Traité de Dijon
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Le traité de Dijon du 14 septembre 1513 mis fin à la tentative de conquête par les Allemands, Suisses et Franc-comtois du Duché de Bourgogne , et fut signé du côté suisse par Jacques de Watteville, avoué de Berne et du côté français par Louis II de la Trémoille qui réalisa une habile négociation.
Le traité prévoyait que:
- Le Roi de France rendrait ses terres italiennes au Pape (Ce qui était déjà fait avant la signature)
- Le Roi de France aurait à payer aux Suisses de Zurich, en deux termes, la somme de 400 000 écus d'or, dont 20 000 comptant, au moment où le siège serait levé.
- Le Roi de France s'engageait à régler les nombreuses dettes de la couronne de France auprès des Suisses.
- Louis XII renonçait solennellement à tous ses droits sur le duché de Milan, sur la seigneurie de Gênes, sur le comté d'Asti, et abandonnait le tout à Maximilien Sforza.
- Il désavouait formellement le concile de Pise et adhérait sans réticence au concile de Latran.
Louis XII refusa de ratifier ce traité, sous prétexte que le Général La Trémoille avait agi sans avoir reçu les pouvoirs suffisants (ce qui était faux) et que certaines clauses étaient attentatoires à sa royale majesté : l'abandon du duché de Milan et du comté d'Asti était tout à fait inacceptable. En fait il semble que Louis II de la Trémoille ait signé ce traité pour mettre fin au siège de Dijon en ayant bien conscience qu'il ne serait jamais ratifié par le roi mais en estimant que c'était la seule façon d'éviter la prise de la ville.
Les Suisses, les Allemands et les Franc-Comtois levèrent le siège en emmenant 5 otages (dont Philippe de Maizière neveu de Louis de la Trémoille qui attendirent en vain et dans de piètres conditions le versement des sommes promises. Leurs familles durent finalement payer elles-mêmes une rançon de 13 900 écus pour obtenir leur libération le 3 Octobre 1514.
[modifier] Bibliographie
Superbe texte de Philippe et Gilles Houdry
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