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Charlie Hebdo

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Pour les articles homonymes, voir Charlie (homonymie). 

 Charlie Hebdo

Pays (petit drapeau) France
Langue Français
Périodicité Hebdomadaire
Genre Presse satirique
Diffusion 140 000 ex. ()
Date de fondation 1992
Ville d'édition Paris

Directeur de la rédaction Philippe Val
Rédacteur en chef Gérard Biard
Site Web Courriel de Charlie Hebdo
ISSN 1240-0068

Presse écrite
Le siège de Charlie Hebdo à Paris
Le siège de Charlie Hebdo à Paris

Charlie Hebdo est un journal polémique et satirique français. Il pratique de temps en temps le journalisme d'investigation en publiant des reportages à l'étranger ou sur des domaines comme les sectes, le sport, la chasse, etc.

Charlie Hebdo journal satirique de tradition libertaire, à l'esprit caustique et irrespectueux, hérité de Hara-Kiri, a gardé une réputation marquée à gauche. S'il fustige toujours aussi volontiers les idées et hommes politiques de droite, il n'est guère complaisant avec les partis de gauche, qu'ils soient de gouvernement ou non. C'est un journal avant tout républicain, attaché à la défense des libertés individuelles et collectives, qui pratique la liberté d'expression jusqu'en son propre sein : il n'est pas rare que les différents chroniqueurs soient en désaccord plus ou moins profond, par exemple lors du Référendum sur la Constitution européenne. Son directeur de rédaction est actuellement Philippe Val et son rédacteur en chef est Gérard Biard.

Sommaire

[modifier] Histoire

[modifier] Avant Charlie Hebdo

L'histoire de Charlie Hebdo commence avec Hara-Kiri.
En 1960, Georges Bernier, alias Professeur Choron, et François Cavanna lancent un mensuel Hara-Kiri, « journal bête et méchant ». Choron en est le directeur de publication. Cavanna, rédacteur en chef, rassemble progressivement une équipe qui comprend Topor, Fred, Reiser, Wolinski, Gébé, Cabu. Interdit de publication dès 1961, il reparaît pour être de nouveau interdit en 1966. L'interdiction est levée six mois plus tard. Lorsqu'il reparaît, certains collaborateurs ne reviennent pas tels Gébé, Cabu, Topor, Fred. On remarque les nouveaux : Delfeil de Ton, Fournier et Willem.

[modifier] 1969-1981

François Cavanna, l'un des fondateurs de Charlie Hebdo
François Cavanna, l'un des fondateurs de Charlie Hebdo

En 1969, C'est cette équipe, rassemblée par Cavanna qui, tout en continuant le mensuel décide de faire un hebdomadaire. Gébé et Cabu reviennent. En février 1969, Hara-kiri-hebdo est lancé, il se nommera ensuite L'hebdo hara-kiri en mai 1969.

En novembre 1970, le général de Gaulle meurt, et dix jours auparavant un incendie dans une discothèque avait fait 146 morts. L'hebdo titre en couverture, de façon sobre, sans aucun dessin, « bal tragique à Colombey - un mort » [1]. L'hebdo hara-kiri est interdit de paraître par le ministre de l'Intérieur, Raymond Marcellin. Faisant fi de l'interdiction, l'équipe décide que le journal doit continuer à paraître et trouve la parade en changeant son titre : Il devient Charlie Hebdo. Ce nouveau titre vient du mensuel Charlie Mensuel, que Bernier et Delfeil de Ton avaient lancé en 1968.
Charlie devait son nom aux Peanuts : Delfeil de Ton fut le rédacteur en chef pendant un an de ce "Charlie Mensuel" et y publie, les introduisant ainsi en France, les Peanuts de Charles M. Schulz. Charlie était initialement la version française du mensuel italien Linus (du nom d'un personnage des Peanuts), qui publiait des séries américaines classiques et BD contemporaines. C'est en référence à Charlie Brown, héros des Peanuts, que le mensuel français « plein d'humour et de bande dessinées » fut nommé Charlie. La plupart des séries anglo-saxonnes étaient traduites par Cavanna à partir des traductions italiennes de Linus.

Charlie Hebdo, quant à lui, continuera à paraître sous ce titre et ne reprendra pas l'une de ses appellations initiales Hara-kiri hebdo ou l'hebdo Hara-kiri.

