The Secret of Monkey Island

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The Secret of Monkey Island
Éditeur	LucasArts
Développeur	LucasArts
Concepteur	Ron Gilbert (chef de projet) / Tim Schafer / Dave Grossman
Début du projet	{{{début du projet}}}
Date de sortie	1990
Licence	{{{licence}}}
Version	{{{version}}}
Genre	Aventure
Mode de jeu	Un joueur
Plate-forme	Amiga, Atari ST, DOS, Mac OS, Mega-CD
Média	disquettes, cd-rom
Langue	{{{langue}}}
Contrôles	clavier, souris
Évaluation	{{{évaluation}}}
Moteur de jeu	{{{moteur de jeu}}}

The Secret of Monkey Island (en français, Le Secret de l'Île aux Singes) est le premier volet de la série de jeux vidéo Monkey Island. Ce jeu a été publié en 1990 sur Amiga, PC, Atari ST et Macintosh, puis plus tard sur Mega-CD.

Sommaire 1 L'histoire 2 L'impact de ce jeu 3 Anecdotes, références, autres détails 4 Voir aussi

[modifier] L'histoire

L'action se déroule au XVI^e siècle, dans les Caraïbes, sur une île appelée Île de Mêlée. Guybrush Threepwood est un jeune homme dont le plus grand rêve est de devenir un vrai pirate. Mais afin d'accomplir ce rêve, il va devoir subir plusieurs épreuves et démêler bien des énigmes.

Au cours de ses aventures, Guybrush va rencontrer le gouverneur de l'île, Elaine Marley, et va tomber éperdument amoureux d'elle, malgré les difficultés qu'il a à la rencontrer du fait que son manoir est protégé par une meute de… caniches carnivores.

Ses péripéties vont mener Guybrush à s'échouer sur les rivages de l'Île aux Singes, une île mythique réputée très dangereuse, quasi-impossible à atteindre, et également impossible à quitter.

Enfin, Guybrush va avoir à affronter le terrible pirate fantôme LeChuck et son équipage. Ce pirate est, tout comme Guybrush, fou amoureux d'Elaine, et il l'enlève pour la forcer à l’épouser ; Guybrush va alors intervenir pour empêcher ce mariage.

[modifier] L'impact de ce jeu

Le Secret de l'Île aux Singes a indéniablement eu un impact très fort sur le monde du jeu vidéo. En effet, il marque à l'époque tout d'abord par ses graphismes somptueux : sur PC —— après une première édition en EGA — les images sont en 256 couleurs, et non pas en 16 couleurs comme la plupart des jeux de cette époque (l'Amiga et le Macintosh ayant des capacités graphiques bien supérieures aux PC de l'époque, leurs graphismes sont encore plus fins et détaillés que ceux de la version PC). La réalisation est digne d'un dessin animé : les décors ne sont pas statiques mais les feux brûlent vraiment en projetant des ombres, les lustres peuvent se balancer au plafond, etc.

De plus, ce jeu a énormément marqué les esprits par son humour omniprésent. Il est à la base de l'intrigue, et pour résoudre certaines énigmes, il faut avoir la même disposition d'esprit que les créateurs du jeu : pour traverser un canyon, rien de tel qu'utiliser un poulet avec une poulie au milieu sur une corde tendue… On retrouve aussi une caractéristique récurrente des Monkey Island : les combats d'insultes (qui furent d'ailleurs écrites par l'auteur de science-fiction Orson Scott Card).

Le Secret de l'Île aux Singes est, avec Indiana Jones and the Last Crusade, le premier jeu d'aventures créé par LucasArts qui a connu un grand succès public. Ils avaient été précédés par Maniac Mansion, Zak McKracken and the Alien Mindbenders et Loom d'excellente facture mais au succès plus restreint. Cette série sera longue avec des jeux devenus mythiques comme la série des Monkey Island, Sam and Max, Day of the Tentacle, Full Throttle, etc.

[modifier] Anecdotes, références, autres détails

• Le Scumm Bar fait référence au fameux système Scumm (Script Command Utility for Maniac Mansion). Le mot scum signifie en outre « crasse ».
• Le chien Spiffy du Scumm bar est crédité au générique. On peut d'ailleurs lui parler.
• Un pirate du Scumm bar fait de la publicité pour le jeu Loom, sorti à la même époque.
• Le logo sur la machine à grog de la boutique de Stan ressemble à celui de Coca-Cola. D'ailleurs, les boissons de grog sont modelées sur les versions de Coca-Cola : Grog, Grog Régime,
• Un fameux gag dans la forêt de l'île de Mêlée a provoqué un grand nombre d'appel à la hotline de LucasArts. En cliquant sur une souche d'arbre, Guybrush voyait un passage menant à des catacombes, puis essayant d'entrer, le jeu demandait d'insérer la disquette 22… le jeu original ne tenait que sur trois disquettes. Guybrush décide ensuite d'abandonner. Beaucoup de joueurs n'ont pas apprécié le gag et se sont plaints.
• Il est possible de "mourir" à deux endroits dans le jeu. La première fois, quand Guybrush est sous l'eau, il faut attendre 10 minutes (Guybrush prétend en effet pouvoir retenir son souffle dix minutes…) et il mourra asphyxié… les commandes changeront alors, et afficheront notamment "Flotte", "Pourrit" ou "Voir livre d'indices". La seconde fois, sur le haut sommet de l'île aux singes, on peut tomber de la falaise et voir un écran (non traduit, toujours en anglais) rappelant les game over des jeux Sierra de l'époque. Mais cette "mort" n'est que temporaire puisque Guybrush revient de sa chute grâce à un arbre à caoutchouc qui le propulse.
• Une commande cachée permet de "gagner" le jeu… mais cela ne sert à rien. C'est une parodie d'un secret que beaucoup de jeux d'aventure de l'époque partageaient.
• Un totem devant la tête de singe géant représente Sam et Max du jeu Sam & Max hit the road !.
• En s'échappant à plusieurs reprises de la cabane des indigènes, ceux-ci barricaderont de mieux en mieux la porte, jusqu'à ce qu'elle ne ressemble plus qu'à une lourde porte blindée électronique disant "ARMED".
• Outre la réplique "J'ai de beaux blousons en cuir à vendre" qui fait référence au jeu Indiana Jones et la dernière croisade, on peut trouver une coupe chez Lady Vaudou qui "est une vraie coupe de charpentier" qui fait référence au Graal du jeu. Guybrush prenait d'ailleurs l'apparence d'Indiana Jones en la ramassant dans la première démo du jeu.
• Le jeu propose deux fins assez distinctes. Néanmoins, celle où Guybrush coule son navire est considérée comme la plus correcte, car cohérente avec l'histoire de Escape from Monkey Island (c'est plutôt la faute à ce dernier, cependant).

[modifier] Voir aussi