Aycelin de Montaigut
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La famille Aycelin de Montaigut (ou Montaigu, ou Montagu) est une famille originaire de Glaine-Montaigut. D’origine modeste, elle s’éleva grâce à l’Église, s’allia à la famille de La Tour d’Auvergne et s'est éteinte dans la maison de Montaigu-Listenois.
Armes De sable, à trois têtes de lion arrachées d'or, lampassées de gueules
[modifier] Historique
La première apparition d’un membre de la famille est celle de P. Anselinus comme témoin en 1207 du traité entre Guy II comte d'Auvergne et Robert son frère évêque de Clermont. Apparaissent également en 1257 Albert Aycelin, chantre de l’église de Billom, qui aida à résoudre un différent entre Robert comte d’Auvergne et Hughes abbé de Monlieu et en 1261 Robert Aycelin qui cède une dîme qu’il détenait à Peschadoires. En 1269 Magister Petrus Aycelini est nommé procurateur comme dans la défense de vassaux d’Alphonse de Poitiers contre les prétentions du comte de Rouergue.
1. Pierre Ier Aycelin
2. Pierre II vivant à Paris en 1280 avec N. Flotte fille d’un damoiseau d’Auvergne et se qualifiant de seigneur de Broussolière ou Bressolie. Pierre eut neuf enfants dont le lien familial avec N. Flotte n’est pas clair compte tenu des grandes différences d’âge entre les uns et les autres. Pour certains (Père Anselme Pierre de Guibours) N Flotte aurait pu être la sœur de Pierre Flote, chancelier de France .
Enfants :
Quatre filles furent placés au couvent, la cadette épousa Evrard de Chalançon.
Jean-Aubert Aycelin de Montaigut abbé de l’église de Clermont achète en 1307 pour 3 000 livres à Jeanne de Beaujeu, femme de Jean de Dreux, chambrier de France, la seigneurie de Châteldon (Puy de Dôme). Une charte assez curieuse se trouve dans l'histoire de la maison de Dreux par du Chesne (p. 285) d'où il semble résulter que Philippe le Bel, à titre de suzerain, consentit à ratifier cette transaction seulement après une augmentation de prix de 2 000 livres, qu'il dut certainement s'approprier. Il devint évêque de Clermont et mourut le 15 juin 1308.
Hugues Aycelin Montaigut : Dominicain connu sous le nom d’Hugues de Billom
Hugues et Gilles furent probablement à l’origine de la fortune de la famille.
3. Guillaume I (ou Albert) Aycelin achète le château de Montgilbert (Allier) vers 1280/1290 et en 1295 la terre de Montaigut située près de Billom. Épouse Alix du Breuil dont le tombeau classé monument historique se trouve dans l’église Sainte-Anne, Le Breuil (Allier). Leur fils Aubert fut évêque de Clermont de 1307 à 1328
4. Gilles Ier, seigneur de Montaigut, du Breuil, de Montgilbert, de Châteldon. Épouse Blanche du Chasteau ou du Chastel-Montagne, dame de Saligny fille de Hugues chevalier seigneur de Saligny. Il hérite du château de Châteldon en 1309 de son oncle Gilles Aycelin de Montaigu chancelier de France et archevêque qui l’avait hérité lui-même de son frère Jean Aubert Aycelin de Montaigu évêque de Clermont. En février 1309 est octroyée par Philippe le Bel une charte par laquelle «les chasteaux de Castel-Odon et du Breuil (qu’il détenait de sa mère Alix du Breuil), qu'il tient en fief du sire de Bourbon, « assis ès frontières du royaume vers Lyon », ne pourront être désormais vendus et transportés qu'en mains souveraines. En novembre 1318 il reçoit l’ordre de se trouver à Clermont-Ferrand « à la quinzaine de saint André en bon équipage d'hommes et de chevaux ». Il s'agit de l'expédition que fit en Artois le comte d'Auvergne pour secourir Mahaut, fille et héritière de Robert II d'Artois, tué à la bataille de Courtrai. Devenu par les héritages de ses deux oncles un des plus puissants seigneurs du royaume, Gilles Ier, porta à son comble la fortune de sa famille en obtenant pour son fils Gilles II la main de Mascaronne de la Tour d’Auvergne. Gilles Ier mourut en 1325, laissant son fils unique héritier de ses vastes domaines. Sa fille Marguerite avait épousé en 1314 Bertrand Ier de La Tour d’Auvergne seigneur d' Olliergues. Le tombeau, classé, de Marguerite morte en 1332 se trouve dans l'église d'Olliergues
