Bataille d'Agnadel
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Informations générales | |
Date | 14 mai 1509 |
---|---|
Lieu | Agnadel, entre Milan et Bergame (Italie) |
Issue | |
Belligérants | |
Royaume de France | République de Venise |
Commandants | |
Louis XII Louis II de la Trémoille Charles d'Amboise |
Bartolomeo d'Alviano Niccolò di Pitigliano |
Forces en présence | |
30 000 hommes | 15 000 hommes |
Pertes | |
4 000 morts, blessés ou prisonniers |
|
Quatrième guerre d'Italie | |
Batailles | |
Agnadel — Ravenne — Guinegatte — Marignan |
Le 14 mai 1509, la République de Venise est vaincue à Agnadel, non loin de Milan, par la coalition de pays regroupés dans la Ligue de Cambrai, à savoir le pape Jules II, le roi de France Louis XII, l'empereur d'Allemagne Maximilien Ier et le roi d'Aragon Ferdinand.
Sommaire |
[modifier] Le contexte des guerres d'Italie
Cette ligue de circonstance est une péripétie parmi d'autres dans les guerres d'Italie.
L'initiateur de la ligue est le Pape Jules II lui-même. Il a pris les armes pour défendre les États pontificaux menacés de dislocation. Dès 1504, il a soumis la Romagne et conquis Bologne et Pérouse.
Mais il ne tarde pas à se heurter à Venise. La Sérénissime République prétend en effet étendre ses possessions de Terre Ferme et conquérir la Romagne.
C'est ainsi que le 10 décembre 1508, le pape Jules II constitue la ligue de Cambrai.
[modifier] La bataille
Les Français, notamment le chevalier Bayard, s'illustrent aux côtés de leurs alliés. Et leur victoire met la République de Venise à la merci d'une invasion, voire d'une disparition.
[modifier] Une victoire décisive, pour peu de temps
Mais le pape Jules II renverse les alliances et se retourne contre les Français. Avec le doge de Venise et le roi d'Espagne, il crée cette fois une Sainte Ligue contre le roi Louis XII.
En 1513, non seulement les Français sont chassés d'Italie mais encore les Anglais débarquent à Calais et les Suisses entrent à Dijon.
Louis XII signe in extremis une trêve avec le roi d'Aragon. Le pape Jules II étant mort sur ces entrefaites, le roi de France se réconcilie avec son successeur, Léon X, ainsi qu'avec le roi d'Angleterre.
Les guerres d'Italie pourraient s'arrêter là mais François Ier, le successeur de Louis XII, les relance en revendiquant pour lui-même le duché de Milan.
Le pape formera contre lui une nouvelle ligue qui sera défaite à Marignan.
[modifier] Voir aussi
Portail de l'histoire militaire – Accédez aux articles de Wikipédia concernant l'histoire militaire. |