment trouver l'argent ?
Déjà, peu avant, les combines de ses copains ont amené des tas de problèmes, et Liam se sent à la limite, il devrait partir, quitter ce patelin, ses copains et leurs trafics mais il n'y arrive pas...
[modifier] Fiche Technique
- Réalisateur : Ken Loach
- Producteur : Rebecca O'Brien
- Scénario : Paul Laverty
- Dir Photo : Barry Ackroyd
- Musique : George Fenton
- Son : Ray Beckett
- Durée : 106 min
[modifier] Distribution
- Martin Compston : Liam
- William Ruane : Pinball
- Annmarie Fulton : Chantelle
- Michelle Abercromby : Suzanne
- Michelle Coulter : Jean
- Gary McCormack : Stan
[modifier] Distinctions
- Prix du Scénario au Festival de Cannes 2002
[modifier] Commentaire
Sweet Sixteen est une tragédie. Pas de douceur ici, pas de happy end non plus.
Comme dans la tragédie grecque, les jeux sont faits d'emblée, mais ici pas de lumière, tout se passe la nuit, dans l'ombre, ou au mieux dans la grisaille. Quand Liam rêve devant la clyde, on voit une certaine clarté au loin, mais là où est l'action, le soleil ne se montre pas. On n'est pas ici chez Sophocle, ces gens sont de petites gens et il n'y a aucun espoir de les voir échapper à leur condition.
L'espoir, notre héros est le seul à en avoir, le seul aussi (avec sa sœur Chantelle) à s'intéresser aux autres, ce qui le rend attachant malgré ses trafics et ses coups tordus.
Pourquoi Ken Loach s'acharne t-il sur ses héros ? Est ce sa façon de décrire l'Angleterre post Thatcherienne ?