5. Gilles II seigneur de Châteldon épouse Mascarronne de La Tour d’Auvergne. Fille de Bernard VI et de Béatrix de Rodez ; les accordailles eurent lieu à Paris le 14 février 1308 en présence des pères des futurs époux, de Gilles Aycelin, l'archevêque, d'Albert Aycelin, évêque de Clermont, de Robert, comte d'Auvergne, et d'Hugues de Vissac, père d'Étienne, chancelier de France, précédant de neuf ans le mariage qui fut célébré à Châteldon en 1317, au milieu de grande compagnie où nous relevons Bernard de la Tour, seigneur d'Olliergues ; et Hugues de Chalençon, chantre de l'église de Clermont. En 1344 autorisation par Philippe de Valois (Philippe VI) d'établir un marché par semaine en sa ville de Castel-Odon (Châteldon). C'est encore à Gilles II que l'on attribue la construction de l'enceinte de Châteldon devant la menace anglaise de jour en jour plus menaçante depuis la bataille de Crécy (1346). La ville fut frappé par la peste en 1348, il ordonna une procession expiatoire : lui-même se mit en tête, pieds nus, la corde au col, en chemise, un cierge à la main. Il fut fait prisonnier à Poitiers et dut payer pour sa rançon 942 moutons d’or que lui en remboursa en partie, en considération de ses services, le duc de Berry. En 1359 il prend part à la campagne de Gascogne contre le roi Charles II de Navarre accompagné de 26 chevaliers, 129 écuyers et 46 archers à cheval. Gilles II mourut pendant cette campagne.
Mascarronne de La Tour d’Auvergne était la tante de Guy de La Tour d’Auvergne (1320-1375) qui épousa Marthe Roger de Beaufort. Elle était la nièce du pape Clément VI et son frère fut le pape Grégoire XI. C'est pourquoi on qualifie parfois ses deux fils comme neveux du Pape alors que cette appellation qualifie les membres importants du clergé par similitude avec les "cousins du Roi"
Enfants :
Pierre Aycelin de Montaigut évêque duc de Laon lien
Gilles Aycelin de Montaigut archevêque de Thérouanne
Mascaronne mariée en 1367 à Randon, dernier vicomte de la première maison de Polignac
Blanche mariée à Jean de Vissac seigneur d’Abrenc
Guillaume qui épousa Dauphine de Montboissier fille d’Héracle II seigneur de Montboissier, Aubusson et du Monteil et d‘Agnès de Chatelperron d’où Mascaronne née vers 1350 morte le 3 mai 1410 qui épousa en 1367 Randon de Polignac
Bernard Aycelin de Montaigut. Seigneur de Châteldon et de Montgilbert - dit le Griffon de Montagu. Il fut un des compagnons de Louis II de Bourbon dit le Bon et un des premiers chevaliers de l’ordre de l’Espérance (ordre éphémère dit de Notre-Dame de Bourbon ou du Chardon dont la devise était « Espérance » créé par Louis II mais qui ne lui survécut guère et dont Du Guesclin fut membre). Il dota Châteldon d’une halle, d’une maison de justice et d’un moulin banal. Il mourut en 1373 et sa veuve Jeanne de Bourbon-Clacy fille d’un bâtard de Louis Ier se remaria avec Guillaume de Mello laissant à Gilles, son oncle cardinal de Thérouanne, le fils unique de Bernard, Louis Aycelin de Montaigut qui fut le premier à ajouter à son nom celui de Listenois. Il participa à l’expédition menée par Louis II à Tunis (1391) et fut gouverneur du Nivernais (1421-1427). Il eut une seule fille de sa femme Marguerite de Beaujeu, Isabeau marié en 1410 à Jean de Vienne (mort 1430) petit-fils de l’illustre amiral. Ils eurent un fils Philippe de Vienne qui épousa Péronnelle de Chazeron et mourut en 1460.
[modifier] Bibliographie
- Aubert de La Faige, G. E. Le Testament de Gilles Aycelin de Montaigu, archevêque de Narbonne Riom : U. Jouvet, 1898
- Aubert de La Faige, G. E. Notes sur Châteldon Moulin Impr Etienne Auclaire 1892 (brochure anonyme)
- Champomier, J. La Famille Aycelin de Montaigut-Listenois, note historique Clermont-Ferrand : Impr. de G. Mont-Louis, 1887
- Mc Namara Ann Gilles Aycelin The servant of two masters Syracuse press 1970
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