Daniel François Cayo
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Daniel François Cayo, ou Cayo, est un plasticien français né en 1947 à Pontoise (département du Val d'Oise) ; il vit et travaille à Éragny-sur-Oise.
Sommaire |
[modifier] Biographie
1965 / 1967 Etudes d'art plastique à Paris, école Sornas 75001. Création du Groupe 96 avec son condisciple José Sola.
1967 / 1969 Service national à Niamey république du Niger où il rencontre Bruno Nion et Bernard Martin qui joueront un rôle important dans l' affirmation de ses choix; Dans ce grand chantier de couleurs et d'odeurs qu'est l'Afrique, il découvre le caractère primitif, originel et brutal des sensations. A son retour une aigreur quotidienne tord le Cayo-usine, le Cayo-métro, Cayo-perdu et provoque l'expression à venir.[1]
[modifier] Expositions
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1972 : Il expose avec le Groupe 96 à Nemours sous la présidence de Mr Edmond Dailly Vice-président du Sénat de grands formats ayant pour thématique le corps, sujet qu' il poursuivra pendant 20 ans, puis au sein du groupe Tamrauc dont il est un des co-fondateurs il exposera à la Boulangerie , rue des Panoyaux 75020 Paris c'est là qu'il rencontrera Pierre Desnos résidant alors en RDA, poète et traducteur. Il prête également ses toiles comme décor de la pièce : L'Amant, d' Harold Pinter que monte à la Maison de la Culture d'Orléans la compagnie de la Proue dirigée par Bruno Nion .
1973 : Exposition personnelle au Centre culturel de Bobigny Seine Saint Denis. Il est là ! Le peintre crie que le monde est nu, il ordonne et engendre une couleur qui lie les corps, les libère. Quoi d'autre ?... il faut réinventer le geste, le peintre de foi fait place au peintre de lutte.[2].
1974 : Galerie Art et Curiosité à Orléans.
1975 : Conception et réalisation pour la compagnie de la Proue de décors pour les spectacles : Hebdomadaire de Jacques Prévert et le Mal Court de Jacques Audiberti au théatre de la Baleine à Lyon.
1976 : au CAC d' Orleans c'est l'Age de l'Eveil, 10 toiles et 10 poèmes de Pierre Desnos.[3].
1977 : Exposition personnelle à Cagliari en Sardaigne, Galleria d'Arte Ciusa.
Rencontres avec le peintre et musicien Salvatore Atzeni, et le sculpteur Pinuccio Sciola, à San Sperate qui renforceront l'influence de la sculpture dans le traitement des volumes et la lisibilité de l' oeuvre, sa découverte de l'oeuvre d' Henry Moore sera déterminante dans son approche de l'art. C' est l' amorce de séries d' huiles sur papier: Les Maternités, Corps de femmes assises, Couples roses et bleus, couleurs qui résonneront toujours comme une réminiscence de Matisse qui sera sa référence. Il éditera des sérigraphies des ces périodes.
1983 : En collaboration avec Pierre Desnos : Quoi ? déjà ! Poèmes Muraux;confrontation de textes et de visuels à Saint-Ouen, présentés à l'intérieur d'un café[4]. Autre collaboration à Aubigny-sur-Nère lors d'une manifestation de poèsie organisée par Juliette Darle. 1984 : Exposition personnelle au Chateau de Valençay où il est l'invité de Bruno Nion directeur du Festival[5]. Il y réalisera l'affiche du spectacle : Homme pour Homme de Bertold Brecht mis en scène par Bernard Martin du théâtre du Nain Jaune[6].
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En 1988 a lieu une Exposition personnelle à la galerie Pons-Debord, rue de l'Éperon, Paris 75006; il y montre un ensemble de travaux sur papier: huiles sur Vélin d'Arches ainsi que des huiles sur toiles, puis à la Maison d'Issoudun dans l'Indre, ainsi qu'au Centre Culturel Maurice Mac-Nab à Vierzon dans le Cher. Dès les 1990, il interrompt ses expositions et sa démarche envers le public. Il abandonne son sujet principal la thématique du corps, en rupture avec ce qui l'entoure, il cherche une nouvelle expression, un souffle nouveau, celui-ci viendra du plus profond d'une oeuvre solitaire, par la re-connaissance de son métier. " Il me fallait apprendre ... ".
[modifier] Oeuvres
Admirateur des Maîtres du trecento italien, , Simone Martini, les frères Lorenzetti, , du réalisme et du naturalisme de la fin du dix-neuvième siècle, aussi bien que de l'expressionnisme allemand de Franz Marc, Ernst Ludwig Kirchner, Alexi von Jawlensky. Il réalise à partir des années 1995 des tableaux de petits formats empreints d' énergie chromatique, où l'utilisation expressive de la couleur alliée aux formes abstraites et figuratives sévèrement altérées comme dans cet Eté brûlant d'après le roman d' Eduard von Keyserling écrivain balte d'origine allemande, où la courbe cotoie l'angle et l'image frontale se mélange à une perspective qui suggère des espaces, un désordre devient lisible , nous séduit .
[modifier] Liens externes
[modifier] Notes et Références
- ↑ Pierre Desnos,préface de l'exposition de Bobigny 1972
- ↑ Pierre Desnos 1972
- ↑ En 2006, Pierre DESNOS réalisera un livre mémoire sur l'Âge de l' Éveil avec des modifications personnelles
- ↑ Josette Marotte était l'animatrice de ce lieu
- ↑ Bruno Nion aujourd' hui directeur du théâtre de Charleville-Mézières était responsable du Festival et avait sa propre compagnie:le Théâtre du Nain Jaune
- ↑ et aujourd'hui co-directeur du Théâtre du Lamparo
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