Eau Rouge

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Berges marécageuses de l'Eau Rouge, aux environs du pouhon de Bernister

Le viaduc de l'Eau Rouge, entre Verviers et Malmedy.

Confluent de l'Eau Rouge et de l'Amblève

L'Eau Rouge est un court affluent de l'Amblève, 15 kilomètres entièrement situé sur le territoire communale de Stavelot et Malmedy. Elle prend sa source aux environs du village de Hockay, au lieu dit Les Chôdires, et rejoint l'Amblève une quinzaine de kilomètres plus loin aux environs de la ville de Stavelot, au hameau de Challes qui tire son nom de Calla un ancien nom de la rivière.

Le cours d'eau doit son nom à la couleur rouille des nombreux suitements carbogazeux ferrugineux, ou pouhons, qui jalonnent son parcours. Le plus connu d'entre eux est le Pouhon de Bernister.

La vallée est d'une taille beaucoup plus importante que ne le laisse supposer le débit de la rivière. La partie haute de la rivière fut en fait captée par une autre rivière de la région, le Trôt Marets. La vallée accueillit un temps également le cours de la Warche. La basse vallée de la rivière héberge le circuit de Spa-Francorchamps. Le nom Eau rouge est d'ailleurs donné à l'un des virages du circuit.

[modifier] Viaduc de l'Eau Rouge

Au niveau du Pouhon de Bernister, la vallée est traversée par l'autoroute E42. L'extrême acidité des eaux de cette vallée marécageuse et la taille de la vallée ont nécessité la construction d'un ouvrage d'art d'importance, le viaduc de l'Eau Rouge (650 mètres de long, dont une travée de 270 mètres, 45 mètres de hauteur).

[modifier] L'Eau Rouge, frontière d'états

Sous l'Empire romain, elle sera la limite administrative entre les cités de Tongres -Civitas Tungrorum-, et Cologne -Civitas Agrippinensium. Vers le nord, cette limite sera matérialisée par la Hoëgne et la Helle.

La rivière sera également entre 1815 et 1920 frontière entre les Pays-Bas, puis la Belgique et la Prusse.