Diplomatie (jeu)
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Diplomatie jeu de société |
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autre nom | Diplomacy | ||||
auteur | Allan B. Calhamer | ||||
éditeur | Miro Company | ||||
date 1re édition | 1976 | ||||
autres éditeurs | Voir historique en français : Parker (1978) Descartes (1994) Asmodée (2006) |
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format | Grande boîte | ||||
mécanismes | Conquêtes Négociation Trahison |
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thèmes | Prélude à la Ire guerre mondiale Europe |
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nombre de joueurs | 4 à 7 | ||||
âge | à partir de 12 ans | ||||
durée annoncée | environ 6 heures | ||||
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Diplomatie (ou Diplomacy selon les éditions) est un jeu de société de l’Américain Allan B. Calhamer, un jeu de simulation historique et un jeu de négociation ayant comme thème l’Europe au début du XXe siècle pour sept participants idéalement.
Chaque participant contrôle les forces militaires de l’une des sept grandes puissances (entre parenthèses, autre nom donné à la grande puissance dans certaines éditions du jeu) :
- Angleterre (ou Grande-Bretagne);
- France ;
- Allemagne ;
- Italie ;
- Autriche-Hongrie (ou Autriche) ;
- Russie ;
- Turquie.
Les joueurs dirigent des armées et des flottes, forgent et brisent des alliances selon leurs intérêts. Le jeu se poursuit jusqu’à ce qu’un pays occupe plus de la moitié du continent ou, le cas échéant, par accord entre les joueurs restants. Des variantes existent qui permettent également de fixer arbitrairement un nombre de tours de jeu.
Sommaire |
[modifier] Matériel
[modifier] Plan de jeu
Le plan de jeu représente essentiellement une carte de l’Europe, ainsi que du nord du Maghreb et du Proche-Orient, avec, à peu de chose près, les frontières du début du XXe siècle. Il est divisé en 75 territoires, 56 étant terrestres et 19 maritimes. Chacun de ces territoires est nommé par une abréviation reprenant généralement les trois premières lettres du nom de la région. 34 des régions terrestres contiennent des « centres de ravitaillement », qui s’appellent ainsi parce que l’acquisition d’un centre permet au joueur de créer une armée ou une flotte supplémentaire.
Nota : les noms des régions sont, pour les régions qui contiennent un centre de ravitaillement national, le nom d’une grande ville (ex : PAR pour Paris ou BRE pour Brest) ou, pour les régions dépouvues de centre ou avec un centre neutre au début de la partie, le nom d’une province ou d’un état (ex : SIL pour Silésie, TUN pour Tunisie ou BEL pour Belgique).
Il est à noter que certains territoires ont changé de nom au fil des éditions et selon la langue de la version. Par exemple, le territoire russe au nord de la mer Noire, Sev pour Sevastopol dans la version anglaise originale, est devenu SEB pour Sébastopol dans les premières adaptations françaises puis ODE pour Odessa et à nouveau Séb dans la dernière version française éditée par Asmodée en février 2006.
[modifier] Pions
Chaque joueur possède des pions de sa couleur représentant ses armées ou ses flottes, le terme générique étant « unité ». Ces pions ainsi que les couleurs de ceux-ci ont varié selon les éditions. L’édition francophone la plus récente représente les unités terrestres (armées) par des canons allemands Krupp et les unités navales (flottes) par des Dreadnoughts de Sa Majesté.
Nota : les couleurs associées aux pays varient très fortement selon les éditions ou les sites en ligne.
[modifier] Règles de base
Les règles sont assez simples mais très riches.
Chaque tour est marqué alternativement comme printemps ou automne, en commençant en 1901.
La phase la plus importante de chaque tour est la négociation pendant laquelle les joueurs tentent de flatter, bluffer, impressionner notamment en menaçant pour tenter de former des partenariats qui leur soient favorables et stables.
Les négociations et accords secrets sont autorisés explicitement, mais aucun n’est garanti. Après cette période de diplomatie les joueurs écrivent leurs ordres qui sont ensuite révélés simultanément.
Tous les déplacements sont alors exécutés également simultanément et tous les conflits sont résolus comme expliqués ci-après.
