Rouen
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Rouen | |
Pays | France |
---|---|
Région | Haute-Normandie (chef-lieu) |
Département | Seine-Maritime (préfecture) |
Arrondissement | Arrondissement de Rouen (chef-lieu) |
Canton | chef-lieu de 7 cantons |
Code INSEE | 76540 |
Code postal | 76000, 76100 |
Maire Mandat en cours |
Pierre Albertini 2001-2008 |
Intercommunalité | Agglomération de Rouen |
Latitude | |
Longitude | |
Altitude | 2 m (mini) – 152 m (maxi) |
Superficie | 21,38 km2 |
Population sans doubles comptes |
109 600 hab. (2005) |
Densité | 5 126 hab./km2 |
Rouen dite la Ville aux cent clochers est une ville du nord-ouest de la France, chef-lieu de la région Haute-Normandie et du département de la Seine-Maritime. La ville est traversée par la Seine et trois de ses petits affluents, l’Aubette, le Robec et le Cailly.
Ses habitants sont appelés les Rouennais.
C'est l'une des rares villes françaises à être décorée de la Légion d'honneur.
Sommaire |
[modifier] Géographie
[modifier] Situation
À l'origine, la ville occupa la rive droite de la Seine. Aujourd'hui, elle inclut largement la rive gauche (quartier Saint-Sever en particulier, au sud du fleuve) et inclut aussi une île (l'île Lacroix). La vallée est très vallonnée au nord de Rouen qui est dominée par le plateau où se situent de nombreuses villes satellites, tout comme autour de toute la cité, formant l'agglomération.
La Seine représente 179 ha de la superficie de la commune. Il y a 306 ha d’espaces verts, 210 km de voies dont 16 km de pistes cyclables et 8 km de rues piétonnes dont l'entrée est souvent réglementée par des bornes escamotables.
[modifier] Démographie
La ville de Rouen est au centre d'une aire urbaine de 518 316 habitants. Entre 1990 et 1999 la progression de la population a été de 2,64 %.
Par ailleurs la zone d'emploi de Rouen, compte 724 721 habitants.
(Sources INSEE 1990/1999).
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
120 111 | 120 471 | 114 834 | 101 945 | 102 723 | 106 592 | 109 600 | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Nombre retenu à partir de 1962 : Population sans doubles comptes |
[modifier] Urbanisme
Il y a 62 000 logements dont 54 000 résidences principales. Environ 1/5 sont des logements sociaux (12 800).
[modifier] Climat
- Chiffres clés
- température moyenne annuelle : entre 10 et 11 °C ;
- jours de gelées sous abri par an : 51 ;
- durée d'ensoleillement moyenne : 1 630 heures/an ;
- brouillard : 85 jours/an ;
- orage : 16 jours/an ;
- pluviométrie : entre 700 et 1 000 mm/an.
[modifier] Histoire
[modifier] Antiquité
Connue des Gallo-Romains sous le nom de Rotomagus – qui viendrait des mots Roto (char) et magus (le marché). La ville a été fondée sur la rive droite de la Seine durant le règne d’Auguste. C'est la deuxième ville la plus importante de la Gaule derrière Lugdunum.
C’est au IIIe siècle après Jésus-Christ que la ville romaine atteint son plus haut point de développement. On sait qu’un amphithéâtre et de grands thermes y avaient alors été bâtis. À partir du milieu du IIIe siècle, les invasions germaniques commencent.
C’est également durant cette période que la première cathédrale est construite à Rouen et qu’un premier évêque y est nommé, saint Victrice.
[modifier] Moyen Âge
Voir aussi Bataille de Rouen (946)
À partir de 841, les Vikings effectuent de fréquentes incursions dans la vallée de la Seine. Dès cette date, ils ravagent une première fois Rouen. La Chronique de Fontenelle rapporte brièvement : « L'an de l'incarnation du Seigneur 841, les Normands arrivèrent avec leur chef Oscherus et brûlèrent la ville de Rouen le 14 mai. »
Rouen, attaquée une nouvelle fois par les Vikings en 843, deviendra la capitale du duché de Normandie après que Rollon, chef viking aura reçu celle-ci du roi de France Charles III par le traité de Saint-Clair-sur-Epte en 911. Puis, la cour étant itinérante et Guillaume le Conquérant ayant construit son château à Caen, la capitale sera dans cette dernière ville. Durant la période viking, la ville devient un port de commerce avec la région parisienne et un marché d’esclaves.
Les ducs de Normandie résidèrent plusieurs fois à Rouen, mais Guillaume le Conquérant est inhumé à Caen. Le cœur de Richard II d'Angleterre est préservé dans le chœur de la cathédrale. En 1150, Rouen obtient une charte communale ; la ville est alors administrée par les Cent Pairs. Les habitants sont regroupés en corporations et confréries de métiers. Rouen est un centre de commerce important, exportant du sel et du poisson vers Paris et du vin vers l’Angleterre.
En 1200, la cathédrale de Rouen doit être reconstruite à la suite d’un incendie. Le chantier dure plusieurs siècles.
Le roi de France Philippe Auguste prend la ville le 16 avril 1203 et rattache la Normandie au royaume de France l’année suivante. Il maintient les privilèges communaux, mais fait détruire l’ancien château ducal et fait construire une nouvelle fortification pour surveiller la ville. Celle-ci est construite sur l’ancien site de l’amphithéâtre gallo-romain et prendra le nom de château Bouvreuil. Détruit à la fin du XVe siècle il sert ensuite de carrière, sauf la célèbre tour Jeanne d’Arc restaurée par Viollet Le Duc et qui subsiste encore aujourd’hui. Cette tour est en réalité le donjon du château construit par Philippe Auguste. Malgré son nom, elle ne fut pas le lieu d’emprisonnement de Jeanne d'Arc en 1431 même s'il semble que cette dernière y fit un passage (de la tour où fut emprisonnée la Pucelle d'Orléans, il ne reste qu'une ruine aujourd'hui visible dans l'arrière-cour d'une propriété privée située rue Jeanne d'Arc).
Des manufactures de textiles se développent à Rouen, les marchands achetant la laine en Angleterre et revendant les draps dans les foires de Champagne.
