Talmont-Saint-Hilaire

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Talmont-Saint-Hilaire
Pays	France
Région	Pays de la Loire
Département	Vendée
Arrondissement	Arrondissement de Sables-d'Olonne
Canton	Canton de Talmont-Saint-Hilaire
Code INSEE	85288
Code postal	85440
Maire Mandat en cours
Intercommunalité
Latitude	46° 28' 05" Nord
Longitude	01° 37' 01" Ouest
Altitude	0 m (mini) – 57 m (maxi)
Superficie	89,53 km²
Population sans doubles comptes	5 363 hab. (1 999)
Densité	59 hab./km²

Talmont-Saint-Hilaire est une commune française, située dans le département de la Vendée et la région Pays de la Loire.

[modifier] Géographie

[modifier] Géologie

Le paléoestuaire du Veillon est essentiellement connu par son ichnofaune à traces tridactyles de dinosauriens bipèdes. Géologiquement situé dans un horizon infraliasique il s’inscrit entre le substratum cristallophylien et le Pliensbaschien transgressif.

Les empreintes, par milliers, se succèdent sur trois couches géologiques dont la puissance totale ne dépasse guère une dizaine de mètres. A la base, la première strate mesure moins de deux mètres d’épaisseur. C'est une brèche cimentée à petits graviers de quartz. L’observation de ces roches en lames minces montre la présence d’indices de sols de plaines alluviales tropicales. L’ensemble des études révèle qu’il s’agissait d’une zone plane avec des apports liés à la crue du fleuve.

Le second niveau de 2,50 mètres d’épaisseur est constitué d’une alternance gréso-marneuse . Les grès recèlent des traces de racines, des rides d’oscillation de l’eau (riplle marks) mais aussi des trémies de sels ou des fentes de dessications. Lors de sa formation, l’environnement était celui d’une lagune où le rôle du fleuve demeurait encore très important.

La troisième couche est constituée par un calcaire dolomitique argileux jaune plus ou moins coquiller connu sous le nom de « calcaire Nankin » . C’est le dernier étage présentant des traces de dinosauriens. Au sommet, divers éléments révèlent l’accumulation de cordons de tempêtes où la plage de fond de baie était très largement ouverte sur l’océan.

Il y a 204 millions d’années, à la limite du Rhetien (fin du Trias) et de l’Hettangien (début du Lias inférieur), la flore était essentiellement constituée d’une végétation de l’ordre des coniférales, révélant une certaine aridité du milieu, sans doute liée à la salinité. Des prélèvements et analyses d’échantillons ont permis d’identifier notamment quatre taxons de la famille des Cheirolépidiacées à savoir : Brachyphyllum bessonnatii - Hirmeriella airelensis - Pagiophyllum araucarinum - Pagiophyllum peregrinum.

L’étude des traces d'animaux (photographies, relevés….) permet de distinguer différents dinosauriens bipèdes dont: Eubrontes veillonensis, les Grallators olonensis et les Talmontopus Tersi. Le plus grand Eubrontes veillonensis atteignait environ 3 mètres de hauteur et avait une enjambée d'environ 1,20 mètres.

Pour en savoir plus, article de Marie-Claude Bakkal-Lagarde [1]

[modifier] Histoire

Terre donnée au XIe siècle par Guillaume le grand à Guillaume le chauve qui construisit un donjon.
Fortifiée par Richard Cœur de Lion.
Seigneurerie appartenant aux Mauléons, aux Thouars, puis puis donné au XVe siècle à Commynes par Louis XI.
Le château fut assiégé au XVIe siècle par Henri de Navarre, et son donjon fut démantelé au XVIIe siècle par Richelieu.
Le dernier seigneur de Talmont, Antoine-Philippe de La Trémoïlle, monta sur l'échafaud en 1794.
La ville garde le souvenir de Béatrix de Machecoul, dont la légende fit une ogresse.