Valentin (gnostique)
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Valentin (en latin Valentinius), né à Phrébon en Égypte au IIe siècle, est un chrétien gnostique, déclaré hérétique comme tous les gnostiques par l’Église catholique.
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[modifier] Biographie
Le maître gnostique Valentinius était candidat pour être évêque de Rome en 143. Le lit du mariage occupe une place centrale dans sa vision de l'amour chrétien, ce qui est contraire à l'ascétisme du christianisme traditionnel. Stephan A. Hoeller écrit à ce sujet : « Outre le baptême, la confirmation, l'eucharistie, l'ordination et l'extrême-onction, Valentinius mentionne deux autres sacrements mystérieux qui sont le rachat (apolytrosis) et la chambre nuptiale ».
[modifier] Doctrine
Comme pour tous les gnostiques, ses thèses sont connues par les hérésiarques qui les ont combattu, dont Irénée de Lyon, donc de façon parcellaire et probablement très déformée.
Comme les autres gnostiques, Valentin croît à l’âme, à son immortalité et à la transmigration des âmes, ce qui en fait un platonicien. Il considère que le libre arbitre n’existe pas, et donc que faire le Bien ou le Mal est indifférent. La destinée de l’homme est inscrite dans les astres, et que (selon ses termes) même dans la fange, une beauté reste belle. Il propose néanmoins de purifier l’âme par la consommation de la matière terrestre, jusqu’à épuisement (selon Onfray). La mesure dans la sexualité est proscrite, l’inceste permis.
[modifier] Voir aussi
[modifier] Article connexe
[modifier] Sources
- Michel Onfray, Contre-histoire de la philosophie, vol. 2 : Le christianisme hédoniste, Grasset, Paris, 2006, 342 p., p 59-62