Armée japonaise
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L'armée japonaise avait depuis 1945 un statut particulier. En raison de l'article 9 de sa Constitution, issue de la défaite dans la guerre du Pacifique face aux États-Unis et autres Alliés, « le Japon renonce à jamais à la guerre en tant que droit souverain de la nation ». En d'autres termes, le Japon n'a en théorie pas le droit d'avoir une armée.
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[modifier] Historique aprés la seconde guerre mondiale
Or en 1954, le gouvernement a tout de même décidé de créer une force défensive nommée « Forces Japonaises d'Autodéfense » (自衛隊, Jieitai, Japan Self-Defense Forces ou JSDF) afin de parer à toute menace.
Un pacte lie le Japon et les États-Unis. Ce sont en théorie ces derniers qui assurent la protection de l'archipel nippon. Ainsi l'armée américaine a établi plusieurs bases dans le pays dont les plus importantes sont sur l'île d'Okinawa.
En 1992, pour la première fois depuis 1945 et la fin des campagnes du Pacifique, des militaires Japonais sont déployés en mission à l'étranger en tant que casques bleus au Cambodge.
En 2003, pour la première fois depuis 50 ans, le Japon a envoyé des troupes dans une zone de combat, en Irak, participant, uniquement dans un but humanitaire et de reconstruction, à la coalition militaire menée par les États-Unis.
Le vendredi 15 décembre 2006, le Japon s'est doté d'un véritable ministère de la défense, succédant à l'Agence de Défense le mardi 9 janvier 2007. Cette évolution est intervenue après le vote de la Chambre des députés et du Sénat, favorables à ce projet de loi. Fumo Kyuma, l'actuel secrétaire d'Etat qui dirigeait l'Agence de Défense, devient ainsi ministre de la défense. Cette création à pour principal but de donner au Japon les outils pour une action politique internationale, et l'éventuelle participation dans des opérations de maintien de la paix.
[modifier] Forces Japonaises d'Autodéfense
Celles ci comptait environ 240 000 hommes (chiffres 2006) et était organisée en 3 composantes :
- La Force maritime d'auto-défense (海上自衛隊, Kaijō Jieitai, Marine Japan Maritime Self-Defense Force ou JMSDF)
- 44 000 hommes - 16 sous-marins - 9 frégates - 44 destroyers
- La Force aérienne d'auto défense (航空自衛隊, Kōkū Jieitai, Japan Air Self-Defense Force ou JASDF)
- 45 600 hommes - 300 avions de combat
- La Force terrestre d'auto-défense (陸上自衛隊, Rikujō Jieitai, Japanese Ground Self-Defense Force ou JGSDF)
- 148 000 hommes - 1 000 chars
[modifier] Budget de la défense
En raison de sa constitution « pacifiste », le Japon limite ses dépenses militaires au seuil symbolique de 1 % de son PNB depuis 1974.
La Japan Defense Agency (JDA) a néanmoins le quatrième budget de la Défense au monde. En 2006, le budget est à hauteur de 32 milliards d'euros. Cela correspond à environ 267 euros par habitant, soit environ la moitié de l’effort consenti par chaque français.
[modifier] Répartition moyenne du budget
L’effort de défense ne porte pas prioritairement sur les équipements comme dans les autres nations. Ceci reflète notamment le fait qu’il ne s’agit pas d’une armée mais de « forces d’autodéfense » - sans capacité de projection (à l'exception de trois grands bâtiments de débarquement de classe Ozumi).
A noter l’importance du poste « Bases » dans le budget, c’est à dire la contribution de la JDA au fonctionnement des bases américaines sur le sol japonais et la faiblesse relative du poste Recherche et développement.
- Maintenance : 19 %
- Infrastructure : 3 %
- R&D : 3 %
- Equipement : 18 %
- Bases : 10 %
- Personnel : 45 %
- Autres : 2 %
Le Japon était en 2005 le 23e importateur mondial d’armement avec une moyenne de 280 millions de dollars par an. Il est le premier client de l’industrie aéronautique et spatiale des États-Unis.
Il faut signaler que le Japon, de par sa constitution, n’autorise aucune exportation d’armement. L’industrie Japonaise tente de faire changer cette politique depuis la fin des années 1990, pour l’instant sans succès.
[modifier] Voir aussi
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[modifier] Liens externes
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