Poitiers
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Poitiers | |
{{{image}}} | |
Pays | France |
Région | Poitou-Charentes (chef-lieu) |
Département | Vienne (préfecture) |
Arrondissement | Poitiers (chef-lieu) |
Canton | Chef-lieu de 7 cantons |
Code Insee | 86194 |
Code postal | 86000 |
Maire Mandat en cours |
Jacques Santrot 2001-2008 |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Poitiers |
Latitude Longitude |
|
Altitudes | moyenne : 75 m minimale : 65 m maximale : 144 m |
Superficie | 4 211 ha = 42,11 km2 |
Population sans doubles comptes |
87 012 hab. (2004) |
Densité | 2 037 hab./km2 |
Gentilé | Poitevins, Poitevines |
Site | www.mairie-poitiers.fr |
Poitiers (en poitevin-saintongeais Poetae) est une commune française, chef lieu du département de la Vienne et de la région Poitou-Charentes.
Ses habitants sont appelés les Poitevins (comme pour le Poitou) ; on utilise parfois Pictaviens, un gentilé savant formé au XIXe siècle.
Devise de la ville : « Sainte, saine et savante.»
Sommaire |
[modifier] Géographie
[modifier] Situation
La ville de Poitiers est située sur le Seuil du Poitou, passage peu élevé entre le Massif armoricain à l'ouest et le Massif central à l'est. Elle se trouve à quelques kilomètres (Ligugé) de la "veine granitique" qui symbolise le point géographique du Seuil du Poitou. Il s'agit donc d'une voie de passage facile entre le Bassin parisien et le Bassin aquitain, à 340 km au sud-ouest de Paris, 180 km de Nantes et à 220 km de Bordeaux. Au site favorable s'ajoute donc une position privilégiée sur une route commerciale et militaire.
[modifier] Site
Le site de Poitiers est un vaste promontoire en spatule enserré entre les vallées de la Boivre et du Clain, qu'il domine d’une cinquantaine de mètres de haut. Il est également entouré de puissantes falaises, creusées par les rivières.Ce promontoire est relié au plateau par un pédoncule étroit, au lieu-dit la Tranchée. Il tire son nom du fossé creusé pour couper ce passage et isoler ainsi Poitiers du pays environnant. Le premier creusement daterait de l’oppidum gaulois, et il fut maintenu jusqu'au XVIIIe siècle. L'aspect défensif du site est donc prépondérant, mais son intérêt provient également d'une vaste superficie (2,3 km sur 1,3 km, soit 250 ha) très facilement défendable, jusqu'à l'invention de l'artillerie du moins. Ces deux caractères, étendue et facilité de la défense, ont fait que le site de la ville n'a pas été déplacé à l'époque romaine, comme cela est souvent arrivé (Alésia, Lutèce). Ce vaste espace permettait en outre de faire pâturer les troupeaux à l'abri, puis à partir du Moyen Âge, d'aménager des jardins potagers et des vignes.
Les rivières étaient franchies sur des gués entretenus, sur les sites des actuels pont Joubert et pont Saint-Cyprien. En cas de siège, ils étaient démolis.
Actuellement, la ville de Poitiers s'étend sur le plateau de part et d'autre des vallées, notamment en direction de l'est (campus universitaire, centre hospitalier, zones commerciales et d'habitation) et du Nord (technopole du Futuroscope).
[modifier] Histoire
Pour un article plus détaillé, voir Histoire de Poitiers.
Poitiers a laissé son nom à trois grandes batailles :
- La première bataille de Poitiers 507 est la moins connue. Elle fut remportée par Clovis Ier sur Alaric II roi des Wisigoths (au lieu appelé Campus Vogladensis) au nord de Poitiers.
- La bataille de Poitiers en 732 avec la victoire des Francs dirigés par Charles Martel sur les troupes Maures et leurs alliés;
- La bataille de 1356, qui eut lieu à Nouaillé-Maupertuis près de Poitiers, avec la victoire des Anglais commandés par le Prince noir contre les Français du roi Jean le Bon.
(Voir l'article Poitou pour les autres batailles du Seuil du Poitou).
