Casimir Louis Victurnien de Rochechouart-Mortemart
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Casimir Louis Victurnien de Rochechouart-Mortemart, prince de Tonnay-Charente, puis baron de Mortemart et de l’Empire, 9e duc de Mortemart[1] et pair de France (1814), est un diplomate et homme politique français, né le 20 mars 1787 et mort le 1er janvier 1875.
[modifier] Biographie
Tout en portant un grand nom de la noblesse d’Ancien régime, il se rallie à l’Empire et devient officier d’ordonnance de Napoléon Ier. Il épouse le 26 mai 1810 Virginie de Sainte-Aldegonde, avec qui il a cinq enfants :
- Alix -Félicie (1811-1867), par son mariage comtesse Edmond de Sainte-Aldegonde ;
- Arthur François (1812-1840), prince de Tonnay-Charente ;
- Henriette Emma (° 1814), par son mariage marquise d'Havrincourt ;
- Cécile Victurnienne (° 1817), par son mariage comtesse de Guébriant ;
- Berthe Victurnienne (1825-1883), par son mariage (1844) princesse Étienne de Beauvau-Craon (1818-1865).
Sous la Restauration, il est maréchal de camp le 14 décembre 1815 et lieutenant général le 24 octobre 1828. Ambassadeur de France en Russie de 1828 à 1830, il sait se faire apprécier de l'empereur Nicolas Ier.
Le 29 juillet 1830, Charles X le charge de former un nouveau gouvernement pour succéder à celui du prince de Polignac, mais il ne pourra pas prendre ses fonctions.
Après l'insurrection de la Pologne en novembre 1830, Louis-Philippe l'envoie à Saint-Pétersbourg pour assurer le tsar que la France n'a pas l'intention d'intervenir pour aider les Polonais.
Resté fidèle de cœur à la monarchie légitime, il refusera à Louis-Philippe d'être l'un des témoins de sa fille aînée, la princesse Louise, lorsqu'elle épousera Léopold Ier de Belgique le 9 août 1832. D'après Rodolphe Apponyi dans son Journal, Louis-Philippe en fut « furieux et la reine profondément blessée »[2].
Il est nommé sénateur du Second Empire en 1852.
[modifier] Références
[modifier] Notes
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