Discuter:Don d'organe
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La loi bioéthique de 1994, précise que l'on ne recherche pas l'autorisation des familles pour un défunt majeur,mais le témoignage de la volonté du défunt. Donc toute personne majeure,est considérée par la loi comme un donneur potentiel.La difference entre la loi bioéthique de 94, ou de la loi CAILLAVET de 1976 à 1994, c'est que depuis 1994 il y a un fichier des refus, c'est tout. Sur le terrain à part l'obligation des médecins de consulter le fichier des refus, refus qui à valeur testamentaire, donc juridique,sur le terrain la démarche du corps médical est le même que sous la loi CAILLAVET. Si la famille ignore la volonté du défunt, c'est elle qui dira oui ou non, ce qui revient à dire qu'elle donne son autorisation, alors que la loi parle de témoignage. Il faut savoir que l'espoir du oui dans la carte à puce de la sécu, est une déception pour beaucoup, car vous ne pourrez y mettre que le fait d'avoir été informé sur le don d'organes. Avez-vous dis oui ou non: ça vous ne pourrez le mentionner.En résumé, il y a un fichier du non mais il n'y a pas de fichier du oui, ce que des milliers de personnes qui m'écrivent depuis 20 ans en tant que présidente de FRANCE ADOT 62 et à qui je réponds, déplorent. Je regrette aussi la maladresse de greffe de vie,une jeune fondation qui parle de don d'organes en faisant de la publicité sur les grands médias, publicité qui dit ceci:
INSCRIVEZ VOUS SUR LE PASSEPORT DE VIE..ETC..
Un tel message va faire croire qu'avec greffe de vie, puisque l'on peut s'inscrire, c'est donc qu'il y a un fichier ce qui est faux. Il faut une experience du traitement du courrier comme la possédent les ADOTs (40 ans) pour savoir comment réagis la société fasse au don d'organes. En conclusion, je dirais qu'à défaut de mettre sa volonté du oui dans la carte à puce de la sécu, il faut la ranger dans un carnet bien spécifique, qui contient :LA CARTE SECU OU SIMILAIRE,SA CARTE DE MUTUELLE, SON GROUPE SANGUIN, ET SA CARTE DE DONNEUR. C'est toujours dans un environnement hospitalier que ces cartes servent, en sachant toute fois que la carte ne sert pas pour les médecins, mais pour la famille et la conforter dans un moment difficile du rappel de la volonté de leur défunt. Martine SAILLY PRESIDENTE DEPARTEMENTALE DE FRANCE ADOT 62.
