Romano Prodi
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Président du Conseil des ministres italien | |
1er mandat | 17 mai 1996 - 21 octobre 1998 |
2e mandat | 17 mai 2006 - |
Prédécesseur | 1re fois : Lamberto Dini 2e fois : Silvio Berlusconi |
Successeur | 1re fois : Massimo D'Alema 2e fois : ... |
Né le : | 9 août 1939 |
Lieu de naissance : | Scandiano (Italie) |
Parti politique : | La Margherita |
Coalition : | L'Unione |
Romano Prodi (né le 9 août 1939 à Scandiano, Reggio d'Émilie, Italie, résidant à Bologne) est un homme politique italien appartenant à la coalition de partis du centre-gauche l'Union. Sa principale composante est L'Union dont il est devenu le président lors de la constitution de la fédération le 26 février 2005. Il est président d'honneur du Parti démocrate européen.
Il est docteur en droit de l'Université de Milan et postgradué de la London School of Economics. Il a été initialement membre du Parti italien de la Démocratie chrétienne et de L'Olivier.
Il a exercé les fonctions de président du Conseil des ministres italien du 18 mai 1996 au 9 octobre 1998, succédant à Lamberto Dini. Son gouvernement tombe suite à un renversement d'alliance dans sa coalition et il est lui-même remplacé par Massimo D'Alema (1er gouvernement).
Il a été le président de la Commission européenne du mois de septembre 1999 au 22 novembre 2004.
Le 16 octobre 2005, lors de primaires inédites en Italie, Romano Prodi a été élu comme leader de la gauche pour les élections législatives d'avril 2006, fondant ainsi l'Unione, une coalition de centre-gauche rassemblant des partis allant de l'extrême gauche au centre.
Les 9 et 10 avril 2006, l'Union gagne de justesse les élections législatives 2006 en Italie, avec une majorité de 63 sièges à la Chambre (plus un indépendant) et de 2 sièges au Sénat. Romano Prodi succède ainsi à Silvio Berlusconi à la présidence du Conseil le 17 mai 2006. Sa majorité, pourtant vivement contestée par Berlusconi, qui en conteste la légitimité, réussit à élire à la présidence de la République Giorgio Napolitano (81 ans, le premier communiste à accéder à la plus haute charge de la République), puis à élire les présidents de la Chambre des députés (Fausto Bertinotti, leader communiste du Partito della Rifondazione Comunista) et du Sénat (Franco Marini, ancien leader syndical). Romano Prodi obtient également des succès, bien plus marqués, contre la droite de Berlusconi aux élections administratives de mai 2006 et au référendum de juin 2006, où 62 % des Italiens ont rejeté une réforme de la Constitution voulue par le gouvernement Berlusconi et votée uniquement par ses parlementaires (ce qui a rendu nécessaire le référendum pour la confirmer ou la repousser) afin de favoriser les régions du Nord, plus riches, en excluant la possibilité pour les citoyens de se faire soigner dans des Régions différentes de celle où l'on vit, et effacer la plupart des pouvoirs du président de la République pour les confier au Premier ministre. Ces deux votes auraient dû, selon les intentions de Berlusconi, sûr de gagner, faire tomber le gouvernement Prodi qui en sort plus fort qu'avant.
Se retrouvant en minorité au Sénat sur sa politique extérieure (en Afghanistan), il présente la démission de son gouvernement le soir du 21 février 2007. Le président de la République italienne Giorgio Napolitano annonce le 24 février 2007 qu'il refuse sa démission et lui demande de présenter son gouvernement devant le Parlement pour obtenir la confiance (162 voix pour, 157 contre au Sénat ; sans formalité à la Chambre). Après cette crise, son gouvernement semble renforcé, malgré l'exiguïté de sa majorité sénatoriale.
Précédé par | Romano Prodi | Suivi par |
Manuel Marin | Président de la Commission européenne | José Manuel Durão Barroso |
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