Bataille de Grandson
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Informations générales | |
Date | 2 mars 1476 |
---|---|
Lieu | Grandson |
Issue | Victoire suisse |
Belligérants | |
Bourguignons | Suisses |
Commandants | |
Charles le Téméraire | Nicolas de Scharnachtahl, Hans Waldmann, Heinrich Hassfurter |
Forces en présence | |
18 000 hommes | 20 000 hommes |
Pertes | |
300 soldats | 200 soldats |
Guerre de Bourgogne | |
Batailles | |
Héricourt - Grandson - Morat - Nancy |
[modifier] Préambule
En 1475, les Suisses s'étaient emparés de la place de Grandson. En janvier 1476, Charles le Téméraire qui vient de prendre Nancy tourne son armée vers Grandson. Soumis à la puissante artillerie bourguignonne, les Suisses capitulent, mais le matin du 28 février le duc de Bourgogne en fait pendre et noyer plus de 400. Cet acte provoque la colère des Suisses qui, aux cris de « Grandson !, Grandson ! », rassemblent 20 000 hommes sous le commandement de Nicolas de Scharnachtahl (Berne), Hans Waldmann (Zurich) et Heinrich Hassfurter (Lucerne).
[modifier] Déroulement
Charles lance ses hommes depuis Grandson jusqu'au château de Vaumarcus par un chemin rocailleux, où la neige vient à peine de fondre.
Au matin du 2 mars, des éclaireurs suisses attaquent un camp avancé bourguignon déclenchant la bataille.
À l'artillerie et aux archers bourguignons répondent les couleuvrines de Berne. Lorsque la cavalerie bourguignonne charge, les Suisses se disposent en carré avec des piques de 6 m de long que les lances de 4 m de leurs adversaires ne peuvent atteindre.
Après 3 heures de combats, alors que les Suisses faiblissent, Charles le Téméraire décide de faire reculer ses troupes pour attirer les Suisses en plaine. Cependant les Bourguignons se méprenant sur les choix de leur commandement, croient à la retraite et paniquent. Au même moment de nouvelles forces suisses arrivent en prenant à revers. Les mugissements sauvages des cors des Alpes, la « Vache d'Uri », le « Taureau d'Untervalden » remplissent les Bourguignons d'une terreur irraisonnée.
Les victimes furent d'environ 300 Bourguignons et 200 Confédérés, avec de nombreux blessés notamment par les flèches et carreaux.
Les Suisses trouveront alors un riche butin dans le camp abandonné par les Bourguignons, s'émerveillant de son pavillon de velours rouge, de ses armes enrichies de joyaux, et prendront 400 pièces d'artillerie. Candidement, les rudes montagnards vendent pour quelques sols les diamants du Téméraire qu'ils ont reçus en butin à des brocanteurs juifs ou lombards.
|
|
|