Franco Marini
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Franco Marini (né à San Pio delle Camere, Province de l'Aquila le 9 avril 1933) est un homme politique italien, actuel président du Senato della Repubblica (Sénat) depuis le 29 avril 2006.
Il est membre de la Marguerite (Margherita) après avoir été un syndicaliste (Confédération italienne des syndicats de travailleurs, CISL).
Diplômé en Droit, il commence sa carrière comme fonctionnaire de la Caisse pour le Mezzogiorno (Cassa del Mezzogiorno). Inscrit au parti de la Démocratie chrétienne italienne (Democrazia Cristiana) depuis 1950 et actif dans l'Action catholique (Azione Cattolica) et dans l'Association catholique des Travailleurs italiens (ACLI), il assume un rôle toujours plus important au sein du syndicat du CISL, devenant dans les années 70 vice-secrétaire national, puis secrétaire en 1985. En 1991 il passe du syndicalisme à la politique, devenant ministre du travail et de la prévoyance sociale du 7ème gouvernement Giulio Andreotti.
La Démocratie chrétienne le présente pour la première fois lors des élections législatives de 1992, il est le premier des élus au niveau national. Suivant le parti dans la formation du Parti populaire italien, il en devient secrétaire en 1997 succédant à Gerardo Bianco. Élu au parlement européen lors de l'élection de 1999, il se démet néanmoins de son rôle de secrétaire du fait du faible score atteint par le parti.
En tant que président du Parti populaire, il ne s'opposat pas à l'entrée dans l'alliance électorale de la Marguerite, qui, se transformant en parti, le désigne comme responsable organisationnel.
Dans la polémique qui opposa en mai 2005 Romano Prodi et Francesco Rutelli, Marini soutint ce dernier affirmant la nécessité pour la Marguerite de se présenter seule aux élections à scrutin proportionnel.
Élu sénateur aux élections de 2006, il a été choisi par la nouvelle assemblée comme président du Sénat.
Dans son discours de prise de fonction Marini a voulu rappeler ses collègues à l'unité déclarant : « Je serais le président de tout le Sénat et [...] je serais le président de vous tous avec une grande attention et un grand respect pour les prérogatives de la majorité et celles de l'opposition comme il se doit dans une vraie démocratie bipolaire, à laquelle je crois également avoir modestement contribué par mon apport, à réaliser dans notre pays ».