[modifier] Antiquité
La ville existait déjà à l'arrivée de César, sous la forme d'un oppidum celte nommé Lemonum, terme qui serait issu du gaulois « Lemo- » Orme. La cité prit ensuite le nom définitif de Poitiers, en rapport avec le peuple des Pictons. Les Romains l'aménagèrent au Ier siècle de notre ère, la dotant d'arènes, de plusieurs thermes, d'aqueducs, le tout donnant un statut de premier plan à la ville.
Il est probable qu'au second siècle de notre ère, la ville fut la capitale de la province d'Aquitaine.
À la fin du IIIe siècle, une épaisse muraille construite à la hâte ceint la ville, qui est réduite au sommet du promontoire.
Saint Hilaire évangélise la ville au IVe siècle. Les fondations du baptistère Saint-Jean datent de cette époque.
Voir aussi Vestiges archéologiques de Poitiers
[modifier] Moyen Âge
À l'époque médiévale, Poitiers tire parti de son site défensif, et de sa situation géographique, loin du centre du pouvoir franc. Siège d'un évêché depuis le IVe siècle, la ville est également la capitale du comté du Poitou, dont les comtes dirigent une importante principauté regroupant le Poitou et l'Aquitaine.
Au IXe siècle, le nom de Grand-rue apparait dans les chartes. C'est la plus ancienne trace d'un nom de rue conservée en Europe. Cette rue correspond à la ligne de plus faible pente, et donc la moins fatigante, pour monter du gué (actuel pont) Saint-Joubert au plateau, et elle est un itinéraire remontant à l'Âge du Fer. Grossièrement orienté est-ouest, il servit d'axe decuman au quadrillage orthogonal des rues à l'époque romaine. C'est également au IXe siècle que l'abbé Mellebaude fait construire l'hypogée des Dunes.
Aliénor d'Aquitaine fit construire une nouvelle muraille au XIIe siècle longue de 6 000 mètres, enserrant tout le promontoire. Elle accorda une charte communale à la ville en 1199, et le premier beffroi d'Europe fut construit. Elle fit également des travaux au palais des comtes-ducs et construire un nouveau marché.
La route de Saint-Jacques-de-Compostelle passant par Poitiers, la ville accueille de nombreux pèlerins, qui y font halte pour vénérer les reliques de sainte Radegonde ou de saint Hilaire.
Au XIVe siècle, la ville échoit en apanage au troisième fils de Jean II le Bon, le duc de Berry (commanditaire des Très riches heures du duc de Berry). Il embellit le palais médiéval des comtes de Poitiers, en y aménageant notamment le donjon (dit tour Maubergeon).

Pendant les heures les plus noires de la guerre de Cent Ans, la ville accueillit le Parlement royal en 1418. C'est également à Poitiers que Jeanne d'Arc fut examinée en 1429 avant de recevoir le commandement de l'ost royal. Profitant de la faveur royale et de la présence de nombreux érudits parisiens exilés, Poitiers obtient la création d'une Université en 1431. Celle-ci compte 4 000 étudiants à la fin du XVe siècle.
[modifier] Du XVIe siècle à nos jours
La ville s'assoupit à la Renaissance. De fait, peu de changements ont lieu à cette époque dans le tissu urbain, à part le percement de la rue de la Tranchée, et la construction de ponts qui remplacent les anciens gués. Quelques hôtels particuliers sont construits à la Renaissance : hôtels Jean Baucé, Fumé, Berthelot, notamment.
Les poètes Joachim du Bellay et Pierre Ronsard sympathisent à l'Université de Poitiers, avant de monter à Paris.
La ville tire sa prospérité essentiellement de ses fonctions administratives : justice royale, évêché, monastères, et l'intendance de la généralité du Poitou. C'est d'ailleurs de l'intendance que viennent quelques évolutions à la fin du XVIIIe siècle : le vicomte de Blossac, intendant de 1750 à 1784, fait aménager un jardin (voir espaces verts de Poitiers) à la française. Il fait également abattre la muraille d'Aliénor d'Aquitaine et aménager des boulevards sur leur emplacement.
Au XIXe siècle, de nombreuses casernes sont construites, faisant de Poitiers une ville de garnison. La gare est construite dans les années 1850 et sera bombardée lors de la Seconde Guerre mondiale, le 13 juin 1944.