La prospérité de Rouen repose principalement sur le commerce sur la Seine. Les marchands rouennais disposent depuis Henri II du monopole de la navigation sur la Seine en aval de Paris. Ils expédient en Angleterre des vins et du blé et reviennent avec de la laine et de l’étain.
Les troubles liés aux impôts se multiplient à Rouen : les émeutes de 1281 voient l’assassinat du maire et le pillage des maisons nobles. Devant l’insécurité, Philippe IV le Bel supprime la commune et retire aux marchands le monopole du commerce sur la Seine. Mais les Rouennais rachètent leurs libertés en 1294.
En 1306 Philippe IV le Bel décide d'expulser la communauté juive de Rouen forte d'une population de 5 à 6000 âmes.
En 1349, la peste noire éclate à Rouen. En 1382, une révolte urbaine importante éclate, la Harelle. La ville sera cruellement réprimée par les troupes royales. Les impôts sont augmentés et les privilèges de Rouen pour le commerce sur la Seine sont abolis.
Le 19 janvier 1419, durant la guerre de Cent Ans, le roi Henri V d'Angleterre prend la ville de Rouen et rattache la Normandie à la couronne britannique. Jean Jouvenel des Ursins, contemporain de ces événements, rapporte sobrement : « Le siège fut longuement devant Rouen, ne jamais ne l'eussent eu sinon par famine, car il y avoit vaillantes gens tenans le party du duc de Bourgongne ; mais la famine fut si merveilleuse et si grande, qu'ils furent contraints de se mettre en obeyssance du roy d'Angleterre, car d'un costé et d'autre ils n'eurent aucun secours. Le dix-neuviesme jour de janvier le roy d'Angleterre entra à Rouen. »
C’est dans ce contexte que Jeanne d'Arc y fut jugée et brûlée le 30 mai 1431. Les Français reprirent la ville en 1449.
[modifier] Renaissance
La guerre de Cent Ans terminée, les grands chantiers reprennent dans la capitale normande. Au début de la Renaissance, Rouen est la ville la plus peuplée du royaume après Paris. On achève les églises dans le style flamboyant.
Rouen fut également l’un des foyers normands de la Renaissance artistique, en particulier grâce au mécénat des archevêques (Georges d'Amboise et son neveu, Georges II d'Amboise) et des financiers. Artistes et architectes comme Roulland le Roux agrémentent les maisons et les palais de décors italianisants, comme sur le Bureau des Finances, en face du portail de la cathédrale. On attribue la signature du célèbre sculpteur Jean Goujon aux vantaux de l’église Saint-Maclou.
L’essor économique de la ville à la fin du XVe siècle est dû essentiellement aux draperies, mais également à la soierie et à la métallurgie. Les pêcheurs de Rouen vont jusqu’à Terre-Neuve pour pêcher la morue et en Baltique pour pêcher le hareng. Le sel est acheminé depuis le Portugal et la Guérande. Les draps sont vendus en Espagne, qui fournit désormais la laine et les Médicis font de Rouen le principal point de revente de l'alun romain.
Au début du XVIe siècle, Rouen devient le principal port français impliqué dans le commerce avec le Brésil, principalement en raison des besoins en colorants des draperies. En 1500, dix imprimeries sont déjà installées dans la ville, seize ans après la première installation.
[modifier] Guerres de religion
Dans les années 1530 et suivantes, la population de Rouen est touchée par le protestantisme, même si elle ne se convertit pas entièrement. Dès 1560, les tensions entre communautés protestante et catholique s'exacerbent : les huguenots provoquent les catholiques et brisent des statues de saints. Le massacre de Vassy déclenche la première guerre de religion. Le 15 avril 1562, les protestants entrent de force dans l’hôtel de ville et chassent le bailli. Au mois de mai, les actions iconoclastes gagnent la campagne. Le 10 mai, les parlementaires catholiques quittent Rouen.
Les catholiques prennent le fort Sainte-Catherine, qui domine la ville. Les deux camps utilisent la terreur. Les autorités rouennaises demandent alors l’aide de la reine d’Angleterre. Les Anglais envoient, en vertu du traité d'Hampton Court signé le 20 septembre 1562 avec Condé, des troupes pour soutenir les protestants et occupent, en échange, Le Havre. Le 26 octobre 1562, les troupes royales prennent la capitale normande et la mettent à sac pendant trois jours[1].
La nouvelle du massacre de la Saint-Barthélemy atteint Rouen fin août 1572 : Hennequier tente d’éviter le massacre aux protestants, en les enfermant. Mais, entre le 17 et le 20 septembre, la foule force les portes des prisons et égorge les protestants qui s’y trouvent[2]. La ville est plusieurs fois assaillie par Henri IV, mais lui résiste, notamment lors du long siège de décembre 1591 à mai 1592, grâce à l’aide apportée par l’armée espagnole du duc de Parme[3].
[modifier] Époque contemporaine
Pendant la guerre de 1870, Rouen sera occupée par l’armée prussienne. Elle le sera également au cours de la Seconde Guerre mondiale du 9 juin 1940 au 15 août 1944. Pendant ce conflit, elle subira de violents bombardements visant notamment les ponts sur la Seine et la gare de triage de Sotteville-lès-Rouen. La cathédrale et le Palais de justice furent touchés.
[modifier] Économie
- 176 300 emplois dans l'agglomération dont 75 700 emplois à Rouen ;
- 3 000 commerces ;
- 1re métropole régionale tertiaire du bassin parisien ;
- Aéroport Rouen Vallée de Seine ;
- Port autonome de Rouen.
Rouen est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de Rouen. Elle gère l'Aéroport Rouen Vallée de Seine.
Rouen est aussi le siège de la Chambre régionale de commerce et d'industrie de Haute-Normandie.
