Carali
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Paul Karali, dit Carali, est un dessinateur de bande dessinée né le 30 décembre 1945 à Héliopolis (Égypte) relativement méconnu du grand public mais très important dans le monde de la bande dessinée pour son humour et sa philosophie, ainsi que pour son activité d'éditeur.
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[modifier] Biographie succincte
Il émigre à 15 ans au Liban où il rencontre Gudule (Anne Duguël, dite) qui devient sa compagne. Il arrive à Paris en 1970. Il fait des jeux pour Pif gadget puis dessine pour différents journaux (Hara-Kiri, Pilote, l'Écho des savanes, Charlie mensuel, Fluide Glacial, Charlie Hebdo).
Il fonde le petit Psikopat en 1982 qui devient Psikopat plus tard, ainsi que les éditions du Zébu en 1989 qui publient le Psikopat et les albums des auteurs du journal.
De 1984 à 1986 il dessine également dans le magazine d'informatique Hebdogiciel. Il a également collaboré au journal l'Idiot international, hebdomadaire satirique fondé par Jean-Paul Sartre, sous la direction de Jean-Edern Hallier.
En 1999 il fonde le groupe musical Copains comme cochons avec Lerouge.
Il est le (petit) frère d'Édouard Karali, dit Edika, et le père d'Olivier Carali alias Olivier Ka et de Mélanie Carali alias Melaka. Son troisième enfant, Frédéric, tient une boutique consacrée au cinéma et à la bande-dessinée (La Bande des cinés, Paris 18e).
[modifier] Son œuvre
Dans le milieu du « Petit Psikopat », magazine de bande dessinée chargé d'une dose de vulgarité assez importante, Carali vole un peu au-dessus. Son trait peut paraître rebutant au premier abord, mais on s'y fait vite. Les formes sont souvent démesurément anguleuses et distordues. Mais ses bandes contiennent un quelque chose d'extrémiste, qui permet de faire ressortir certains aspects du monde qu'on ne peut pas voir autrement.
Il utilise essentiellement la surcharge en vulgarité et situations écœurantes (« sale »). Cela donne le fontionnement suivant: la sensation de « sale » que l'on peut ressentir à partir d'une BD, est limitée à un certain niveau du fait que ce n'est qu'une fiction. Carali va mettre en scène une histoire avec une saturation totale en « sale », de façon à ce que nous puissions voir une certaine réalité des choses, dénudée de toute sensation de « sale », puisque le « sale » constitue comme une trame uniforme, et que tous les détails « sales », qui nous gènent dans une histoire racontée normalement, seront fondus dans cette trame. Il apparaîtra ainsi, au-dessus de cette trame, le pur sujet que le dessinateur veut mettre en évidence. Néanmoins, cette saturation en « sale » peut rapidement rebuter certains lecteurs dès les premières bandes.
« L'amalgame » est peut-être sa bande dessinée la plus importante.
[modifier] Albums
(liste incomplète)
- Le petit psikopat illustré (1977) - Éditions du Fromage
- L'amalgame (1979) - B Diffusion
- Kwika (1981) - Albin Michel
- Quand est-ce qu'on baise ? (1983) - Calva
- Histoires à la con (1985) - Artefact
- Objectif Nul (1986) - Shift
- René Flapahoga accro de micro (1991) - Glénat
- Marie-Paule est romantique (1993) - Éditions du Zébu
- Les Crétins sont des abrutis (1993) - Zébu
- Le Docteur Tutut :