[modifier] Démographie
1936 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
44 269 | 52 681 | 62 178 | 71 129 | 81 313 | 79 350 | 78 894 | 83 448 | 87 400 | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Nombre retenu à partir de 1962 : Population sans doubles comptes |
[modifier] Économie et transports
Poitiers est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de la Vienne. Elle gère l’aéroport de Poitiers.
- Technologies de pointe et recherche scientifique (Futuroscope)
- Aéroport de Poitiers-Biard
- Les transports en commun à Poitiers
- Ligne à grande vitesse Poitiers-Limoges
[modifier] Culture
Poitiers est classée ville d'art et d'histoire.
[modifier] Médiévaux
- Architecture religieuse
La ville de Poitiers, aujourd'hui encore surnomée la « ville aux cent clochers », compte de nombreuses églises.
-
- Église Sainte-Radegonde de Poitiers, qui faisait partie de l'abbaye Sainte-Croix, le premier couvent de femmes fondé en Europe par la reine Radegonde, épouse de Clotaire Ier, roi des Francs ; Elle comporte un portail gothique flamboyant, en opposé à son architecture globalement romane. Le chœur de l’église est recouvert de fresque. Dans la crypte se trouve le tombeau de la sainte-reine. C'est un lieu de pélerinage.
- Église Saint-Hilaire le Grand ; Etape sur les Chemins de Compostelle depuis le 12e siècle, l'église Saint-Hilaire le Grand est inscrite, à ce titre, au Patrimoine Mondial de l'UNESCO. Construite au XIe siècle sur les vestiges d'une nécropole gallo-romaine, l'église du célèbre évêque poitevin Hilaire offre un chœur et un transept romans d'une hauteur impressionnante et d'une grande luminosité. Remarquable par l'équilibre des volumes, le déambulatoire de Saint-Hilaire ouvre sur quatre chapelles ornées de peintures murales romanes représentant une des premières scènes peintes de l'Apocalypse.
Toute la voûte de la nef et une grande partie des murs de cette nef ont été détruites au moment de la Révolution. Amputée de moitié l’église est devenue paroissiale au début du 19ème siècle, après le concordat.
À l’origine la nef, large de 15 m, était couverte d’une charpente. Puis on décida de la voûter, et, pour réduire la largeur de la portée, on jeta deux rangées de supports, qui déterminèrent les deux couloirs latéraux qui existent avant les autres nefs latérales proprement dites. Lorsqu’on décida, dans la seconde moitié du XIXe siècle de reconstruire la nef détruite à la Révolution, on pensa que la voûte avait consisté en une file de coupoles. D’après le témoignage d’un voyageur, Claude Perrault, l’architecte de la colonnade du Louvre, en 1669, on sait aujourd’hui que la nef était à l’origine couverte en berceau avec doubleaux.
Pour permettre l’établissement d’une rue la nef fut diminuée, à l’ouest, d’une travée et demie.
Dans cette remise en état de l’église un orgue fut installé en 1884. Il est classé monument historique.
-
- Église Notre-Dame la Grande, romane, à la façade sculptée exceptionnellement riche,
- Cathédrale Saint-Pierre ;
- Église de Montierneuf.
- Architecture militaire
- Vestiges de la muraille d'Aliénor à la Tranchée ;
- Tours de cette même muraille dans la vallée de la Boivre (actuels établissements de la poste) ;
- Tours du château de Jean de Berry, au confluent du Clain et de la Boivre.
- Architecture civile
- Palais de Justice, ancien palais des comtes de Poitiers, avec notamment la Tour Maubergeon, l'ancien donjon réaménagé à la fin du Moyen Âge ;
- nombreuses maisons à colombages, notamment rue de la Chaîne, place du marché Notre-Dame, rue de la Regratterie, rue des Vieilles Boucheries ;
- Hôtels particuliers de riches bourgeois : Hôtels Fumé et Berthelot (rue de la Chaîne, abritent l'actuelle Université d'Histoire et de Sciences humaines), du Puygarreau.
[modifier] Musées
- Musée Sainte-Croix.
- Musée Rupert de Chièvres.
[modifier] Établissements culturels
- Médiathèque François-Mitterrand.
- Espace Mendès-France, centre de culture scientifique, technique et industrielle.
- Confort Moderne, salle de concert, d'exposition.