[modifier] Administration
[modifier] Maires
Période | Identité | Parti | Qualité |
---|---|---|---|
30 août 1944 - 18 mai 1945 | Guillaume Montier | Agrégé | |
18 mai 1945 - 17 avril 1958 | Jacques Chastellain | RI | Armateur |
6 mai 1958 - 4 avril 1968 | Bernard Tissot | Avocat | |
4 avril 1968 - 22 février 1993 | Jean Lecanuet | Centre Démocrate-UDF | Enseignant |
8 mars 1993 - 23 juin 1995 | François Gautier | UDF | |
24 juin 1995 - 18 mars 2001 | Yvon Robert | PS | Inspecteur de l’Éducation nationale |
18 mars 2001 - | Pierre Albertini | UDF | Professeur |
[modifier] Cantons
Rouen est divisée en 7 cantons :
- Le 1er canton compte 19 964 habitants ;
- Le 2e canton compte 13 643 habitants ;
- Le 3e canton compte 12 033 habitants ;
- Le 4e canton compte 11 153 habitants ;
- Le 5e canton compte 15 671 habitants ;
- Le 6e canton compte 20 682 habitants ;
- Le 7e canton compte 13 446 habitants.
[modifier] Célèbres natifs de Rouen
- Pierre Fabri, poète, né vers 1450
- Guillaume Guérante, érudit réformateur augustin, né en 1494
- Jean Behourt, grammairien et dramaturge, né dans la première moitié du XVIe siècle
- Guillaume Guéroult, médecin, poète, musicien et traducteur, né vers 1507
- Nicolas de Grouchy, érudit et écrivain, né en 1510
- Nicolas Filleul de La Chesnaye, poète et dramaturge, né en 1530
- François de Civille, militaire, né en 1537
- Isaac Oliver, peintre, né en 1560
- François d'Eudemare, historien et poète, né en 1580
- Guy de La Brosse, botaniste, né en 1586
- Pierre Bardin, écrivain, philosophe et mathématicien, né en 1590
- Hercule Grisel, écrivain, né en 1595
- Samuel Bochart, érudit, né en 1599
- Robert Fauvel, sieur de Doudeauville, voyageur, né vers la fin du XVIe siècle
- Pierre Corneille, écrivain, né le 6 juin 1606
- Desfontaines, acteur, auteur dramatique et romancier, né vers 1610
- Adrien Auzout, astronome, né en 1622
- Thomas Corneille, dramaturge, frère de Pierre Corneille, né le 20 août 1625
- Nicolas de Croixmare, mathématicien et chimiste, né en 1629
- Noël Alexandre, théologien et historien, né en 1630
- Jean Le Pelletier, alchimiste, né en 1633
- Pierre Thomas du Fossé, savant et auteur, né en 1634
- Robert Guérard, érudit, né en 1641
- Marie Desmares dite La Champmeslé, interprète de Racine, née le 18 février 1642
- René Robert Cavelier de La Salle, découvreur de la Louisiane, né le 21 novembre 1643
- Jean Jouvenet, peintre décorateur, né en 1644
- Nicolas Lémery, chimiste, né le 17 novembre 1645
- Gabriel Daniel, historien, né le 8 février 1649
- Nicolas Gueudeville, historien et pamphlétaire, né en 1652
- Jean Coustel, peintre, né dans la dernière moitié du XVIIe siècle
- Jacques Basnage, théologien protestant, né en 1653
- Bernard le Bovier de Fontenelle, écrivain, né le 11 février 1657
- Pierre-Antoine Motteux, traducteur et dramaturge, né en 1660
- Pierre Dangicourt, mathématicien, né en 1664
- Pierre Le Courayer, théologien, né le 17 novembre 1681
- François d'Agincourt, compositeur, organiste et claveciniste, né en 1684
- Paul-Alexandre Guenet, évêque, né en 1688
- Jean Restout, peintre, né le 26 mars 1692
- Jacques François Blondel, architecte, né en 1705
- Marie-Madeleine Hachard, religieuse et épistolière, née en 1708
- André-Joseph Exaudet, violoniste et compositeur, né en 1710
- Jeanne Marie Leprince de Beaumont, écrivain, né le 26 avril 1711
- Jacques Duphly, compositeur, organiste et claveciniste, né le 12 janvier 1715
- Louis-Alexandre Dambourney, botaniste, né le 10 mai 1722
- Pierre-Denis Vregeon, physicien, né le 20 septembre 1723
- Richard-Gontran Lallemant, éditeur, né le 18 décembre 1725
- Jean-Baptiste Deshays de Colleville, peintre, né en 1729
- Xavier-Félix Lallemant, éditeur et traducteur, né le 8 mars 1729
- François-Joseph Lange de la Maltière, physicien, né en 1730
- Louis-Guillaume de Lafolie, physicien et chimiste, né le 11 mars 1739
- François Godefroy, graveur, né en 1743
- Antoine-François Hardy, homme politique né en 1756
- Jean-Jacques Lequeu, architecte, né le 14 septembre 1757
- Nicolas François Mollien, homme politique, né le 28 février 1758
- Jean-Édouard Adam, chimiste manufacturier, né le 11 novembre 1768
- François-Adrien Boïeldieu, musicien, né le 16 décembre 1775
- Guérard de La Quesnerie, agronome, né le 2 octobre 1776
- Claude-Nicolas Chatillon, musicien, compositeur, poète et dramaturge, né le 14 octobre 1776
- Emmanuel-Pierre Gaillard, historien et archéologue, né en 1779
- Charles-Louis Havas, publiciste, né le 5 juillet 1783
- Pierre Louis Dulong, physicien et chimiste, né en 1785
- François-Antoine Harel, écrivain, né en 1789
- Théodore Géricault, peintre (Le Radeau de la Méduse, né le 26 septembre 1791
- Esprit Blanche, aliéniste, né le 15 mai 1796
- Ulric Guttinguer, poète et romancier, né le 31 janvier 1787
- Armand Carrel, journaliste, né le 8 mai 1800
- Théodore-Éloi Lebreton, poète et biographe, né le 1er décembre 1803
- Adolphe Chéruel, historien, né le 17 janvier 1809
- Hippolyte de Villemessant, journaliste, né le 22 avril 1810
- Alphonse du Breuil, horticulteur, né en 1811
- Charles-Ernest de Fréville de Lorme, chartiste et paléographe, né en 1811
- Alfred Duquesnay, archevêque, né en 1814
- Eugène Noël, écrivain, né en 1816
- Gustave Flaubert, écrivain, né le 12 décembre 1821
- Henri Gadeau de Kerville, naturaliste, né en 1858
- Maurice Leblanc, écrivain (créateur d'Arsène Lupin), né le 11 novembre 1864
- Charles Nicolle, prix Nobel de médecine, né le 21 septembre 1866
- Edmond Spalikowski, écrivain, né en 1874
- Georges Guillain, neurologue, né en 1876
- Jacques Chastellain, homme politique, né en 1885
- Marcel Dupré, organiste, né le 3 mai 1886
- Robert Antoine Pinchon, peintre, né le 1er juillet 1886
- Philippe Étancelin, coureur automobile, né le 29 décembre 1896
- Pierre Le Trividic, peintre, né le 12 avril 1898
- Pierre-René Wolf, journaliste, né le 19 février 1899
- Armand Salacrou, auteur dramatique, né le 9 août 1899
- Théodore Monod, savant, naturaliste, né le 9 avril 1902
- Bernard Antoinette, footballeur, né en 1914
- Roger Apéry, mathématicien, né en 1916
- Jean Lecanuet, homme politique, né en 1920
- Jacques Rivette, réalisateur, scénariste, né le 1er mars 1928
- Patrick Herr, homme politique, né en 1945
- Anny Duperey, actrice et romancière, née en 1947
- Raynald Denoueix, Entraineur de Football, né le 14 Mai 1948
- François Hollande, homme politique, né le 12 août 1954
- Élise Lucet, journaliste née le 30 mai 1963
- Damien Top né le 13 juillet 1963 ténor, musicologue et chef d'orchestre, fondateur du Festival international Albert-Roussel.
