Taifa de Séville

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La Taifa de Séville fut un royaume (ou taifa) musulman puissant de la péninsule ibérique, dont la capitale était Séville, au Moyen Âge.

La Taifa s'étendait sur les provinces actuelles de Séville, Cádiz et Huelva, en plus d'une partie de l'actuelle province de Málaga : Teba, Cañete la Real, Archidona, Estepona, Ardales et Sierra de las Yeguas.

Après la conquête musulmane de la péninsule ibérique, Séville et Cordoue devinrent rapidement des villes très importantes de l'Europe. Le nom de Séville est d'ailleurs d'origine musulmane. Ils appelèrent la ville Ishbiliya (arabe أشبيليّة). Ce nom se déforma ensuite en Shbiya puis Sevilla.

1023 : Fondation de la taifa par Abú al-Qasim.

Celui-ci est l'ancêtre de la dynastie des Abbadides qui gouverna la taifa.

Règne de Abbad II.
Règne de Abbad III.

La taifa réussit à dominer toute l'Andalousie occidentale et la Murcie. Suite à de nombreux tributs qu'ils durent verser au roi de Castille, son pouvoir s'affaiblit. Elle demanda finalement l'aide des Almoravides .

1091 : Les Almoravides nommèrent un gouverneur et destituèrent le dernier roi abadí, Al-Mu'tamid.

Au XI^e siècle, Séville fut l'un des centres culturels les plus importants de Al-Andalus. Entre autres écrivains : Ibn al-Abbar de Almería, auteur de lettres; Abu Amir ibn Maslama; Abul Walid al-Himyari, antologiste de l'œuvre des deux précédents. L'émir Al-Mutadid était aussi poète. Lui et son fils Al-Mu`tamid furent initiés à cet art par le poète Abu Bakr ibn Ammar. Al-Mu'tamid fut l'ami intime de Abu Bakr Muhammad Ibn al-Ammar. La légende raconte que celui vainquit Alfonso VI aux échecs. Al-Mu'tamid fut l'amant de la future reine Itimad (Rumaykiyya). Il fut fait prisonnier et assassiné par ses propres alliés, les Almoravides.

Les enfants de Al-Mu'tamid, al-Rashid y al-Radi se remarquèrent également par leurs écrits.

Durant le règne des Almohades, furent construits la Giralda, les Alcázares royaux et San Marcos.