Le directeur de publication est Georges Bernier. Le rédacteur en chef en est Cavanna. Lors des dernières années de parution c'est « toute l'équipe » qui assure la rédaction en chef et Cavanna est nommé « ange tutélaire ».

En décembre 1981, faute de lecteurs réguliers en nombre suffisant, la parution s'arrête. Ce journal n'avait pas de revenus publicitaires, mais surtout pas assez d'abonnements.

[modifier] De 1992 à nos jours

L'acte de naissance du nouveau Charlie Hebdo correspond à la démission de Philippe Val et Cabu de la Grosse Bertha suite à un différent avec le directeur et à leur désir d'avoir leur propre hebdomadaire. Au cours d'une réunion-repas, à la recherche d'un titre, Wolinski lança « et pourquoi pas Charlie Hebdo, le titre est libre! » La proposition fut immédiatement acceptée.[2]

Philippe Val, Gébé, Cabu et Renaud apportèrent le capital pour financer le 1er numéro. Une société par actions fut créée. Ils en détiennent environ 80 % ce qui les rend quasiment propriétaires du journal et assure leur indépendance.

C'est ainsi que Charlie Hebdo nouvelle mouture est né en juillet 1992. Il bénéficia pour son lancement de la prestigieuse notoriété du Charlie Hebdo historique, d'autant plus qu'on y retrouvait les signatures vedettes des années 70 : Cavanna, Delfeil de Ton, Siné, Gébé, Willem, Wolinski, Cabu et une maquette identique. Sont également présents Charb, Oncle Bernard, Renaud, Luz et Tignous. Il fut présenté et accueilli non comme un nouvel hebdomadaire mais comme la suite, la reparution de l'ancien. On dit que le premier numéro s'est vendu à 100 000 exemplaires. Succès colossal. Sur la page de une, la légende titre "URBA, Chômage, Hémophiles, Superphénix", on voit en dessous François Mitterrand dire "Et Charlie Hebdo qui revient !" [3]

Le professeur Choron, à qui on n'avait pas proposé de poste qu'il ait jugé acceptable, tenta pour sa part de relancer simultanément un Hara-Kiri hebdomadaire, mais sa parution fut brève.

Dans ce nouveau Charlie Hebdo, Philippe Val, Gébé et Cabu détiennent toutes les responsabilités. Philippe Val est directeur de rédaction, Gébé responsable artistique.

Sous la direction de Philippe Val, le journal mène des combats rappelant la lignée contestataire d'extrême gauche. En cela, il se différencie de l'ancien Charlie Hebdo sans réelle ligne ni appartenance politique particulière, ce que le talent individuel reconnu de ses collaborateurs, rédacteurs et dessinateurs - humour corrosif, contestation efficace - et la stabilité de l'équipe renforçaient encore.

Signalons que le Charlie actuel, lui n'a pas cette continuité et stabilité. Plusieurs collaborateurs quittent le journal. La plupart, à lire leurs déclarations, ont été licenciés par le rédacteur en chef.

Une large diversité d'opinions s'y exprime cependant montrant que n'y existe pas de ligne éditoriale de prêt-à-penser.

Le journal est édité tous les mercredis et publie également un certain nombre de hors-séries à fréquence variable.

Symbole de l'anticonformisme et de la gauche radicale, Charlie Hebdo, avec Hara Kiri aujourd'hui disparu, reste symbolique d'une presse disposant d'une liberté de ton qui tend à disparaître en France hormis avec le Canard enchaîné (plutôt à gauche), Minute (extrême-droite) , Marianne (gauche réformiste), Politis (journal de gauche de sensibilité antilibérale et écologiste) ou CQFD et Le plan B (médias alternatifs de gauche de tendance anarchiste)

[modifier] 2002

En novembre 2002, le chroniqueur philosophe Robert Misrahi publie une tribune sur l'ouvrage d'Oriana Fallaci La rage et l'orgueil intitulée « Courage intellectuel » dans laquelle il fait un éloge de l'ouvrage.

Il écrit notamment : « Oriana Fallaci fait preuve de courage intellectuel. [...] Elle ne proteste pas seulement contre l'islamisme assassin. [...] Elle proteste aussi contre la dénégation qui a cours dans l'opinion européenne, qu'elle soit italienne ou française par exemple. On ne veut pas voir ni condamner clairement le fait que c’est l’Islam qui part en croisade contre l'Occident et non pas l'inverse. »

Cet article crée une polémique auprès de plusieurs associations qui estiment que l'ouvrage contient des propos racistes et le soutien de Misrahi à l'auteur italienne est vivement critiqué dans des publications comme Acrimed.

