Fès
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Fès | |
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Blason | |
Pays | ![]() |
Région | Fès-Boulemane |
Province | Province Fès-Saïss |
Code postal | 30000 |
Latitude | 34°03′ N |
Longitude | 4°59′ O |
Altitude | ?? m m |
Population | (2004) 946 815 hab. |
Superficie | ?? km2 |
Densité | ? h/km2 |
Maire | Mohammed Gherrabi |
Les tanneries de Fès | |
Fès ou Fez ( فـاس en arabe, פאס en hébreu) est la troisième plus grande ville du Maroc, après Casablanca et Rabat avec une population de 1,4 millions d'habitants. C'est l'une des quatre « villes impériales » (avec Marrakech, Meknès et Rabat). La médina (vieille ville), un exemple modèle d'une ville orientale, est placée sous la protection de l'UNESCO[1]; elle est inchangée depuis le XIIe siècle. Le bleu profond de ses céramiques est un des symboles caractéristiques de Fès. Elle possède la plus grande médina du monde. Son rayonnement international passé en fait l'une des capitales de la civilisation arabo-musulmane aux côtés de Damas, Bagdad, Cordoue, Grenade...
Selon une légende, le nom de la ville viendrait de la découverte d'une pioche (arabe : فأس [fa's], pioche) à l'emplacement des premières fondations.
Fès ne se livre pas facilement. Pour y accéder, il faut rentrer par la grande porte, à la fois visible et voilée, du sacré. Car Fès est un sanctuaire. C'est ainsi d'ailleurs que les Soufis, ces initiés de l'Islam, l'ont toujours appelée: la Zaouïa. Le voyageur qui venait de loin savait qu'en arrivant aux portes de la ville, c'est à son fondateur et à son saint patron lui-même qu'il demandait l'hospitalité. Pour lui, Fès est la ville de Moulay Idriss.
Beaucoup de Fassis connaissent encore par cœur ce que les chroniqueurs rapportent comme étant les paroles, lors de la prière inaugurale, du saint : « Ô Dieu, Tu sais que je n'ai pas construit cette ville par vanité, par désir de renommée ou par orgueil. Mais je voudrais que tu y sois adoré, que Ton Livre y soit Lu et Ta Loi appliquée tant que durera le monde. Ô Dieu, guide vers le bien ceux qui y habitent et aide les à l'accomplir, voile à leurs yeux l'épée de l'anarchie et de la dissidence… »
Fès, qui fut pendant plusieurs siècles une capitale politique et intellectuelle du Maroc, était devenue un centre de rencontres et d'échanges. On rapporte que Sylvestre II (Gerbert d'Aurillac), Pape de 999 à 1003, y séjourna dans sa jeunesse pour y faire des études à la suite desquelles il introduisit les chiffres arabe en Europe. Maïmonide, médecin et philosophe juif, y vécut également quelques années durant lesquelles il enseigna à la Quaraouiyine. L'œuvre de ce philosophe est une merveilleuse illustration de cette symbiose de la culture judéo-islamique qui avait prévalu en Andalousie, et trouvé un écho similaire à Fès.
Sommaire |
[modifier] Histoire
[modifier] Fondation

La ville « Médina Fès » a été fondée [2] par Idrîs Ier en 789 à la place de l'actuel quartier des Andalous. En 809, Idris II fonde « al-Aliya » sur l'autre rive de l'oued de Fès. Al Aliya se développe très vite et devient une véritable ville avec mosquée, palais et kisariya (halle, marché).
Les sources d'eau vitales aux alentours de Fès, qui avant même sa fondation étaient connues et louées en chanson, ont sans aucun doute été un critère important lors du choix de l'emplacement pour la future métropole.
Les évolutions suivantes sont dues à deux vagues successives d'émigration : à partir de 817 - 818 s'installent dans la ville fondée par Idrîs Ier près de 800 familles andalouses expulsées par les Omeyyades de la ville espagnole de Cordoue. Peu de temps après environ 2 000 familles bannies de Kairouan (fuyant les persécutions des Aghlabides) s'installent sur l'autre berge. La mosquée universitaire «Quaraouiyine» fondée au IXe siècle devient l'un des centres spirituels et culturels les plus importants de l'époque]. Son influence se fait ressentir jusque dans les écoles de l'Espagne islamique et au-delà vers l'Europe et elle est connue pour être la plus ancienne université au monde.