- Philippe Torreton, né en 1965, acteur
- Karin Viard, actrice, née le 24 janvier 1966
- Estelle Lefébure, mannequin, née le 11 mai 1966
- Stéphane Caron, nageur, né le 1er juillet 1966
- David Trézéguet, footballeur, né le 15 octobre 1977
- Olivier Saladin, comédien
[modifier] Locutions
- « Aller à Rouen » signifie être sifflé en jargon de comédiens (le public de Rouen avait la réputation d’être redoutablement exigeant).
- « Boire à tire-la-Rigault », l'histoire de cette expression rouennaise réside dans le fait que l'évêque [Odo Rigault] (orthographe incertaine) avait fait fondre une cloche énorme que l'on plaça dans la tour Saint-Romain de la cathédrale de Rouen. On donnait à boire à volonté aux hommes qui faisaient sonner cette cloche, d'où l'expression « boire à tire-la-Rigault ».
[modifier] Citations
- Amis ! c'est donc Rouen, la ville aux vieilles rues,
- Aux vieilles tours, débris des races disparues
- La ville aux cent clochers carillonnant dans l'air
- Le Rouen des châteaux, des hôtels, des bastilles
- Dont le front hérissé de flèches et d'aiguilles
- Déchire incessamment les brumes de la mer »
- Victor Hugo, Les Feuilles d'automne
[modifier] Héraldique
Armes de la ville de Rouen :
« De gueules à l'agneau pascal d'argent, la tête nimbée et contournée, portant une bannerette du même chargée d'une croisette d'or, au chef cousu d'azur semé de trois fleurs de lys d'or. »
[modifier] Monuments et lieux touristiques
[modifier] Patrimoine
Rouen est classée ville d’art et d’histoire.
- Victor Hugo l'avait surnommée « la ville aux cent clochers » et Stendhal « l'Athènes du gothique ». De nombreux édifices ont été endommagés par les bombardements de la Seconde Guerre mondiale mais il reste heureusement quelques bâtiments remarquables, religieux ou non.
- La cathédrale Notre-Dame, d'architecture gothique, inspira particulièrement Claude Monet. Elle possède, à la croisée du transept, une « tour-lanterne » surmontée d’une flèche en fonte qui culmine à 151 mètres de hauteur (la plus haute de France). La façade occidentale est encadrée de deux tours, la tour Saint-Romain et la Tour de Beurre édifiée avec l’argent des indulgences de carême : celle-ci est un chef-d’œuvre du gothique flamboyant. Toute l’histoire du vitrail du XIIIe siècle à nos jours peut se lire à l'intérieur de l’église. Dans le chœur se trouvent quelques sépultures des anciens ducs de Normandie comme celle de Rollon, le fondateur du duché, et celle de Richard Cœur de Lion, qui aimait tant la ville et fit déposer son cœur dans la cathédrale après sa mort. Claude Monet l’a immortalisée dans la série des « Cathédrales ».
- L'abbatiale Saint-Ouen est de style gothique rayonnant. Anciennement « abbaye de Saint-Ouen », elle fut l’un des monastères bénédictins les plus puissants de Normandie. Les travaux commencés en 1318 ont été ralentis par la guerre de Cent Ans et furent achevés au XVe siècle. Après la Révolution, la municipalité s'installe dans l'ancien dortoir des moines. L'abbatiale qui mesure 137 mètres de long sous 33 mètres de voûtes, jouxte l’actuel Hôtel de ville. Elle abrite les magnifiques grandes orgues du facteur romantique Aristide Cavaillé-Coll.
- L'église Saint-Maclou est un joyau de l’art gothique flamboyant construit entre 1437 et 1517. Elle possède un portail à cinq porches ornés de magnifiques portes en bois sculptées datant de la Renaissance. Tout proche, l’aître Saint-Maclou est un lieu étrange et exceptionnel. Son histoire remonte à la Grande Peste noire de 1348 qui tua une grande partie de la population. L'aître servit d’ossuaire. Aujourd’hui, l’ensemble abrite l’École régionale des Beaux-Arts et le service du Patrimoine.
- Le palais de Justice est une des plus importantes réalisations de l’architecture gothique civile de la fin du Moyen Âge. L’édifice abritait auparavant le parlement de Normandie. Il serait l’œuvre de Rouland Le Roux. Il fut ravagé en 1944 et est actuellement en cours de restauration.
