Charles Mangin
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Cet article est une ébauche à compléter concernant l'histoire, vous pouvez partager vos connaissances en le modifiant. |
Charles Mangin (né le 6 juillet 1866 à Sarrebourg, décédé le 12 mai 1925 à Paris). Général français. Convaincu de la valeur des troupes sénégalaises, c'était un partisan ardent d'une armée africaine, la « force noire », plus nombreuse et plus puissante, au service de la France. Mangin tel qu'il était, adoré ou détesté, a vraiment incarné le type de l'officier colonial, infatigable, tempétueux, dominant les hommes et forçant les événements.
[modifier] Carrière
Ancien élève de l'école militaire de Saint-Cyr, il sert au Soudan français à la tête des tirailleurs sénégalais, lors de la mission Congo-Nil en 1898-1900 sous les ordres de Jean-Baptiste Marchand - Crise de Fachoda. Puis il prend part à la conquête du Maroc, sous les ordre de Lyautey en 1912, au grade de colonel, se distinguant entre autre par la prise de Marrakech, acteur principal de la Campagne du Maroc 1907-1914.
Pendant la Première Guerre mondiale, devenu général, il commande en 1914-15 une brigade d'infanterie puis une division, la 5e division d'infanterie de Rouen. Pendant la bataille des frontières, il remporte la victoire de Charleroi, puis combat sur la Marne et en Artois. Le 22 mai 1916, il attaque en vain le fort de Douaumont (Meuse) puis, toujours à Verdun, il dirige les offensives de reconquête aux côtés de Nivelle.
En 1917, il participe à la désastreuse offensive de Nivelle, sur le Chemin des Dames, à la tête de la VIe Armée. Partisan de l'offensive à tout prix, il est surnommé « le boucher » par ses hommes. L'attaque s'enlisant, il est limogé. Grand adversaire de Pétain, il est marginalisé par celui-ci.
Il ne revient qu'au printemps 1918, suite à la nomination de Ferdinand Foch, pour participer à la tête de la Xe armée à la seconde bataille de la Marne. Au cours de celle-ci, il réalise la célèbre contre-attaque du 18 juillet à Villers-Cotterêts où il brise l'ennemi. Vainqueur dans l'Aisne à l'automne, il rompt le front allemand, libère Soissons et Laon. L'armistice annule son offensive prévue en Lorraine. Il entre à Metz le 19 novembre, atteint le Rhin à Mayence le 11 décembre, occupe la Rhénanie. Avec Général Fayolle il occupée Mayence et le rive gauche du rhin le 14. decembre 1918. Mangin supporte l'République rhénane.
Pour l'anecdote, rappelons que de 1906 à 1922, son fidèle ordonnance fut un Bambara de haute stature, Baba Koulibaly, qui veilla jour et nuit sur lui avec dévouement et une ostentation que le général appréciait, étant lui-même volontiers théâtral.
Sa statue à Paris, fut détruite par les forces d'occupation allemandes, sur l'ordre d'Adolf Hitler, en 1940 et reconstruite après guerre.
[modifier] Biographie partielle
La Force Noire (1910): Dans ce livre, Mangin préconise l'utilisation rapide et massive des troupes coloniales dites « Force noire » en cas de guerre.
[modifier] Voir aussi
Portail de l'histoire militaire – Accédez aux articles de Wikipédia concernant l'histoire militaire. |