Les nouveaux arrivants apportent avec eux aussi bien un savoir-faire technique et artisanal qu'une longue expérience de la vie citadine. Sous leur impulsion, Fès devient un centre culturel important et après la fondation de la mosquée universitaire Quaraouiyine le cœur religieux du Maghreb.
Fès se trouve à un emplacement particulièrement avantageux, au croisement de routes commerciales importantes, au cœur d'une région naturellement généreuse avec des matières premières précieuses pour l'artisanat (pierre, bois, argile). Ceci lui permet de se développer très rapidement. Fès se trouve notamment sur la route des caravanes allant de la Méditerranée à l'Afrique noire en passant par la grande ville commerciale Sijilmassa (disparue au XVIIe siècle) dans la région de Tafilalt.
[modifier] Moyen Âge
Les deux parties de la ville s'unissent au Moyen Âge, détruisant le mur qui les séparait. Fès perd son rôle de capitale avec la fondation de Marrakech par la dynastie almoravide au XIe siècle mais le reprend en 1250 grâce à la dynastie mérinide. Sous leur règne, la nouvelle ville El Medinet El-Beida (la ville blanche) est fondée en 1276, elle est équipée de remparts, de palais et de jardins. Elle est rapidement connue sous le nom de Fès Djedid (la nouvelle Fès) en opposition à Fès el Bali (la vieille ville). La population juive qui se trouvait aux alentours du palais est forcée de partir et le Mellah (quartier juif) se forme dans l'ancien quartier de la garnison des archers syriens. Au début du XIVe siècle (apogée de l'art hispano-mauresque), la ville connaît une forte croissance. L'université Quaraouiyine est alors connue mondialement. Grâce aux caravanes allant jusqu'au port de Badis dans le Rif, Fès est en permanence liée à l'Espagne islamique et à l'Europe. En 1471, la ville tombe aux mains de la dynastie Beni Wattas.
[modifier] XVI - XVIIIe siècles
En 1522, Fès souffre d'un tremblement de terre qui détruit la ville en partie. Dans les années qui suivent, de nombreux bâtiments sont reconstruits, restaurés ou remplacés par des nouveaux. La dynastie des Saadiens prend la ville en 1554 mais choisit Marrakech comme capitale. À la fin du XVIIe siècle, avec les débuts de la dynastie alaouite, Moulay Ismail choisit Meknès comme nouvelle capitale. Il installe à Fès une partie du clan des Udaia qui l'avaient aidé à gagner le pouvoir. Après sa mort (1727), les Udaia se révoltent, ils ne seront chassés de la ville qu'en 1833 par Abd al-Rahman. Moulay Abdallah, le successeur de Moulay Ismail, fait de Fès son lieu de résidence et fait rénover ou nouvellement construire mosquées, écoles (madrasas), ponts et rues, les rues de Fès Djedid sont pavées.
[modifier] XIXe siècle
Au XIXe siècle, les deux anciennes parties de la ville sont reliées à de nouvelles constructions comme le palais bouloudjoubou. Jusqu'au début du protectorat en 1912, Fès est la capitale du Maroc.
[modifier] Le protectorat français et l'indépendance
C'est à Fès que le traité de protectorat français et espagnol (pour le Nord du pays ainsi que le Sahara Occidental) est signé le 30 mai 1912. Moins de trois semaines après la signature, des émeutes éclatent dans la ville. Rabat est déclarée officiellement capitale du Maroc, Fès reste cependant un lieu de résidence royal important et un centre culturel, artisanal, commercial mais aussi politique. L'istiqlal (Parti de l'Indépendance) est établi à Fès par Allal El-Fassi. Beaucoup des initiatives pour chasser l'occupant français partent de Fès. En 1944, est rédigé le manifeste pour l'indépendance dans une maison de l'ancienne médina, aujourd'hui place de l'Istiqlal. La ville sera l'objet d'émeutes dans les années 80 et début 90.
Sous la direction de Lyautey et d'après les plans de l'architecte Henri Prost, une nouvelle ville se développe dans les environs de Dar Debibagh au sud de Fès Djedid. Si elle fut dans un premier temps le quartier résidentiel des européens, la « ville nouvelle » a continué à se développer comme ville arabe moderne avec de nouveaux quartiers de villas. Les autorités, institutions et entreprises de services s'y sont installées.
[modifier] Démographie
La ville de Fès compte actuellement environ 1,4 millions d'habitants et se divise en trois parties : [3]
- Fès el-Jedid: Edifiée au XIIIe siècle par les Mérinides, elle est une cité administrative et royale où le Roi aime à se rendre pour marquer la solennité d'un événement ou l'importance d'une décision.