- La Maison sublime est le plus ancien Monument juif d'Europe. C'est la seule Yeshiva (école de la Torah) médiévale au monde qui ait été conservée. Elle se trouve sous la cour d'honneur du palais de Justice.
- Le Gros Horloge est une horloge astronomique du XIVe siècle, située dans une construction qui enjambe la rue du Gros Horloge et intègre un beffroi et une arche Renaissance. Sur le double écran, l'aiguille unique pointe l’heure. Il apparaît aussi un « semainier » et les phases de la lune sont indiquées dans l'œil-de-bœuf supérieur. L’agneau pascal, représenté au centre de l'arcade, symbolise les armes de la ville. À voir aussi, sur la face droite du Gros Horloge, des anges gravés sur la pierre, dont un qui est à l’envers, signe de mécontentement des ouvriers lors de la construction de l’horloge.
- L’église Sainte-Jeanne d’Arc a été élevée sur le lieu même du martyre. Cette église moderne, édifiée par Louis Arretche en 1979, a une triple vocation : c’est à la fois une église pour honorer sainte Jeanne d’Arc, un mémorial civil pour commémorer l’héroïne et un lieu de conservation des vitraux de l'ancienne église Saint-Vincent, détruite en 1944.
- L’Hôtel de Bourgtheroulde est un magnifique hôtel particulier qui présente les influences conjointes du gothique flamboyant et de la Renaissance. Il fut bâti dans la première moitié du XVIe siècle par Guillaume Le Roux, conseiller de l’Échiquier de Normandie et seigneur de Bourgtheroulde. Il a été vendu en décembre 2006 pour devenir courant 2008 le premier grand hôtel de luxe de la ville.
- Le Bureau des Finances construit de 1509 à 1540 à la demande du cardinal Georges d'Amboise est le plus ancien monument Renaissance subsistant à Rouen. Il a eu la chance de ne pas trop souffrir des bombardements de la Seconde Guerre mondiale, contrairement à de nombreux autres bâtiments. Cet édifice est occupé depuis 1959 par l’office de tourisme de Rouen.
- La place du Vieux Marché fut le théâtre, en pleine guerre de Cent Ans, du bûcher de Jeanne d’Arc, brûlée vive le 30 mai 1431. Une grande croix a été élevée à l’endroit du bûcher. Au milieu de la place, les vestiges de l’église Saint-Sauveur ont été dégagés.
- Le Donjon ou Tour Jeanne d’Arc faisait partie du château construit en 1204 par Philippe Auguste. C’est dans ce château que Jeanne d’Arc fut emprisonnée et que se déroula son procès.
- L’ancienne église Saint-Laurent, de style gothique flamboyant, dont la tour est particulièrement remarquable. Vendue à la Révolution, elle a été réaménagée et est aujourd'hui le musée du Secq des Tournelles, abritant une importante collection de ferronnerie.
- L’église Saint-Patrice, construite pendant la Renaissance, et reconnue pour ses vitraux exceptionnels, caractéristiques de l’époque.
[modifier] La vieille ville
La ville est également remarquable pour la diversité et la richesse de son tissu urbain : on y trouve des maisons appartenant à des époques variées, depuis le XIVe siècle jusqu'à l'époque contemporaine. Rouen est ainsi une des villes les plus hétérogènes de France du point de vue architectural : hétérogénéité des époques donc, mais aussi des matériaux (les pans de bois, mais aussi la pierre, ou le béton pour les immeubles de la reconstruction), des formes ou des couleurs. À l'opposé de certaines villes classiques comme Bordeaux ou Nancy, Rouen incarna d'ailleurs le modèle de la ville romantique, célébré par Victor Hugo dans un célèbre poème (in Les Feuilles d’automne). Cette variété aurait pu être mise à mal par les importantes destructions de la Seconde Guerre mondiale, qui entraînèrent la disparition de quartiers qui étaient parmi les plus appréciés des touristes avant-guerre. Dans l'ensemble, la reconstruction respecte pourtant les particularités de la vieille ville et, sans recourir au pastiche, tente de proposer une certaine irrégularité des tracés et des formes.
Aujourd'hui la ville conserve près de 2000 maisons à pan de bois dont un millier ont déjà été restaurées : les rues du Gros-Horloge, Saint-Romain, Damiette ou Eau-de-Robec sont de ce point de vue tout à fait remarquables. Moins restaurés mais aussi moins fréquentés par les touristes, les quartiers Saint-Vivien ou Beauvoisine méritent également le détour.
[modifier] Le port
Depuis le Moyen Âge, et même avant, le port constitue une part prépondérante de l’activité de la ville en raison de sa situation stratégique entre Paris et la mer dont les marées y sont encore perceptibles.
Bien qu’il soit à 80 km par bateau de l’estuaire (6 heures de navigation), le port est à la fois fluvial et maritime car capable de recevoir des navires très importants (jusqu’à 280 m de long et 150 000 tonnes). En aval, les ponts sur la Seine dégagent en effet un tirant d’air de 50 mètres tandis que des dragages permanents maintiennent un tirant d’eau de 10 mètres minimum.
Il est à noter que l’effet des marées est sensible à Rouen.
Tous tonnages confondus, Rouen n’est que le 28e port européen et le 5e français, derrière Marseille (3e européen), Le Havre (5e), Dunkerque (13e), Saint-Nazaire (18e), mais c’est le 1er port européen pour les céréales, le 1er français pour la farine et les engrais. Le trafic pétrolier est bien moindre que celui du Havre, mais non négligeable en raison de la proximité de la raffinerie de Petit-Couronne.
Enfin, les plus grands voiliers du monde se rassemblent à Rouen tous les 4 à 5 ans. Cet événement a été baptisé Voiles de la liberté en 1989, Armada de la liberté en 1994 et Armada du siècle en 1999 environ six millions de visiteurs. La dernière édition, Armada Rouen 2003 en juillet 2003 a accueilli cinquante navires, six mille marins de vingt nationalités différentes, dix millions de visiteurs, des dizaines de manifestations et d’animations…Prochaine édition en 2008.
[modifier] Les ponts
Tous les ponts entre Rouen (pont de Normandie, pont de Tancarville, pont de Brotonne) et la mer peuvent laisser passer des navires de fort tonnage.
