Florimond de Mercy-Argenteau
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Claude-Florimond, comte de Mercy-Argenteau est un diplomate belge né à Liège en 1727 et mort à Londres en 1794.
D'abord représentant de la cour de Vienne à Turin puis à Saint-Pétersbourg, grand admirateur de l'impératrice Marie-Thérèse d'Autriche, il remplace en 1770 Starhemberg au poste d'ambassadeur d'Autriche à Paris. Il est l'espion de l'impératrice auprès de la jeune Dauphine Marie-Antoinette d'Autriche. L'abbé Vermond fait de même. Ce dernier ne souhaite que le bonheur de son ancienne élève et craint à tout moment que celle-ci le soupçonne d'espionnage. Il tente de l'influencer en faveur de la maison de Habsbourg, au risque de la faire détester des Français. Il essaye vainement de réfréner les goûts dispendieux de la reine.
Il considère et met dans la tête de la dauphine qu'elle peut très facilement gouverner Louis XVI, vraisemblablement écervelé. Cette erreur grossière pousse Marie-Antoinette à un mépris vis-à-vis du Dauphin, qui est pourtant d'une intelligence remarquable.
En 1789, Mercy-Argenteau quitte Paris et devient représentant de l'empereur Joseph II à Bruxelles dans les Pays-Bas autrichiens, avant d'être nommé au même poste à Londres en 1794, peu de temps avant sa mort.
En 1775, il avait acheté la seigneurie de Conflans-Sainte-Honorine où il avait installé sa maîtresse, la cantatrice Rosalie Levasseur.