- Fès el-Bali: Le plus vieux quartier, édifié par les Idrissides.
Fès el-jedid et Fès el-Bali forment la médina de Fès, faisant partie du patrimoine mondial de l'UNESCO.
- Fès ville nouvelle (Dar Dbibegh): construite par les français au temps du protectorat. C'est dans cette partie de Fès que se rencontrent modernité et tradition.
La Médina de Fès abrite actuellement une population de 156 000 habitants [4].
[modifier] Les grandes familles de Fès
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[modifier] Organisation administrative
[modifier] Réseaux Postier
Fès el Jadid - Dar Dbibagh [5] | Code Postal | Fès Médina | Code Postal |
---|---|---|---|
Fès Al Adarissa | 30002 | Ain Kansara | 30222 |
Fès Atlas | 30003 | Fès Batha | 30200 |
Fès Dokkarat | 30004 | Fès Quaraouiyine | 30202 |
Fès ElJedid | 30005 | Fès Fekhkharine | 30203 |
Fès Principal | 30000 | Fès Jnanate | 30204 |
Fès Sidi Brahim | 30006 | Sidi Harazem | 30205 |
Fès Zohor | 30007 | ||
Le Saïs | 30022 | ||
Oulad Ettayeb | 30023 |
[modifier] Géographie
[modifier] Topographie
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[modifier] Climat
Situées dans la région du Moyen Atlas, c'est à dire à l'intérieur des terres, le climat est à mi-chemin entre un climat méditerranéen et un climat continental. Cela se traduit par une forte amplitude thermique. L’hiver peut, en fonction de l'altitude, s’avérer très rigoureux. Toutefois, cette même altitude garantit des précipitations relativement abondantes, permettant une grande richesse agricole.
Bien que le voyage soit possible toute l'année, le printemps et l'automne (bien que celui-ci est assez frais) sont les meilleures saisons pour visiter Fès et Meknès. A cette période, les températures moyennes maximales varient entre 15° et 22°C et les minimales de 7° à 14°C.
L'été, les températures moyennes maximales montent jusqu'à 40°C. Mieux vaut sortir le matin et le soir pour profiter de la diversité des paysages de la région.
Enfin, l'hiver est relativement froid. En décembre, en janvier et en février, les températures moyennes minimales et maximales sont respectivement de 2°et 11,7°C.
[modifier] Économie
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[modifier] Enseignement
[modifier] Universités
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L'université AL QUARAWIYNE à fès, est certainement la plus importante dans l'histoire de la ville. Chaque nation dispose d’une double personnalité: matérielle et spirituelle ou morale. Cette dernière se décline sous forme de patrimoine spirituel riche qu’elle produit et développe dans le cadre de son patrimoine séculaire fructifié par les savants et les penseurs. Dotée d’un patrimoine multiséculaire, l’identité de la Oumma islamique se compose de facteurs culturels, sociaux et civilisationnels contribuant au façonnement de ses caractéristiques générales notamment la construction par les établissements universitaires de ses valeurs civilisationnelles et humaines fondamentales.
Étant donné que l’université Al Quarawiyine fait partie des universités islamiques séculaires, son apport à travers les ages et les générations a constitué une source intarissable qui n’a pas manqué de nourrir la personnalité islamique en enrichissant la civilisation islamique de figures de proue dans les domaines des sciences religieuses et non religieuses.
Ainsi, nous ne pouvons parler d’identité islamique dans le domaine culturel et scientifique sans évoquer le rôle assigné à l’université Al Quarawiyine dans la construction de cette identité à partir de son large rayonnement scientifique dans les pays de l’occident islamique et au Machreq. En effet, l’université Al Quarawiyine n’a jamais été uniquement une université scientifique pour la formation de cadres religieux ou une école pour l’enseignement du coran, du hadith, du fiqh…etc. Elle représentait plutôt un monument islamique à travers plusieurs siècles. Nombreux de ses savants ayant laissé des œuvres imposantes ont gravé leurs noms dans l’histoire et se sont illustrés dans différents domaines notamment les lectures coraniques, le hadith, le fiqh et les fondements de la Chariaa.