À chaque tour, chaque unité (armée ou flotte) peut aller (déplacement ou attaque) dans une région adjacente, ou soutenir le déplacement d’une autre unité pour aller dans une région adjacente. Une seule unité peut occuper chaque région de terre ou de mer, aussi les conflits sont résolus en décomptant tous les soutiens de chaque unité. Celle qui a le plus d’appuis l’emporte toujours ; s’il y a égalité aucun des deux mouvements n’a lieu. Une unité attaquée par plusieurs autres et n’étant pas elle-même suffisamment soutenue doit retraiter vers un territoire adjacent libre ou disparaître.
À la fin d’une période d’automne, on compte les centres de ravitaillements de chaque puissance qui doit démobiliser ou qui peut mobiliser des unités pour que le nombre concorde. Les nouvelles unités apparaissent sur les centres originels de son pays.
Bref, malgré son cadre historique, Diplomatie ne prétend pas être un jeu « réaliste » ; les règles, comme la carte, ont été conçues pour simplifier et équilibrer les débats entre les 7 grandes puissances. Les joueurs sont indépendants les uns des autres, et donc libres d’envisager toutes les politiques. La dimension psychologique à Diplomatie est primordiale et intervient à tous les niveaux du jeu.
Une personne peut agir comme arbitre.
À noter que de nombreuses variantes existent, par exemple l’absence de négociations (jeu purement tactique moins gourmand en temps ; appelé d’abord No Press à partir de l’anglais, le terme Blitz s’est maintenant imposé dans la communauté francophone), des plateaux plus ou moins différents (autres subdivisions, autres époques), d’autres unités (avions, garnisons...), d’autres règles (corruption d’unités dans la variante Machiavelli notamment, « brouillard de guerre » interdisant de voir des unités lointaines...) ou d’autres durées de jeu.
[modifier] Stratégie
Un bon joueur est un bon tacticien, mais comme aucun pays ne peut espérer l’emporter seul jusque très tard dans la partie, les alliances sont essentielles, et mettent donc en valeur les capacités de négociation et de persuasion.
Chaque pays est au départ d’une force à peu près équivalente, aussi après l’occupation de quelques zones neutres, il est nécessaire d’attaquer au moins l’un de ses voisins avec l’aide d’au moins un autre et éventuellement, réciproquement.
La trahison fait partie intégrante du jeu ; savoir pousser un ennemi à trahir son propre allié est une qualité, ainsi que savoir quand poignarder son allié au bon moment.
Tactiquement, un des buts d’une alliance ou d’un candidat à l’hégémonie est de passer les lignes de blocage (stalemate) qui interdisent mathématiquement à tout agresseur de pousser plus loin.
En général la première phase de la partie voit l’annexion des petits pays neutres et l’élimination d’une ou deux puissances ; puis des trahisons ont alors souvent lieu et les blocs se restructurent en grandes alliances. La fin voit souvent des trahisons de la part d’un joueur qui veut le « solo » (la victoire pour lui seul), éventuellement stoppé par une union sacrée des autres joueurs, ou une guerre de tranchée entre deux blocs solides, jusqu’au vote d’une partie nulle.
[modifier] Les sept grandes puissances du jeu
Au printemps 1901, date conventionnelle de début de partie :
[modifier] Histoire du jeu
[modifier] Lancement du jeu
Créé par l’Américain Allan Calhamer dans les années 1950, la carte trouve sa forme définitive en 1958 et dès 1959 le jeu est fabriqué à plusieurs centaines d’exemplaires par le créateur du jeu lui-même avant d’être enfin édité en 1961 par une entreprise spécialisée dans le jeu de société, Games Research Inc. Depuis 1958, les règles n’ont connu que peu de modifications, la principale révision des règles eut lieu en 1971, quelques détails furent changés après cette date mais à un niveau négligeable pour le jeu car n’intervenant que dans peu de parties.
[modifier] Fanzines et jeu par correspondance postale
Dès 1963, le jeu fut adapté par les joueurs américains réunis autour de fanzines pour être joué par correspondance postale. En France et en Belgique, les premières communautés de joueurs apparaissent en 1971 avant même la première édition francophone du jeu de société. Les années 1980 seront l’âge d’or de tous ces fanzines consacrés essentiellement à Diplomatie, des centaines sont recensées dont une quinzaine francophone.
