Claude Eerdekens
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Claude Eerdekens, homme politique belge (membre du Parti socialiste), est né à Ougrée le 13 mai 1948. Alors qu'il n'a que cinq ans, ses parents s'installent dans la commune de Seilles. C’est là qu’il suivra toute sa scolarité primaire avant de rejoindre l’Athénée d’Andenne et plus tard, l’Université de Liège, où il décroche le titre de docteur en droit.
Une fois diplômé, il décide de professer dans sa région natale, s’inscrit au Barreau de Huy et ouvre son cabinet d’avocat à Seilles. En 1969, Claude Eerdekens s’engage en politique, au Parti socialiste. En 1971, il devient échevin à Seilles. Un an plus tard, il est nommé Bourgmestre. Il n’a alors que 23 ans et est le plus jeune bourgmestre du Royaume.
En 1974, il est élu conseiller provincial à la Province de Liège et trois ans plus tard, en 1977, après la fusion des communes, il devient bourgmestre d’Andenne. Vers le milieu des années 80, Claude Eerdekens se tourne également vers le national. Il est élu député de l’Arrondissement de Namur en 1985.
En 1990, il devient chef du groupe PS à la Chambre des Représentants. Dans le cadre de sa fonction parlementaire, il fera notamment partie de diverses commissions telles que la Commission d’enquête sur les Tueries du Brabant, la Commission d’enquête dans le cadre de l'affaire Dutroux ou la Commission « Sabena ».
Le 19 juillet 2004, il devient ministre de la Communauté française de Belgique chargé de la Fonction publique et des Sports. En décembre 2004, une polémique éclate à propos d'une affaire de dopage dans laquelle serait impliquée la joueuse de tennis russe Svetlana Kuznetsova, contrôlée positive à l'éphédrine lors d'un tournoi d'exhibition à Charleroi, après que le Ministre Eerdekens ait révélé un peu rapidement à la presse les résultats de ce contrôle.
Sur le plan politique, Claude Eerdekens a proposé l’élaboration de différentes lois visant à combattre les extrémismes ; la loi luttant contre le négationnisme, le révisionnisme, la négation des crimes commis par le nazisme ainsi que la loi sur le non-financement des partis non-démocratiques.
Il est également connu pour ses convictions rattachistes : « Nous, Wallons, sommes fiers de nous trouver à côté d'un grand pays comme la France. Si vous (Flamands - n.d.l.r.) voulez que la France se trouve aux portes de Bruxelles, alors, allez-y... » (Déclaration à la Chambre le 10 juillet 1996).
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