- Théâtre-scène nationale, théâtre, danse, cinéma art et essai.
- Conservatoire national de région.
- Musée Ste Croix.
[modifier] Manifestations culturelles
- Les rencontres cinématographiques Henri Langlois, festival de court-métrage.
- Le festival du spectacle de rue, Les Expressifs.
- Le festival en appartements et autres lieux insolites, Trouver Sonnette à son Pied.
- La Semaine estudiantine, organisée au printemps par les Bitards.
[modifier] Éducation
La ville de Poitiers a une ancienne tradition universitaire. L'Université de Poitiers a été fondée en 1431 et a accueilli un grand nombre de penseurs renommés. Poitiers est actuellement l'une des villes les plus étudiantes de France, en considérant la proportion d'étudiants à la population totale (très légèrement en-dessous de 14%). Elle accueille des facultés de sciences, géographie, histoire, langues, des écoles d'ingénieurs : l'ENSMA (École nationale supérieure de mécanique et d'aérotechnique de Poitiers) et l'ESIP (École supérieure d'ingénieurs de Poitiers). En centre-ville se trouve le campus de l'ESCEM (Ecole supérieure de commerce et de management).
Depuis 1991, l'ENSMA et une partie de la faculté des sciences (le SP2MI) ont été relocalisées sur la technopole du Futuroscope. Le CESCM (Centre d'études supérieures de civilisation médiévale) est un pôle de recherche de référence dans son domaine, il est hébergé dans l'hôtel Berthelot du XVe siècle. Depuis 2001, la ville de Poitiers accueille le premier cycle "Amérique latine, Espagne, Portugal" de l'Institut d'études politiques de Paris (Sciences Po Paris).
[modifier] Espaces verts
Le plus célèbre est le parc de Blossac siège d'un petit zoo. La communauté d'agglomération de Poitiers mène un effort d'extension des espaces verts, notamment le long des vallées du Clain et de ses affluents. Ces terrains autrefois construits sont souvent en zone inondable. Ces nouveaux espaces verts s'ajoutent aux squares et jardins publics plus anciens.
Voir Espaces verts de Poitiers
[modifier] Personnalités
- Aliénor d'Aquitaine, reine de France
- Richard Cœur de Lion, dit Richard Ier d'Angleterre, duc d'Aquitaine
- Guillaume IX de Poitiers,dit Le Troubadour, comte du Poitou
- Jean Sans Terre, comte du Poitou
- Ramnulf II de Poitiers, comte du Poitou, duc d'Aquitaine, autoproclamé roi d'Aquitaine.
- Pour plus de renseignements sur les comtes du Poitou, consultez l'article suivant : Liste des comtes de Poitiers
- Diane de Poitiers, favorite du roi de France, Henri II (son lieu de naissance est cependant incertain, il se pourrait qu'elle soit née dans la Drôme)
- Clovis, roi des Francs, il battit les Wisigoths en 507 dans la bataille de Poitiers
- Charles Martel, maire du Palais, il battit les arabes lors de la bataille de Poitiers en 732.
- Jean II le Bon, roi de France, défait par le Prince noir anglais à la bataille de Poitiers en 1356.
- Saint Hilaire, premier évêque de Poitiers (consulter la Liste des évêques de Poitiers)
- Saint Martin, fonda avec l'aide de saint Hilaire, le premier monastère à 8 km au sud de Poitiers.
- Sainte Radegonde, fonda le premier monastère de femmes en occident, l'abbaye Sainte-Croix de Poitiers.
- Sainte Agnès, première abbesse de la première abbaye de Sainte-Radegonde
- Jean-Pierre Raffarin, ancien président de la région Poitou-Charentes, ancien premier ministre et ministre.
- Ségolène Royal, actuelle présidente de la région Poitou-Charentes, députée des Deux-Sèvres et ancienne ministre.
- René Monory, fondateur du Futuroscope, ancien président du conseil général de la Vienne, ancien président du Sénat et sénateur à vie de la Vienne.
- Édith Cresson, ancien premier ministre et maire de Châtellerault.
- Brian Joubert, patineur, champion du monde.
- Mahyar Monshipour, boxeur, champion du monde.