[modifier] Jeu par correspondance électronique
Dans le début des années 1990, le jeu devient électronique, en France des parties tests sont jouées quelques temps sur le serveur Minitel en 1994 mais c’est naturellement sur le web naissant à la même période, que Diplomacy se développe le plus grâce aux communautés américaines, les tournois n’ont pas tardés à apparaître dès 1994 ou 1995 et permet un jeu bien plus rapide que par correspondance postale. Lire plus bas le chapitre sur le jeu par Internet.
[modifier] Jeu sur table
Côté jeu sur table, le plus vieux tournoi connu date de 1970, un championnat du monde sera créé en 1988. Lire plus bas les chapitres sur le jeu sur table et les compétitions.
[modifier] Diplomatie et intelligence artificielle
Depuis les années 1980, certains joueurs passionnés par l’informatique ont tenté de mettre au point des intelligences artificielles pour endosser le même rôle que des joueurs humains, cela n’a abouti qu’à quelques versions toutes décevantes. Les professionnels du jeu vidéo s’y sont à leur tour attelés, deux jeux sont effectivement sortis dans le commerce (le premier en 1999 développé par Hasbro uniquement en anglais, le second en 2005 développé par Paradox Interactive et distribué en France par Mindscape en anglais, français et allemand) : le résultat fut plus que négatif, l’IA n’égalant sur aucun niveau du jeu le joueur humain.
[modifier] Éditions francophones de la boîte de jeu
Les droits sur le jeu sont actuellement détenus par l’entreprise américaine Hasbro qui a loué des droits de publication à Asmodée pour la dernière réédition en langue française du jeu en février 2006. Les trois précédentes éditions francophones sont celles de Miro en 1976, de Parker en 1978 et de Descartes en 1994. Les jeux publiés par Miro et Parker étaient malheureusement truffés d’erreurs dues à une traduction plus qu’aléatoire. Seule l’édition Descartes a publié le jeu sous son nom français Diplomatie, les autres publications étant sorties sous le nom anglais original Diplomacy.
[modifier] Un jeu mondial
De 1961 à 2006, en 46 ans d'éditions depuis la première par une société spécialisée, le jeu a été édité à 25 reprises et traduit dans 7 langues différentes.[1]
[modifier] Variantes commercialisées
Les variantes sont nombreuses mais seules deux d’entre elles furent commercialisées :
- la première d’entre elles, en 1980, Machiavelli qui ne sera éditée qu’en anglais.
- puis Colonial Diplomacy en 1994, vendue en France.
[modifier] Diplomatie sur Internet
Internet se prête particulièrement bien à Diplomatie et a remplacé le jeu par correspondance postale. Les négociations se déroulent par courriels ou directement sur les sites (parfois anonymement) et les juges peuvent être électroniques ou humains. Une partie peut impliquer des joueurs de plusieurs continents et durer des mois voire des années.
De nombreux sites et listes de discussion en français sont également dédiés à Diplomatie : tournois en « face-à-face », documentation, pour tous les connaître, consulter (fr) Interzines, le point de ralliement..., autrement, voici les principaux sites :
- (fr) Diplomatie-Online, site web jouable proposant un très grand nombre de variantes (+ archives, stats, tournois, classement joueurs), négociations sur le site, juge électronique avec simulateurs de mouvements pour faciliter la prévision des coups, localisation géographique des joueurs.
- (fr) DiploNet site très convivial avec des juges humains, négociations par courriel.
- (fr) 18centres, site web jouable proposant également un grand nombre de variantes (+ archives, stats, tournois, classement des compétitions sur table, annonce des rencontres sur table), négociations sur le site, juge électronique, articles sur le jeu à foison (publication d’un nouvel article toutes les semaines), carte cliquable pour la rédaction des ordres, messageries privées en ligne et localisation géographique des joueurs.
- (fr) FROG, plus vieux et plus gros site francophone du jeu sur le web, négociations par courriel, juge électronique, bibiliothèque fournie sur les stratégies, l’histoire du jeu et les différentes variantes.
