Discuter:Ultra-léger motorisé
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L’U.L.M., au sens moderne du terme, -car les pionniers de l’aviation des années 1900 faisaient de l’U.L.M. sans le savoir- est apparu dans les années 80. Ils étaient, en ce temps là souvent issus de l’imagination de passionnés du vol moteur qui refusaient les contraintes étouffantes de l’aviation légère traditionnelle. Ces passionnés avaient pour but de construire des machines volantes légères, économiques et de construction facile, avec les matériaux que l’on pouvait se procurer dans les magasins de bricolages voisins ; principalement des tubes d’aluminium et de la toile genre Dacron.
Avec le succès et son extension, les aficionados du vol léger ont dû se structurer et créer une fédération pour répondre aux attaques des services officiels qui voyaient se développer ce sport de façon anarchique et voulaient imposer ses règlements. Aujourd’hui, la [FFPLUM] fédère une grande partie des adhérents du mouvement U.L.M. et a réussi à imposer, à force de dialogues avec les autorités, une base réglementaire, (que les pays voisins nous envient) qui, dans ce cadre, laisse assez de libertés aux pratiquants, tout en freinant la fuite en avant des partisans du toujours plus lourd, toujours plus vite, toujours plus de puissance moteur, toujours plus cher, qui est contraire à l’esprit U.L.M. et qui ferait, avec le temps, retomber le mouvement dans les filets des autorités et les contraintes de l’aviation légère traditionnelle.
Les ULM se divisent en cinq catégories, et sont soumis à des contraintes de poids, de nombre de passagers, de vitesse minimum et de puissance continue du moteur (puissance d’utilisation et non maximum qui peut aller jusqu'à 100 cv pour un biplace) En ULM, il n’existe que des monoplaces ou des biplaces. Les monoplaces ne peuvent pas dépasser plus de 300 kg de charge maximum au décollage avec un moteur de 60 cv, les biplaces 450 kg et 80 cv La charge alaire (le poids max de l’ULM divisé par la surface des ailes) doit être au maximum de 30 kg par mètre carré de voilure. Si cette limite est dépassée, la vitesse de décrochage (vitesse à laquelle l’aile n’est plus capable de porter) maximum doit être de 65 km/h. Les catégories sont :
- Les paramoteurs, qui sont des parapentes dont le pilote est équipé d’une cage sur le dos supportant un moteur entraînant une hélice. - Les pendulaires, les vrais ULM, qui sont des ailes delta (modernisées) montées sur un chariot où prennent place les passagers et où est installé le moteur. - Les multiaxes, qui sont de petits avions de formes traditionnelles. - Les autogires, qui sont une voilure tournante (rotor) montée sur un chariot où prennent place les passagers et où est installé le moteur. - Les dirigeables, qui sont des aérostats (plus légers que l’air) propulsés par un moteur et une hélice Il existe aussi des sous classes dans les trois premières catégories qui obéissent à des contraintes de poids (170 kg max) de puissance moteur (qui devient un moyen de propulsion auxiliaire) et est seulement monoplace.
Pour plus d’informations, visitez le site de la [FFPLUM]
A intégrer après avoir chercher si pas de copyright. J'ai paxs trouvé mais ça fait pas texte original ... Tipiac 28 déc 2004 à 18:03 (CET)