(à compléter)
[modifier] Administration
Poitiers est chef-lieu de sept cantons :
- Le 1er canton est formé d'une partie de Poitiers et de la commune de Migné-Auxances (14 577 habitants);
- Le 2e canton est formé d'une partie de Poitiers et de la commune de Buxerolles (18 099 habitants);
- Le 3e canton est formé d'une partie de Poitiers et de la commune de Mignaloux-Beauvoir (22 467 habitants);
- Le 4e canton est formé d'une partie de Poitiers et de la commune de Saint-Benoît (18 090 habitants);
- Le 5e canton est formé d'une partie de Poitiers et des communes de Croutelle, Fontaine-le-Comte, Ligugé et Vouneuil-sous-Biard (15 932 habitants);
- Le 6e canton est formé d'une partie de Poitiers et de la commune de Biard (14 162 habitants);
- Le 7e canton est formé d'une partie de Poitiers et des communes de Chasseneuil-du-Poitou et Montamisé (23 728 habitants).
Poitiers fait partie de la Communauté d'agglomération de Poitiers (CAP) qui regroupe les communes de Biard, Buxerolles, Chasseneuil-du-Poitou, Fontaine-le-Comte, Mignaloux-Beauvoir, Migné-Auxances, Montamisé, Poitiers, Saint-Benoît et Vouneuil-sous-Biard. Au 1er janvier 2005, les communes, très rurales pourtant, de Béruges et Croutelle sont entrées dans l'agglomération, qui, en 2006, totalise 130.710 habitants.
Période | Identité | Parti | Qualité |
---|---|---|---|
1455-1457 | Hugues de Couzay | ||
1784- | Mathieu Chabiel de Morière (1743-1805) | ||
1941-1944 | Jacques Masteau | Centre droit | |
1944-1947 | Pierre Guillon | Parti radical-socialiste | Recteur |
1947-1952 | Paul Blet | Parti radical-socialiste | Professeur de sciences à l’Université de Poitiers |
1952-1965 | Jacques Masteau | Centre droit | |
1965-1977 | Pierre Vertadier | UDR | Député |
1977- | Jacques Santrot | PS | |
à compléter. |
[modifier] Jumelages
Northampton, Royaume-Uni
Marbourg, Allemagne
Lafayette (Louisiane), États-Unis
Coimbra, Portugal
Iaroslav, Russie
Moundou, Tchad
Iassy, Roumanie
[modifier] Blasonnement
Malte-Brun, dans la France illustrée, tome V (1884), rapporte deux blasonnements :
- D'argent, au lion de gueules, à la bordure de sable, chargée de 12 besants d'or, au chef d'azur, chargé de trois fleurs de lis d'or.
- D'or, au lion grimpant de sable, à la bordure du même, chargée de 12 besants d'or, au chef d'azur, semé de fleurs de lis d'or.
- Les trois fleur de lys d'or remplacent (ou surchargent) les trois besants du chef lorsque la ville est rattachée au royaume de France. Elle les conserve sous domination anglaise.-
Le Grand Larousse encyclopédique en 10 volumes rapporte le premier de ces blasonnements, énoncé différemment :
- D'argent au lion de gueules, à la bordure de sable besantée d'or ; au chef d'azur chargé de trois fleurs de lis d'or. - C'est le blason actuellement utilisé par la municipalité de Poitiers.
[modifier] Voir aussi
[modifier] Articles connexes
- édit de Poitiers (1577) durant les guerres de religion
- Diane de Poitiers
[modifier] Liens externes
- Site officiel de la ville de Poitiers
- Site de l'Office de Tourisme
- Poitiers sur le site de l'Institut géographique national
- Poitiers sur le site de l'Insee
[modifier] Bibliographie
Vous pouvez consulter Poitiers, une histoire culturelle, 1800-1950, ouvrage collectif coordonné par Alain Quella-Villéger chez Atlantique, éditions de l'Actualité scientifique Poitou-Charentes (espace Mendès-France, Poitiers).
[modifier] Sources de l’article
[modifier] Notes
- ↑ Sources :
- Denys Frétier. L’homme aux quatre maires. La Nouvelle-République, n° des 10-11 décembre 2007 (avec Paul Vertadier (sic)) pour les quatre maires d’après-guerre
![]() |
Portail de la région Poitou-Charentes – Accédez aux articles de Wikipédia concernant la région Poitou-Charentes. |