- (fr) Objectif site très convivial ayant pris la suite du fanzine du même nom, juges humains, négociations par courriel, localisation géographique des joueurs.
Nous pouvons également parler du dernier fanzine francophone consacré quasi exclusivement au jeu, Vopaliec SF. Initialement consacré à la science-fiction à sa création en 1979, il a formé des joueurs de tout premier plan et paraît encore tous les mois ou tous les mois et demi.
Une compétition réunit sur (fr) Stabbeur Fou ces principales communautés francophones autour d’un tournoi électronique nommé Interzines. La troisième édition devrait commencer en septembre 2007. Les deux premières éditions (2003/2004 et 2005/2006 avec respectivement 7 et 10 équipes) se sont terminées sur le même podium :
- DiploNet
- Vopaliec SF
- Frog
Toutes langues confondues :
- (en) The Diplomatic Pouch est le plus gros site à propos du jeu, notamment par Internet.
[modifier] Jouer sur table
Pour pouvoir participer à un tournoi, rien de plus simple, consultez le (fr) calendrier des tournois, prenez contact avec les personnes souhaitées de la manière indiquée si vous souhaitez plus d’informations et venez.
Pour pouvoir participer à une partie près de chez vous hors du contexte particulier d’un tournoi, il existe une base de données des joueurs habitant ou intéressés par des rencontres dans les régions francophones européennes : si vous organisez la partie, contactez le responsable de la base qui contactera pour vous les joueurs susceptibles d’être intéressés, sinon votre inscription gratuite à la base vous permettra également d’être sollicités pour des parties (amicales ou en tournoi) dans la région définie par vos soins (et vous pourrez aussi définir le nombre maximum de sollicitations que vous voulez recevoir). La base de données des joueurs est déclarée à la CNIL (numéro de déclaration : 1161817) et en aucun cas les infomations qu’elle contient ne sont divulguées sans l’autorisation du joueur ou utilisées à des fins commerciales.
[modifier] Les communautés de joueurs
Côté joueurs, les communautés les plus actives aussi bien sur table qu’en ligne sont les communautés nord-américaines (États-Unis/Canada), européennes (principalement France/Royaume-Uni/Suède et les pays voisins de ceux-ci) et océaniennes (Australie/Nouvelle-Zélande). En dehors de ces trois blocs, quelques communautés de joueurs ont été recensées au Japon, en Israël, en Afrique du Sud, au Brésil et en Argentine.
Associations continentales
- Amérique du Nord : (en) North American Diplomacy Federation (Fédération nord-américaine de Diplomatie)
- Australie et Nouvelle-Zélande : (en) Diplomacy Association of Australia and New Zealand (Association de Diplomatie d’Australie et de Nouvelle-Zélande)
- Europe : (fr) EDA pour European Diplomacy Association, Association européenne de Diplomatie (consultable aussi en allemand et en anglais)
Associations nationales
Afrique du Sud : The Embassy, site officiel de la South African Diplomacy (L’Ambassade, site officiel de Diplomatie en Afrique du Sud)
Allemagne : Deutschen Diplomacy Bund (Fédération allemande de Diplomatie)
Danemark : Diplomacy.dk
Finlande : Suomen lautapeliseura (Communauté finlandaise des jeux de société)
Irlande : liste de discussion Irish_Diplomacy pour Diplomatie en Irlande
Italie et
Saint-Marin : championnat italo-saint-marinais de Diplomatie
Japon : le Département d’État japonais de Diplomatie
Norvège : Norsk Diplomacyforbund (Fédération norvégienne de Diplomatie)
Pays-Bas : DDA (Association néerlandaise de Diplomatie)
Suède : Svenska Diplomacyföreningen (Fédération suédoise de Diplomatie)
Associations régionales et sites de tournoi
- Ville de Québec (Canada) : Club de diplomatie de Québec
- Côte d’Azur (France) : liste de discussion diplomatie_cotedazur
- Louvain-la-Neuve (Belgique) : coupe de Bruxelles
- Méditerranée (France, Italie et Saint-Marin) Association méditerranéenne de Diplomacy
- Nord-Pas-de-Calais (France) et Belgique : liste de discussion diplomatie_npdcbelgique
- Ouest (France) : Diplomatie-Ouest, Basse-Normandie, Bretagne, Pays de la Loire et Deux-Sèvres
- Paris et sa banlieue (France) : liste de discussion defi-paris-diplo
- Sud-Ouest (France) : liste de discussion diplo_sud_ouest
- Pays des Balkans : liste de discussion BalkanDip
- Milan (Italie) : tournoi du championnat d’Italie
- Oslo (Norvège) : Oslo-ligaen i Diplomacy
- Birmingham (Royaume-Uni) : tournoi ManorCon
- Sierre (Suisse) : open du Génie de la Lampe, championnat de Suisse
Sites dans d’autres langues
- (es) Diplored, la communauté de Diplomatie en espagnol
- (he) la page Wikipédia en hébreu
- (pt) Diplodocus, Diplomatie pour géants
- (ru) Diplomatie, un jeu d’intrigue internationale
- (sh) liste de discussion yudip
Pour les autres sites francophones, se reporter à la rubrique précédente sur Diplomatie sur Internet.