Ayant vocation aussi bien d’une Mosquée que d’une université, Al Quarawiyine s’est attelée à la mission qui lui a été assignée. Durant des siècles successifs, cette mission a été liée au dogme islamique, à la langue arabe et aux connaissances arabo-islamiques héritées ou ce qui est communément appelé patrimoine arabo-islamique. Aussi, nous pouvons affirmer que l’université Al Quarawiyine a joué un rôle important dans la préservation de l’identité arabo-islamique à travers les âges. Elle fût une grande institution scientifique qui approfondit les bases du malékisme faisant brasser en un seul moule la société marocaine dans le creuset de l’unité du rite et de la doctrine fortement enracinés par les savants des Quarawiyines. En outre, ces savants veillèrent à la préservation de la langue arabe avec ses différents mécanismes de grammaire et de rhétorique dans le cadre de l’unité linguistique.
De ce fait, l’université Al Quarawiyine a apporté les fondements de la culture islamique juste aux sociétés arabes grâce à ses savants, ses érudits et ses penseurs, véritables conservateurs de ce patrimoine et fervents défenseurs de ses bases et valeurs par la force de la logique et de la pensée. Grâce à leurs ouvrages, ces savants ont été chargés d’inculquer ce patrimoine aux générations futures. Il n’est pas étrange que l’université Al Quarawiyine compte parmi les enseignants qui ont prodigué leurs enseignements au sein de ses murs Abou Amrane El Fassi (430 H) qui a excellé dans la jurisprudence malékite au sein de l’université tunisienne Al Kairawane et Al-Azhar. De même, Abu Ali Al Kali a produit sa littérature à Cordoue, Sabek Al Matmati a récité ses poèmes dans le palais de Damas, le Cadi Abu Bakr Al Arabi enterré à Fès fut le disciple de Abi Hamed Al Ghazali en orient avant de publier ses ouvrages au Maroc et en Andalousie. Ibn Ajroum Annahoui (723 H) avait produit son célèbre ouvrage sur la grammaire à Fès, lequel a été commenté au Caire et Bagdad, traduit et publié en Europe (8). Ainsi, ces personnages et bien d’autres ont contribué à la préservation de l’identité islamique d’autant plus que la plupart des champs de la connaissance avaient un lien étroit avec la religion, ce qui est considéré comme un facteur prépondérant dans la préservation du patrimoine arabo-islamique d’une part et de l’identité islamique, d’autre part.
En effet, l’université Al Quarawiyine a contribué à l’édification de l’identité islamique en ce sens qu’elle a constitué le porte-étendard de l’authenticité et du renouveau à la fois en préservant la culture islamique qui grâce à cette université est empreinte du caractère marocain authentique. Il est indéniable que les facteurs géographiques ont fait du Maroc un point de rencontre civilisationnel entre le Nord et le Sud et entre l’Europe et l’Afrique. De ce fait, grâce à l’université Al Quarawiyine, le Maroc a constitué la première citadelle islamique qui préservait la civilisation islamique des risques d’invasion des croisés et de la montée des évangélistes en donnant à la personnalité islamique sa force et sa vitalité et en nourrissant la culture islamique de valeurs et idéaux authentiques.
Si l’identité culturelle islamique est cette multitude immuable et essentielle de traits et de caractéristiques générales distinguant la civilisation d’une nation et la personnalité islamique de toutes les autres, l’université Al Quarawiyine a veillé, grâce au patrimoine et à la pensée civilisationnelle islamique produits par des savants, à préserver l’identité et l’authenticité de la Oumma islamique à partir de trois composantes essentielles à savoir le dogme, la religion et le patrimoine culturel.
Le principal apport de l’université Al Quarawiyine à la société marocaine et aux sociétés arabo-islamiques est l’édification de la personnalité islamique, de l’identité religieuse et de la mémoire sociale. Ceci est le fruit des programmes scientifiques dispensés dans cette université, associant sciences religieuses et sciences de la vie ainsi que de la compétence de ses savants chargés de l’enseignement et dont le rayonnement a dépassé les frontières du grand Maghreb allant jusqu’à l’Afrique, l’Europe et les différents pays européens.
Le rôle de l’université Al Quarawiyine dans la diffusion des sciences et arts constitue un message civilisationnel qui a préservé la personnalité islamique, contribuant à son façonnement à travers la préservation et la défense de l’authenticité de la langue arabe, imposée comme langue du savoir et de la connaissance. Ceci d’autant plus que les sultans et rois de l’état marocain ont contribué à consacrer la politique d’arabisation globale de l’enseignement. Ainsi, marocains ou étrangers se rencontraient tous ensemble au sein de cette université, quelle que soit leurs langues ou dialectes.