La semaine suivant la publication de l'article, plusieurs lettres de lecteurs choqués sont publiées dans Charlie Hebdo, et une réponse de l'hebdomadaire à ces courriers désavoue le chroniqueur.

Après les attentats du 11 septembre 2001, Charlie Hebdo se distingue, en se désolidarisant des courants d'extrême gauche, qui, par anti-américanisme vont passer des alliances. Ces positions lui vaudront des relations conflictuelles avec cette gauche tiers-mondiste, lorsqu'il dénonce, en particulier la présence de Tariq Ramadan au FSE en 2003. Cf. son édito dans Charlie Hebdo du 15 novembre 2003 ; il dénonce une « rhétorique immuablement semblable à celle qui innerva l’Europe d’avant-guerre » et qui, « a de quoi alarmer tous ceux qui savent comment meurent la paix et la démocratie » . Il affirme que Tariq Ramadan « est un propagandiste antisémite ».

Philippe Val, dans cet édito critique une partie de la gauche à qui il prête des positions antisémites au nom de l'antiracisme, se référant en particulier à la Conférence de Durban en 2001 durant laquelle le sionisme fut assimilé à une politique raciste.

[modifier] 2004

Décès de Gébé.
Philippe Val toujours rédacteur en chef, lui succède comme directeur de la publication.
La vente est d'environ 60 000 exemplaires.

En décembre 2004, le sociologue Philippe Corcuff, chroniqueur depuis avril 2001, quitte Charlie Hebdo suite à des désaccords éditoriaux avec la direction et en particulier avec Philippe Val[4].

[modifier] 2006

[modifier] Affaire des caricatures de Mahomet
Des gendarmes protègent Charlie Hebdo suite à la publication des caricatures ; aucun manifestant n'est en vue.
Des gendarmes protègent Charlie Hebdo suite à la publication des caricatures ; aucun manifestant n'est en vue.

Tandis que le tirage régulier est de 140 000 exemplaires, le 8 février 2006 160 000 sont publiés et tous vendus. Le journal procède alors à deux réimpressions et 400 000 exemplaires s'écoulent [2].

Cette semaine-là, Charlie Hebdo publie la série de caricatures de Mahomet du journal Jyllands-Posten. La semaine précédente, les dessins scandinaves avaient déclenché des protestations dans des pays musulmans après que des imams danois aient fait campagne contre elles dans le monde musulman. Certains voient dans cette démarche, une tentative d'augmenter l'auto-censure pratiquée par des pays européens à propos de l'Islam.

Des organisations musulmanes françaises comme le Conseil français du culte musulman, ont demandé l'interdiction du numéro, qui contient également des caricatures de Mahomet dessinées par les collaborateurs réguliers du journal. Cette demande n'a pas abouti à cause d'un vice de procédure. Le président de la République, Jacques Chirac condamnera par la suite ces « provocations manifestes ».

L'affaire des caricatures amène la publication du Manifeste des douze le 1er mars 2006.

Le 15 mars 2006, le ministère de la Culture organise une soirée en l'honneur du dessin de presse pour saluer les dessinateurs et caricaturistes après l'affaire en question. Plantu, Cabu, Wolinski et les plus jeunes Sattouf, Jul, Charb et Luz, tous les dessinateurs de Charlie sont particulièrement salués. Un hommage fut adressé aux caricaturistes, occasion, un mois après la polémique suscitée par la publication des caricatures de Mahomet, d'entendre le directeur de cabinet du ministre, Henri Paul, réaffirmer leur statut d'« acteurs de la liberté », et d'apprendre la création d'une « mission pour la conservation et la valorisation du dessin de presse », parrainée par Wolinski. L'association des amis d'Honoré Daumier, avait inspiré l'événement. (Cf. Le Point du 23/03/2006)

Libération publie des réflexions de plusieurs dessinateurs du journal, en réaction à cette affaire :

  • Charb :

