Tunnel ferroviaire du Mont-Cenis
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Le tunnel ferroviaire du Mont-Cenis (également nommé tunnel ferroviaire du Fréjus) relie Modane (France) à Bardonèche (Italie) dans le haut Val de Suse.
Le 31 août 1857, le roi Victor-Emmanuel II ordonne le début des travaux d'un tunnel ferroviaire. Les travaux sont conduits par l'ingénieur Germain Sommeiller. La première mine des travaux du tunnel du Mont Cenis a été tirée aux Fourneaux (Maurienne) le 31 août 1857. Symboliquement, le premier bloc arraché au mont Fréjus constitue la première pierre du pont de Culoz, déposée le 1er septembre 1857. Le tunnel est inauguré du 17 au 19 septembre 1871 : le convoi inaugural part de Turin pour rejoindre Modane où étaient basés le ministre des Travaux Publics Victor Lefranc en compagnies de Ferdinand de Lesseps. Une plaque aurait dû recevoir cette inscription : « Un travail herculéen a permis de forcer la porte des Enfers. »
Il fut utilisé l'hiver jusqu'en 1980 pour le transport par navette des automobiles, la N6 passant par le col du Mont Cenis étant coupée à cause de la neige. Ce service cessa avec la mise en service le 12 juillet 1980 du tunnel du Fréjus, qui offrit une liaison routière entre la France et l'Italie continue au cours de l'année. Le portail côté français fut au cours des travaux reculé de plus d'un kilomètre, la route d'accès au portail du tunnel routier passant sur le portail ferroviaire primitif. La longueur totale du tunnel passa ainsi de 12 233m à 13 636m. Il était à son ouverture le plus long tunnel ferroviaire au monde, et le resta jusqu'au 1er juin 1882, avec l'ouverture du tunnel du Gothard, long de 15 kilomètres.
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