Willy (écrivain)

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Willy, de son vrai nom Henry Gauthier-Villars, est un écrivain français né en 1859 et mort en 1931.

[modifier] Biographie

En 1893 à Châtillon-Coligny (Loiret), il épouse la romancière Colette. Le couple s’installe à Paris quai des Grands-Augustins, dans la garçonnière d'Henry, au-dessus de la maison d'édition familiale, et mène une vie mondaine.

Il est un des hommes les plus en vue de la vie parisienne : boulevardier, écrivain polisson, critique musical, un homme qui signe une centaine d'ouvrages (dont les six premiers romans de Colette) et qui n'en avait peut-être pas écrit cent lignes en tout.

Il vend les droits des Claudine à ses éditeurs, sans même la prévenir. Colette ne lui pardonnera jamais. Elle-même dira de ce personnage étonnant : « Je le trouve d'une taille, et d'une essence, à inspirer et à supporter la curiosité. Ce qu'il faudrait écrire, c'est le roman de cet homme-là. » Il est à noter qu'Erik Satie s'opposa en duel à Willy.

En 1900 paraît donc Claudine à l'école, premier volet des aventures d'une jeune provinciale en quatre volumes qui porteront tous l'unique signature de Willy, alors que c'est Colette qui est l'auteur principal. Le 1^er mai 1905, le couple se sépare.

Accessoirement, Willy a écrit la préface de La Négresse blonde de Georges Fourest aux éditions José Corti.

[modifier] Bibliographie

Ouvrages de Willy

• La maîtresse du prince Jean
• Le mariage de Louis XV
• Le petit roi de la forêt
• Rythmes et rires
• Le Roman d'un jeune homme beau
• Jeux de prince

Ouvrage sur Willy

• Willy, Colette et moi, Sylvain Bonmariage, Anagramme, Paris, 2004 (réédition)

[modifier] Citations

• Il ne faut pas poèter plus haut que son luth.
• La dot est un présent fait au futur pour dissimuler l'imparfait.
• La résistance amoureuse consiste à reculer pour mieux sursauter.
• Le monde est à ceux qui se lèvent tôt, le demi-monde à ceux qui se couchent tard.
• Les contraires s'attirent, les extrêmes se couchent.
• Un financier digne de ce nom ne va pas à la Bourse, il y «vole».
• Un nu bien fait n'est jamais perdu.
• Une femme vous pardonne plus aisément de la faire tomber que de la laisser choir.