[modifier] Compétitions
Le plus grand tournoi sur la Toile est celui des (en) WorldMasters, c’est un peu le championnat du monde officieux de Diplomatie sur Internet, la cinquième édition est en cours mais les compétitions sur table restent de loin les plus prestigieuses.
Ces compétitions sur table sont communément appelées en français « face-à-face » (abrégé en fàf) depuis le terme face-to-face (abrégé en f2f) utilisé par les joueurs anglo-saxons. Le plus vieux tournoi recensé est le premier championnat nord-américain qui a eu lieu à Oklahoma City en 1970 lors la troisième DipCon (pour Diplomacy Convention). Annuel depuis 1972, le championnat nord-américain resta le tournoi le plus convoité jusqu’à la création du championnat du monde en 1988. D’abord tous les deux ans, le championnat du monde est maintenant lui aussi annuel depuis 1994 ; on peut toutefois remarquer que ce ne sont pas toujours ces deux tournois qui ont attiré le plus de joueurs, un tournoi anglais, la ManorCon, ayant été le plus gros tournoi de l'année de 1985 à 1992 et en 1998, le championnat de France en 1993, en 1994, en 2004 et en 2005 ; le tournoi ayant réuni le plus grand nombre de joueurs restant celui de la IXe DipCon (en 1976) avec 230 « diplomates ».
Les résultats des tournois et circuits (coupes regroupant plusieurs tournois) les plus prestigieux pour les communautés francophones de Diplomatie sont disponibles à l’article Palmarès internationaux de Diplomatie.
[modifier] Anecdotes
Dans son catalogue, l’ancien éditeur américain du jeu, Avalon Hill, annonçait que Diplomatie était le jeu favori du président des États-Unis John Kennedy et du diplomate américain Henry Kissinger[2].
[modifier] L’auteur
Allan B. Calhamer, Américain né le 7 décembre 1931, est l’auteur du jeu qu’il a édité à compte d’auteur en 1959 à 500 exemplaires. Son jeu a connu depuis lors de nombreuses éditions chez plusieurs éditeurs. Il a écrit un livre sorti en 1999 sur le jeu et son histoire. Cependant, Diplomatie ne lui a pas procuré un revenu suffisant. Préposé au courrier à La Grange Park dans l’Illinois, il n’a pris sa retraite qu’en 2004.
[modifier] Notes et références de l'article
- ↑ http://www.diplom.org/Zine/W2006A/Birsan/Mapquest.htm
- ↑ Henry Kissinger l’a révélé dans une entrevue donnée dans le numéro de mai 1973 du magazine Games & Puzzles
[modifier] Livres
- The Game of Diplomacy par Richard Sharp. – Londres, A. Barker, 1978. – 150p. (ISBN 0213166763)
- The Gamer's Guide to Diplomacy par Rod Walker. - Baltimore, The Avalon Hill Co., 2e éd. : 1979. - Ed. Rex Martin, 3e éd. : 1993. -
- Calhamer on Diplomacy: The Boardgame Diplomacy and Diplomatic History par Allan Calhamer. - Authorhouse, 1999. - 256p. (ISBN 1585007587)
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