Les premiers ponts remontent au IXe siècle. Ils furent reconstruits plusieurs fois, particulièrement après les dynamitages et les bombardements de la Seconde Guerre mondiale. Il existait avant guerre un pont transbordeur.
Rouen est la première ville où les ponts empêchent ces navires de remonter la Seine plus haut. Ils permettent cependant le passage des caboteurs fluviomaritimes qui desservent les ports de Limay et de Gennevilliers.
Ces ponts sont, de l’aval vers l’amont :
- Pont Gustave-Flaubert (en construction), pont levant ;
- Pont Guillaume le Conquérant ;
- Pont Jeanne d’Arc ;
- Pont Boieldieu (1955) ;
- Pont Pierre-Corneille, passe sur l’île Lacroix ;
- Pont Mathilde, passe au-dessus de l’île Lacroix ;
- Viaduc d'Eauplet, dit Pont aux Anglais, au-dessus de l’île Lacroix.
[modifier] Culture
- 8 théâtres (capacité : de 80 à 1 200 places) ;
- 1 opéra (Opéra de Rouen / Haute Normandie) ;
- 5 cinémas (35 salles) ;
- 1 parc des expositions ;
- 7 bibliothèques ;
- 1 zénith ;
- 1 jardin des plantes avec serres (nombreuses expositions et conférences).
Tous les ans, depuis 1988, Rouen accueille le festival du cinéma nordique.
[modifier] Musées
- Le musée des Beaux-Arts de Rouen rassemble un ensemble exceptionnel de peintures, dessins et sculptures auquel s’ajoutent quelques meubles et objets d’art. Les toiles du Caravage, de Velázquez, Delacroix, Géricault, Modigliani et, bien sûr, Monet et Sisley sont les plus célèbres.
- Le muséum d'histoire naturelle. Fondé par Pouchet en 1828, ce musée est fermé pour travaux depuis 1996 et est rouvert depuis le 23 février 2007.
- Le musée des antiquités retrace l’archéologie gallo-romaine et mérovingienne et possède une collection d’objets d’art, de vitraux et d’éléments du Moyen Âge et de la Renaissance et des collections égyptiennes et grecques.
- Le musée Flaubert et d’histoire de la médecine où se trouve la chambre natale de Gustave Flaubert. Nous y retrouvons des souvenirs du personnage, des céramiques pharmaceutiques, des instruments chirurgicaux, documents sur la naissance et sur la petite enfance, du mobilier hospitalier, des statues de saints guérisseurs. Il y aussi un jardin de plantes médicinales.
- Le musée national de l'Éducation retrace l’histoire de l’enfant et de son éducation depuis le XVIe siècle illustrée à travers un choix de peintures et de gravures, de cahiers d’élèves, de livres pour enfants, de mobilier scolaire et de matériel pédagogique.
- Le musée de la céramique possède une importante collection de faïences qui est axée sur l’évolution de la production rouennaise et de nombreux autres exemples.
- Le musée Le Secq des Tournelles dispose d’une collection unique au monde de ferronnerie regroupant éléments d’architecture, enseignes, serrures, heurtoirs, outils, bijoux, objets de couture et de costume.
- Le musée Jeanne d'Arc présente des cires de Jeanne d’Arc, des fac-similés de manuscrits, des affiches et de l’imagerie populaire rappelant la vie et le passage de la pucelle à Rouen.
- Le musée Pierre Corneille est installé dans la maison natale du poète et contient des dessins, des gravures relatifs à sa vie et les premières éditions de ses œuvres.
- Le musée maritime, fluvial et portuaire retrace l’histoire du port de Rouen, les métiers du port, les grands voiliers rouennais, la marine marchande, la batellerie, la construction navale, la chasse à la baleine et les expéditions polaires de Charcot.
[modifier] Médias
Voir également la catégorie Média de Haute-Normandie.
- Trois journaux pour l'agglomération :
- Paris-Normandie (édition de Rouen)
- Liberté-Dimanche (parution le dimanche)
- Le Bulletin de l'Arrondissement de Rouen (parution le mardi)
- Magazines gratuits :
- Rouen magazine (informations municipales)
- Agglo Mag (informations de l'Agglomération de Rouen)
- aux Arts (informations culturelles)
- Bazart (actualités culturelles)
- L'Agenda rouennais (actualités culturelles)
- Télévision :
- France 3 Haute Normandie
- Léa (télévision sur l'agglomération rouennaise www.leatv.net)
- Radio :
- Décrochages d'information locale sur France Bleu Haute-Normandie, 100,1 MHz
- Décrochage local de 12 à 16 heures sur Europe 2, 104,1 MHz
- HDR, 99,1 MHz
- Radio Campus, 101,3 MHz
[modifier] Enseignement
- Collèges
- Collège Barbey D'Aurevilly
- Collège Boïeldieu
- Collège Saint-Dominique
- Collège Fontenelle
- Collége Georges Braque
- Collège Jean Giraudoux
- Collège Jean Lecanuet
- Collège Camille Claudel
- Collège Camille Saint-Saëns
- Lycées
- Lycée Corneille
- Lycée Jeanne d'Arc
- Lycée Gustave Flaubert
- Lycée Blaise Pascal
- Lycée Jean-Baptiste de La Salle
Voir l’article Université de Rouen.
[modifier] Sports
- Équipements sportifs
- 11 stades ;
- 12 salles de sports ;
- 21 courts de tennis ;
- 14 gymnases ;
- 4 piscines ;
- 2 patinoires.
Nombre de licences sportives : 20 000.
- Motonautisme : Rouen accueille tous les 1er mai une manifestation d’ampleur internationale, la ronde infernale des 24 heures motonautiques. En 2006, a eu lieu la 43e édition de cette course qui compte pour le championnat du monde d’endurance.
- Football : FC Rouen.
- Baseball : les Huskies du Rouen Baseball 76 sont champions de France Élite 2003, 2005, 2006 et champions d’Europe (groupe B) 2004, 2006.