Si l’université Al Quarawiyine a contribué considérablement dans l’approfondissement de la civilisation islamique et de ses fondements culturels, le Maroc qui s’est mit au diapason de cette civilisation a toujours veillé et continue, grâce à l’université Al Quarawiyine, d’exprimer son identité et de mettre en exergue sa spécificité à travers son patrimoine intellectuel et culturel, ses valeurs et traditions, sans parler de la spécificité des formes d’architecture fassie, dont se sont inspirés par la suite nombreux pays islamiques (9). Tout ceci a contribué pleinement à l’enrichissement de la personnalité islamique.
[modifier] Grandes écoles
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[modifier] Tourisme
Ces dernières décennies, le tourisme n'a cessé de se développer (1 million de visiteurs par an) et est devenu un important facteur économique. Ceci est devenu d'autant plus important grâce à des manifestations culturelles telles que le Festival des musiques sacrées du monde de Fès au courant de juin de chaque année.
[modifier] Monuments
- Mosquée El-Qaraouiyyîn
- Palais Batha
- Médersa Bou-Inania
- Foundouk des peaussiers
- Mosquée Ech-Cherabliyyîn
- Musée Nejjarîn des Arts et Métiers du bois
- Médersa El-Attarîn
- Mosquée des Andalous
- Médersa Es-Sahrij
- Borj Nord
[modifier] Fès, capitale culturelle et spirituelle
Capitale culturelle et spirituelle du Maroc, Fès est une ville millénaire. En la jalonnant, on peut facilement se laisser emporter à travers son histoire, grâce à ses nombreuses mosquées, médersas, fondouks, fontaines et salles d'ablution, jardins historiques, murailles et remparts, portes fortifiées, mellah et synagogues, manufactures, mausolées, palais et riads, places et souks. Mais que ce soit des Idrissides aux Alaouites, des Andalous aux Juifs, toutes les dynasties et tous les peuples ont laissé leur empreinte sur la ville. Ces dernières années de nombreux monuments ont été restaurés, comme la médersa El-Attarîn, la médersa Bou-Inania (XIVème siècle), la Magana (une horloge hydraulique unique au monde) et la bibliothèque de la mosquée Quaraouiyine. Cette dernière possède de très rares manuscrits écris par de célèbres savants comme Ibn Rochd (Averroès) ou Ibn Khaldoun. Appelés "monuments verts" les jardins du palais Batha, construit au XIXème siècle par le sultan alaouite Moulay Hassan Ier et celui du Riad Moqri datant du début XXème siècle ont retrouvé leur végétation. Aujourd'hui la médina est le principal pôle d'attraction. Les centres de cultures contemporaines y manquent cruellement. Toutefois, quelques centres culturels et galeries voient le jour : le Centre culturel municipal Agdal (près de la place Florence) compte une salle de spectacles et une galerie d'expositions, la Galerie Mohammed Kacimi.
[modifier] Musiques sacrées du monde
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Chaque année, la ville de Fès organise son festival. Des groupes marocains mais aussi du monde entier sont invités pour l'occasion, afin de jouer ces hymnes aux goûts célestes. Mais ce festival se veut d'abord être le porteur de l'esprit de Fès.
[modifier] Musique arabo-andalouse
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[modifier] Transports
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[modifier] Jumelage et partenariats
Florence, Italie depuis 1963 (8 mars)
Kairouan, Tunisie depuis 1965 (22 janvier)
Saint-Louis (Sénégal), Sénégal depuis 1979 (7 décembre)
Al Quds, Palestine depuis 1982 (7 mai)
Lahore, Pakistan depuis 1988 (9 avril)
Tlemcen, Algérie depuis 1989 (11 juillet)
Cordoue, Espagne depuis 1990 (18 août)
Chinguetti, Mauritanie depuis 1990 (12 mars)
suwon, Corée du Sud depuis 2003 (2 février)
Montpellier, France depuis 2003 (14 juin)
Cracovie, Pologne depuis 2004
Strasbourg, France depuis 2004 (9 décembre)
Bobo Dioulasso, Burkina Faso depuis 2005
[modifier] Liens internes
[modifier] Liens externes
- Festival de Fès des Musiques Sacrées du Monde
- Festival Jazz In Riads
- Site sur la médina de Fès (artisans, artistes, petits métiers)
[modifier] Sources
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