Franc-maçonnerie au Québec
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Au Québec, il y a une centaines de loges de la franc-maçonnerie, dont 84 appartiennent à la Grande Loge du Québec. La majorité des loges sont anglophones, traditionnelles et n'admettent pas les femmes.
Les Cœurs unis, la loge Papineau, Frères du Canada et les Frères chasseurs sont parmi les loges les plus anciennes du Québec. Monseigneur Ignace Bourget est reconnu pour sa lutte contre les franc-maçons, plusieurs loges ayant dû être fermeés grâce à lui. Le sulpicien Étienne Montgolfier avait mené une pareille lutte en 1771.
Parallèlement à cette Franc-maçonnerie traditionnelle, il existe au Québec depuis les années 1975, une vingtaine de loges appartenant à diverses Obédiences libérales, féminines, masculines ou mixtes. À Montréal, la loge Mokidjiwan est affiliée à la Grande loge féminine de France.
Concrètement, les franc-maçons sont intervenus secrètement dans plusieurs événements : Voltaire avait exigé que la province soit rendue à la Grande-Bretagne. Étienne-Michel Faillon croyait que la province de Québec avait été heureusement épargné par la révolution maçonnique de France.
Louis-Joseph Papineau était déiste et avait été inité lors de son séjour à Paris. Rodolphe Laflamme était le chef du mouvement libéral au XIXe siècle. Au milieu du XXe siècle, divers instituteurs européens sont entrés au contact avec la société québécoise.
Même de nos jours, en 2005, la chef franc-maçonne européenne Marie-Françoise Blanchet est intervenue personnellement pour interdire la charia dans la juridiction provinciale. Les loges mixtes telles les six de la Juridiction Canadienne Le Droit Humain viennent de fêter les 25 ans de leur implantation au Québec.
Le club Rotary et le club optimiste auraient quant à eux été fondés par des franc-maçons. Les shriners sont une société maçonnique du trosième degré qui utilise la mystique soufie.
En 2007, l'archidiocèse de Montréal réaffirme la position de l'Église sur la question : « La déclaration de la Congrégation pour la doctrine de la foi de 1984 sur l'incompatibilité pour un catholique d'être membre d'une association maçonique est toujours d'actualité puisque pour un baptisé, Jésus Christ est et demeure Sauveur. »[1]
[modifier] Maçons québécois célèbres
- William Badgley, procureur général
- Honoré Beaugrand, ancien maire de Montréal
- Aldis Bernard, ancien maire de Montréal
- Michel Amable Berthelot d'Artigny, avocat et homme politique
- Paul-Émile Blais, maître du trente-deuxième degré [1]
- Sam Bronfman, homme d'affaires
- Jean Baptiste Céloron de Blainville, seigneur de Blainville
- Louis Champagne, organiste [2]
- Pierre-Salomon Côté, médecin
- Jean De Lisle, notaire et marchand
- Claude Dénéchau, homme politique
- Robert Deumié, grand-maître franc-maçon
- Gloria Escomel, journaliste
- Ludger Duvernay, fondateur de la Société Saint-Jean-Baptiste
- Achille Fortier, musicien
- Gustave Francq, syndicaliste [3]
- Stéphane Gendron, homme politique
- Pierre Gamelin, marchand
- Lise Gervais, journaliste
- William Grant, marchand,
- Jacques-Clément Herse, imprimeur et journaliste [4]
- Rodolphe Laflamme, président de l'Institut canadien de Montréal [5]
- Godfroy Langlois, homme politique
- Robert Latulippe, administrateur du MLQ
- Roger Le Clerc, activiste homosexuel
- Roger Le Moine, historien [6]
- Jacques Mackay, fondateur du Mouvement laïque de langue française
- Gaston Maillet, fondateur de l'hôpital Saint-Luc
- Andrée Maillet, auteure
- Francis Marais, chef d'orchestre et auteur
- Adelstan de Martigny [7]
- Jean-Baptiste-Melchior Hertel de Rouville, militaire, juge, seigneur et homme politique
- John Molson, homme d'affaires
- Gédéon Ouimet, grand-maître et premier ministre [8]
- Louis-Joseph Papineau, homme politique[9]
- Philippe Panneton, écrivain et médecin
- J.Z.Léon Patenaude, fondateur du Grand Orient du Québec
- Alphonse Pelletier, imprimeur et éditeur
- Philippe de Rocheblave, journaliste
- Jacques G. Ruelland, historien
- Simon Sanguinet, avocat et notaire
- James Sewell, médecin
- Hubert Jean Valcke, sociologue et melquiste
[modifier] Références
- ↑ Prononcé au nom de l'évêque par le canoniste et vice-chancelier Benoit-Marc Voyer
[modifier] Voir aussi
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