- Omnisports : le SPO Rouen - Stade philippin omnisports de Rouen - (1893 : fondation à Rouen du patronage Saint-Philippe Néri, « Les Philippins »), qui est un des plus anciens clubs sportifs normands. Nombreuses sections (football, athlétisme, tennis de table, etc.). Sa plus belle réussite est sa section basket-ball dont les équipes seniors évoluent à haut niveau (Pro B pour l’équipe masculine, N3 pour l’équipe féminine).
- Hockey sur glace : les Dragons de Rouen ont été huit fois champions de France et une fois champions d’Europe.
- Rugby : RC Rouen
- Football américain : Les Léopards. Les seniors sont en D3, en championnat National et sont allés pour la troisième fois consécutive en play-offs.
[modifier] Loisirs
- La foire Saint-Romain est une fête foraine annuelle qui dure environ un mois entre la fin octobre et la fin novembre. Elle se déroule sur les quais bas rive gauche et s'étale du pont Mathilde au pont Guillaume-le-Conquérant. C'est la première fête foraine de province par sa taille et la deuxième, derrière la foire du Trône, au niveau national. C'est aussi la plus ancienne de France, elle est en effet vieille de plus de 500 ans.
- Depuis 1989, Rouen organise un rassemblement mondial réunissant les plus grands voiliers, vieux gréements et autres navires de guerre (voir plus haut, le port). La dernière manifestation de ce rassemblement, appelé l'Armada, a eu lieu du 28 juin au 6 juillet 2003. La prochaine aura lieu du 5 au 14 juillet 2008.
[modifier] Jumelages
- Hanovre, Allemagne
- Norwich, Angleterre, Royaume-Uni
- Ningbo, République populaire de Chine
- Salerne, Italie
- Wejherowo, Pologne
[modifier] Transports
[modifier] Transports urbains
Rouen possède une ligne (avec 2 branches) de prémétro ou tramway (nom commercial : métrobus) sur 15,7 km dont 1,8 km de tunnel profond et 0,5 km de tranchée couverte, les lignes comportent 31 stations dont 5 souterraines et 1 aérienne. Construit en première phase entre 1991 et le 12 décembre 1994, date de l'inauguration de 11 km de ligne entre Rouen, Sotteville-lès-Rouen et le Grand-Quevilly, puis un prolongement en 1997 de 4,7 km vers Saint-Étienne-du-Rouvray. Un projet de prolongement vers le CHU est en discussion.
[modifier] Transports ferroviaires
Rouen possède une gare principale multimodale, la gare de Rouen Rive-Droite d'une fréquentation de 4,5 millions de voyageurs annuels. Elle possédait avant la Seconde Guerre mondiale trois autres gares, les gares d'Orléans, du Nord-Martainville et la gare de Rouen Rive-Gauche-Saint-Sever.
[modifier] Transports autoroutiers
- Autoroute de Normandie A13 Paris-Caen
- Autoroute A28 Abbeville-Tours
- Autoroute A150 Rouen-Yvetot
[modifier] Transports routiers
[modifier] Transports fluviaux
[modifier] Transports aériens
Rouen est desservie par l'aéroport Rouen Vallée de Seineavec près de 50 000 passagers annuels.
[modifier] Voir aussi
[modifier] Bibliographie
- Michel de Boüard, Histoire de la Normandie, Privat, Toulouse, 2001 (ISBN 2-7089-1707-2)
- François Bouju, Rouen : poèmes, Rouen, BDS, 1974
- Martine Callias Bey, Philippe Cheron, Thierry Leroy, Christophe Jollmann, Rouen : Abbatiale Saint-Ouen : les verrières, Rouen, Connaissance du Patrimoine de Haute-Normandie, 1993
- Jean-Pierre Chaline, Pierre Bérenger, Rouen : intelligence d'une ville, Rennes, Ouest-France, 2003 (ISBN 9782737334306)
- Véronique Chaussé, Rouen : église Sainte-Jeanne d'Arc : les verrières, Rouen, Connaissance du patrimoine de Haute-Normandie, 1994 (ISBN 2910316033)
- Pierre Chirol, Germaine Petit, Rouen : aquarelles de Germaine Petit, Grenoble, B. Arthaud, 1931
- Pierre Dardel, Commerce, industrie et navigation à Rouen et au Havre au XVIIIe siècle, Rouen, 1966.
- Lucie Delarue-Mardrus, Rouen, Rouen, H. Defontaine, 1935
- Philippe Delerm, Rouen, Paris, Presses universitaires de France, 1987
- Robert Doré, Rouen, Paris, [S.l.], 1932
- Georges Dubosc, Rouen : ville-musée, Rouen, Syndicat d'Initiative, 1920
- Léon Duranville, Rouen ville forte, supplément à l'Essai sur l'histoire de la Côte Sainte-Catherine et des fortifications de la ville de Rouen, Rouen, A. Le Brument, 1867
- Camille Enlart, Rouen, Paris, H. Laurens, 1904
- Honoré Jean Pierre Fisquet, Métropole de Rouen ; Rouen, Paris, Repos, 1866
- Alain Gasperini, Rouen, 1940-1944 : la guerre, l’occupation, la libération, Caen, Mémorial de Caen ; Rouen, Ville de Rouen, 1994 (ISBN 9782737315244)
- Alain Gasperini, Rouen, Paris, Alpina, 1964
- François-Jean Gay, Cécile-Anne Sibout, Loïc Vadelorge, Jean-Pierre Chaline, Rouen 1900-2000 : un siècle de vie, Fécamp, Éditions des Falaises, 2002 (ISBN 9782848110035)
- Michel Giard, Rouen, Joué-lès-Tours, A. Sutton, 1996 (ISBN 9782842530297)
- Gérard Granier, L'agglomération rouennaise, dossier documentaire, Rouen, SIVOM de Rouen, 1992
- Jean Valery Hélot, Rouen, Paris, Hachette, 1949
- Robert Hénard, Rouen, Paris, Nilsson, 1925