« J'ai vu les dessins, c'est énormément de bruit pour pas grand-chose. En France, je parle pour Charlie, on a publié des représentations du prophète qui étaient beaucoup plus choquantes que ce qui a été publié au Danemark. Une fois, une association musulmane très minoritaire et plutôt discrète a intenté un procès à Charlie parce qu'un dessin avait mis en scène le prophète. Ils sont allés en justice, ils ont perdu. À Charlie, avant qu'on soit embêtés par les musulmans intégristes, on a eu affaire à l'extrême droite catholique. Ça s'est terminé normalement devant les tribunaux, ils ont perdu et voilà. Ils attaquent pour tester en espérant gagner et que la législation change. Les juifs, on doit constater qu'ils ne nous font pas chier. Dans Charlie, on traite surtout de l'église catholique parce qu'elle est encore très majoritaire ».

  • Luz :

« En tant qu'athée, il est évident puisque l'on est dans un pays catholique que l'on va s'attaquer plutôt aux catholiques qu'aux musulmans, et plutôt au clergé, qui est le vrai représentant de cette aliénation, qu'à Dieu. Après, tout dépend du média qui porte le message. Quand c'est Charlie Hebdo, la critique ne porte pas sur les musulmans mais sur l'aliénation dans la foi ».

  • Jul :

« C'est beaucoup plus facile de faire des dessins violents sur les chrétiens que sur les autres religions. Sans doute parce qu'on est dans un pays catholique. On ne peut pas taper sur une religion minoritaire comme on tape sur une religion majoritaire. Si l'hystérie provoquée par ces dessins est aussi forte, c'est aussi parce qu'il y a un racisme antiarabe et antimusulman en Europe. Mais je trouve totalement anormal que cette affaire ne se soit pas simplement réglée devant les tribunaux ».[3]


D'autres intellectuels comme le philosophe Michel Smadja dans le même journal, qui loue le travail de Charlie Hebdo, écrit à ce propos : « comment se fait-il que Charlie Hebdo et ses collaborateurs (dont Caroline Fourest) semblent un vivier d'intelligence du monde et d'honnêteté bien plus crédible que certaines unités du CNRS ? Peut-être parce que, dans la rédaction de ce journal satirique, on a conservé l'idée qu'être de gauche n'est pas une simple posture sociale, mais plutôt, avant toute prise de position, l'exigence de la lucidité ».[5]

[modifier] 2007

Charlie Hebdo a été poursuivi par la Mosquée de Paris, l'UOIF et la ligue islamique mondiale pour la publication de deux des caricatures de Mahomet du journal Jyllands-Posten ainsi que la une dessinée par Cabu représentant « Mahomet débordé par les intégristes » déclarant que « c'est dur d'être aimé par des cons » (Le Monde du 08/02/07). Le procès de Charlie Hebdo s’est ouvert au Tribunal de grande instance de Paris du 7 au 8 février. Le procureur de la République a réclamé la relaxe confirmée par le verdict du 22 mars. Joann Sfar a publié le compte-rendu du procès dans un de ses carnets.

[modifier] Polémique

[modifier] Professeur Choron

Georges Bernier (professeur Choron, d'après le nom de la rue du neuvième arrondissement de Paris où fut installé le siège de Charlie) était pour des raisons historiques propriétaire du titre Hara-Kiri et autres titres des éditions du Square. Le titre Charlie Hebdo ne fut jamais déposé légalement. C'est lui qui avait été directeur de toutes les publications hara-kirienne des éditions du Square et en assurait la gestion financière. Selon Cavanna, sans lui, Hara-Kiri n'aurait jamais pu exister, pas plus que les publications qui en émanèrent, dont Hara-Kiri hebdo nommé Charlie Hebdo pour seule raison d'interdiction du premier. S'il accepta de prendre tous les risques financiers (nombreux procès et mauvaises ventes pour certains titres), il fut de par sa personnalité même un très mauvais gestionnaire.

On ne lui proposa pas de poste à la hauteur de ses ambitions dans le nouveau Charlie Hebdo de 1992.
Sa réaction immédiate fut de :

  • Lancer son propre hebdomadaire satirique nommé Hara-Kiri, qui eut peu de succès et finit par disparaître
  • Intenter un procès à Charlie Hebdo tout en laissant la disposition du titre à la nouvelle équipe pendant six mois.

