École nationale supérieure des mines de Saint-Étienne
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L'École nationale supérieure des mines de Saint-Étienne | |
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Fondation | 1816 |
Type | École publique |
Localisation | Saint-Étienne, France |
Directeur | Robert Germinet |
Niveau | bac+5 à bac+8 |
Site web | Ecole des mines |
L'École nationale supérieure des mines de Saint-Étienne (ENSM SE) est une école d'ingénieur française à vocation généraliste.
Sommaire |
[modifier] Histoire
À la chute du Premier Empire en 1815, le traité de Vienne sépare la Sarre et la Savoie de la France, la privant ainsi des écoles pratiques des mines de Geislautern et Pesey alors qu'à l'aube de la révolution industrielle, le pays à de grand besoin de cadres pour l'extraction de la houille. Le 2 août 1816, Louis XVIII produit une ordonnance royale portant création d'une école de mineurs à Saint-Étienne, alors en plein essor grâce à ses mines de charbon.
L'école s'établit d'abord dans un petit bâtiment place Marengo, avec à sa tête Louis-Antoine Beaunier. La première promotion en 1819 ne comprend que huit élèves, dont Benoît Fourneyron est le major de promotion. Le 7 mars 1831, une nouvelle ordonnance royale donne à l'établissement le statut d'école d'ingénieur. Rapidement, les locaux s'avèrent mal adaptés face à la croissance des promotions. En 1848, les Frères des écoles chrétiennes cèdent leur domaine sur la colline de Chantegrillet où l'école déménage. Mais les travaux miniers altèrent les bâtiments et un nouveau bâtiment destiné à accueillir l'école est construit à partir de 1924 à l'emplacement actuel situé cours Fauriel. En 1927 l'école rejoint ses nouveaux locaux — on la surnomme depuis la « grande dame du cours Fauriel ».
En 1992, l'école devient un établissement public national à caractère administratif. En 1994, une partie rénovée des anciens locaux de Manufrance situés à quelques pas est annexée. En 2002, l'école prend le tournant de la microélectronique avec la création de son 5e centre d'enseignement et de recherche : le Centre microélectronique de Provence Georges Charpak. En 2003 l'école franchit le cap des 1000 élèves. La première année du cursus Ingénieur civil des mines compte 130 élèves. En 2004 l'école crée son 6e centre de formation et de recherche, consacré à l'Ingénierie de la santé.
[modifier] L'école aujourd'hui
Aujourd'hui, l'École des mines de Saint-Étienne est devenue l'une des école d'ingénieur les plus reconnues de France, c'est par ailleurs une école d'application de la prestigieuse École Polytechnique. Elle a été dernièrement (été 2006) classée quatrième école de France par le magazine Challenges, derrière l'X, les Mines de Paris, mais devant Centrale Paris. Pour y entrer, il faut passer par les classes préparatoires aux grandes écoles et réussir le concours commun Mines-Ponts. Une formation par alternance en Génie Industriel (ISTP) est aussi proposée aux étudiants provenant des BTS et IUT, qui composent chaque année une promotion d'une centaine d'élèves. Une formation ISMEA est aussi à Gardanne, proposée pour former des ingénieurs spécialisés en microéléctronique. Les centres de recherche intégrés à l'école permettent de dispenser des formations de qualité dans des domaines aussi variés que les matériaux, la mécanique, les procédés, l'énergétique, l'informatique, l'environnement, l'ingénierie, la microélectronique, la finance et l'ingénierie de la santé.
[modifier] Ancien directeur
[modifier] Anciens élèves
- Benoît Fourneyron : inventeur de la turbine hydraulique
- Jean Baptiste Dieudonné Boussingault : père de la chimie agricole
- Jules Garnier : découvreur du nickel en Nouvelle-Calédonie
- Henri Fayol : fondateur de l'Ecole scientifique du travail (fayolisme)
- Christian Brodhag : Délégué interministériel au développement durable ; il fut successivement attaché de recherche (1978), chargé de mission (1981), maître de rechreche (1999) puis directeur de recherche (2004) à l'ENSM SE.
[modifier] Voir aussi
[modifier] Liens externes
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