- Paul Bénigne Joanne, Rouen, Paris, Hachette & cie, 1895
- Laurent Adolphe Joanne, Rouen, Paris, Hachette, 1887
- Daniel Lacotte, Patrick Béghin, Rouen, Schirmeck, Jean-Pierre Gyss, 1983
- François Lemoine et Jacques Tanguy, Rouen aux 100 clochers, Rouen, 2004.(ISBN 2-906258-84-9)
- Marie-Clotilde Lequoy, Bénédicte Guillot, Rouen, Paris, Académie des inscriptions et belles-lettres, 2005 (ISBN 9782877540896)
- Michel Lerond, Rouen, Paris, C. Bonneton, 1990 (ISBN 2862530010)
- Octave Leroy, Rouen : au fil des siècles, au long des rues, Sotteville-lès-Rouen, Fernandez, 1982
- Yves Lescroart, Rouen : la cathédrale Notre-Dame, Paris, Éditions du patrimoine, 2000 (ISBN 9782858221523)
- François Lespinasse, Rouen : paradis des peintres, [S.l.], Leprettre, 2003 (ISBN 9782906130043)
- Isabelle Letteron, Denis Couchaux, Christophe Kollmann, Rouen, L'Hôtel de Bourgtheroulde et sa galerie, Rouen, Connaissance du Patrimoine de Haute-Normandie, 1992
- Jacques René Levainville, Rouen : étude d'une agglomération urbaine, Paris, Armand Colin, 1913
- Théodore Licquet, Édouard Frère, Rouen : son histoire, ses monuments et ses environs : guide nécessaire aux voyageurs pour bien connaître cette capitale de la Normandie et les localités voisines les plus intéressantes, Rouen, A. Lebrument, 1861
- Théodore Licquet, Rouen ; précis de son histoire, son commerce, son industrie, ses manufactures, ses monumens. Guide nécessaire... suivi de notices sur Dieppe, Bolbec [etc.]., Rouen, Édouard Frère, 1827
- Gilbert-Jean Malgras, Daniel Frasnay, Faïences de Rouen, Paris, C.P.I.P., 1985
- André Maurois, Rouen, Paris, Librairie Gallimard, 1910
- Françoise Minelle, Dany Bataille, Vivre et survivre sous l'ancien régime, Paris, La Documentation Française, 1976
- Brad Miskell, Judith Barry, Thomas Zummer, Rouen : machine itinérantes, futurs intermittents, Rouen, Centre d'Art Contemporain, 1994 (ISBN 9780964058804)
- Georges Monmarché, Rouen, Paris, Alpina 1936
- Edward Montier, Rouen cité martyre, Paris, Lecerf, 1946
- Didier Mouchel, Louis Chesneau, Rouen : Louis Chesneau un photographe amateur ; le voyage à Saint-Sever en 1899, Bonsecours, Point de vues, 2002
- Edgard Naillon, Rouen, ville d'art & d'histoire, Rouen, Journal de Rouen, 1938
- Roland de Narbonne, Rouen : visite de la ville, Paris, SER, 1990 (ISBN 9782907701471)
- Eugène Noël, Rouen ; promenades et causeries, Rouen, Schneider, 1872
- Henri Auguste Omont, Catalogue général des manuscrits des bibliothèques publiques de France. Rouen, Paris, Plon, Nourrit, 1886
- Yvon Pailhès, Rouen : du passé toujours présent... au passé perdu : les églises, les monuments, rues et places, Luneray, Bertout, 2004 (ISBN 9782867435393)
- Gontran Pailhès, Rouen et sa région pendant la guerre 1939-1945, Rouen, 1948.
- Yvon Pailhès, Rouen, du passé toujours présent, au passé perdu, Luneray, 2004 (ISBN 2867435390)
- Nicétas Périaux, Histoire sommaire et chronologique de la ville de Rouen, de ses monuments, de ses institutions, de ses personnages célèbres jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, Rouen, Lanctin et Métérie, 1874
- Arnaud Périnelle, Rouen : le gros horloge, Condé-sur-Noireau, Charles Corlet, 1982
- Guy Pessiot, Histoire de Rouen, 4 vol., Rouen.
- Jacques Petit, Jacqueline Petit, Rouen : ses fontaines, ses bassins : promenades au fil de l'eau, Luneray, Bertout, 1993
- Francois Ponthier, Rouen : ou, Le bûcher de lumière, Paris, Éditions S.O.S., 1976
- Patrice Pusaferi, Rouen : la reconstruction, Rouen, Inventaire général ADAGP, 2005
- Raymond Quenedey, L’Habitation rouennaise, Lestringant, Rouen, 1926.
- Patrice Quéréel, La Ville évanouie - Rouen, un demi-siècle de vandalisme, Page de Garde, Saint-Aubin-lès-Elbeuf, 1999.
- Edmond Renaud, Rouen. Église Saint-Vincent. Monographie archéologique & descriptive, Rouen, C. Métérie, 1885
- André Renaudin, Rouen : ville-musée, Rouen, Syndicat d'Initiative, 1938
- Pierre Rosenberg, Rouen. Musée des Beaux-arts. Tableaux français du XVIIe siècle et italiens des XVIIe et XVIIIe siècles, Paris, Presses artistiques, 1965
- Jean Roubier, Marcel Aubert, Rouen : L'art français dans la guerre, Paris, Arthème Fayard, 1946
- Rouen ; Images et écrits, Rouen, Imprimerie Rouennaise, 1963
- Rouen. Musée des Beaux-Arts. Avril 1954. Les Grandes Étapes de l'Art Moderne, Rouen, Lecerf, 1954
- Vicomte Joseph-Alexis Walsh, Explorations en Normandie : Rouen, Rouen, Le Grand, 1835
[modifier] Liens internes
- École de Rouen
- Faïence de Rouen
- Gare de Rouen Rive-Droite
- Jardin des Plantes de Rouen
- Liste des archevêques de Rouen
- Métro de Rouen
- Musée des Beaux-Arts de Rouen
- Musée Jeanne d'Arc
- Port autonome de Rouen
- Université de Rouen
- Ancien tramway de Rouen
[modifier] Liens externes
- Catégorie Rouen de l'annuaire dmoz.
|
|||
Plus de 200 000 : Bordeaux | Lyon | Marseille | Montpellier | Nantes | Nice | Paris | Rennes | Strasbourg | Toulouse |
|
|
|