Pour des raisons strictement juridiques, les membres de l'équipe historique ne firent pas valoir leur droit à être ensemble les détenteurs du titre. Il y fut plaidé le droit d'auteur. Georges Bernier perdit son procès. Par décision de la 3e chambre du tribunal de grande instance de Paris, le 30 janvier 1993, Cavanna est reconnu, de droit, l'auteur du titre. Par la suite, il deviendra également le propriétaire du nom « Hara-Kiri » qui figurera alors toutes les semaines sur la couverture de Charlie Hebdo.

Georges Bernier s'exprima de façon virulente envers Philippe Val dans son mensuel, Zéro, et lança un autre magazine satirique nommé La Mouise, vendu par et pour des SDF.

[modifier] Philippe Val

Le journal connaît des polémiques par rapport à sa ligne éditoriale et son fonctionnement interne :

  • Certains reprochent au chansonnier devenu patron de presse Philippe Val d'être trop autoritaire, de gérer le journal avec une politique trop capitaliste et, entre autres choses, de s'être séparé des journalistes qui ne lui plaisaient pas et d'avoir soutenu l'intervention militaire au Kosovo en 1999.
  • Philippe Val, membre fondateur d'Attac, fut rayé de la liste des membres fondateurs d'Attac, à sa demande. Il se trouve toutefois qu'il n'avait jamais payé sa cotisation.Le journal PLPL est critique envers Philippe Val, ce qui lui pose quelques problèmes. Philippe Val est en effet plus proche de la gauche parlementaire que de l'extrême-gauche. Sa position est bien éloignée des positions éternellement ambigües de Choron. On lui reproche également sa stigmatisation fréquente de l'altermondialisme.
  • Certains collaborateurs de Charlie Hebdo comme Olivier Cyran ont participé et participent encore au journal CQFD. Libération a décrit CQFD comme le journal des déçus de Charlie Hebdo, qui a démenti. Cela dit, Charlie Hebdo n'est pas une chapelle, Wolinski en restait membre même quand il travaillait de front à L'Humanité (sa collaboration à Paris-Match fut d'ailleurs presque autant contestée). De même, Charb publie régulièrement dans L'Humanité et Fluide Glacial, et Cabu dans le Canard Enchaîné.
  • Bien qu'indépendant de toute forme de publicité, Charlie Hebdo a tout de même conclu un accord avec le journal Libération et affiche chaque semaine dans ses pages une publicité présentant les titres de ce journal.
  • Certains reprochent à Charlie Hebdo une perte de mémoire de son histoire passée : Choron et d'autres rédacteurs historiques auraient tendance à y être oubliés (on peut cependant se remémorer l'article émouvant de Cavanna à la mort de Choron).
  • Philippe Val est particulièrement virulent envers Internet et refuse que Charlie Hebdo s'en serve pour communiquer, par le biais d'un site web par exemple. Il a fait fermer le site d'un particulier qui faisait un résumé hebdomadaire des éditions de Charlie Hebdo. En revanche, le fait qu'il ne mette plus systématiquement son courriel en signature comme il le faisait il y a quelques années peut être vu comme une mesure de protection de sa tranquillité : sans doute pour éviter les spams et insultes faciles.
  • Lors du Référendum sur l'Europe en mai 2005, Philippe Val a appelé à voter oui à travers ses éditoriaux. Siné, Cavanna et Charb, dans leurs colonnes, ont pris position pour le non.

[modifier] Dessinateurs (actuels ou passés)

(a quitté le journal en août 1996 lorsque son dessin sur les problèmes judiciaires de Patrick Font a été refusé par Philippe Val)
(a quitté le journal en 2005)

[modifier] Rédacteurs (actuels ou passés)

(a quitté le journal suite à de profonds désaccords avec Philippe Val)

[modifier] Notes et références

  1. N°94 Lundi 16 novembre
  2. Philippe Val, Les Années Charlie, Hoëboeke, 2004
  3. N°1, 1992
  4. http://www.bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=11217
  5. [1]

[modifier] Bibliographie

  • Jean Egen, La bande à Charlie, Éditions Stock, 1976.
  • François Cavanna et Philippe Val présentent Les années Charlie 1969-2004. Éditions Hoëbeke, 2004. Recueil de unes et de dessins.

[modifier] Liens externes

[modifier] Voir aussi

  • Maurice et Patapon, bande dessinée dont une aventure est publiée chaque semaine dans le journal.
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