Guillaume Alexandre Thomas Pégot

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Pégot (Guillaume-Alexandre-Thomas) était un général de brigade à l'époque des Guerres napoléoniennes.

Né à Saint-Gaudens (Haute-Garonne) le 7 mars 1773 ; y meurt le 20 juillet 1858.

Volontaire dans la marine, (1790) ; pilotin sur le navire L’Hortézien (ou Orthézien) du 5 février 1791 au 4 mars 1792 ; capitaine au 3ème bataillon de volontaires des Hautes-Pyrénées, 8 juin 1792 ; puis lieutenant-colonel en 2ème dudit bataillon, (8 septembre 1792) ; suspendu de ses fonctions par les commissaires de la Convention, (21 novembre 1792) ; sert à l’Armée des Pyrénées orientales, (1793-1795) ; adjoint provisoire aux adjudants généraux, (21 décembre 1793) ; mis en non-activité, (23 septembre 1795) ; réemployé à l’Armée d'Italie, (1796-1798) ; sert comme enseigne sur la flottille du lac de Garde, (5 septembre 1796) ; sert à l’Intérieur, (1799) ; chargé de conduire à l’armée d’Italie un détachement de conscrits de la Haute-Garonne, (25 mai 1799) ; chef de bataillon à la suite de la 3ème demi-brigade de ligne, (26 juin 1799), adjoint à l’adjudant général Barbot, à l’état-major de la 10ème division militaire à Toulouse, (31 juillet) ; se signale à Montréjeau contre les insurgés de la Haute-Garonne, (20 août) ; commandant provisoirement la place de Toulouse, (20 octobre) ; réformé (11 avril 1800).

Réemployé (9 avril 1805) ; chef de bataillon à l’état-major de l’avant-garde (plus tard 5ème Corps de la Grande Armée), sous Lannes, (27 juillet 1805) ; passe au service du roi de Naples, (28 mars 1806) ; major au 1er régiment de ligne napolitain, (16 juin 1806), colonel du même régiment, (16 novembre 1807) ; à l’armée de Naples, (1806-1807).

En Catalogne, sous Duhesme, (1808-1810) ; commandeur de l’ordre des Deux-Siciles, (19 mai 1808); s’empare de l’ermitage de Moncada, (11 juin) ; puis sert à la défense de Barcelone ; passe inspecteur aux revues dans l’armée napolitaine, (1er février 1812) ; général de brigade des armées napolitaines, (20 mars 1813) ; démissionnaire du service de Naples, (22 février 1814), et rentre en France. Chevalier de Saint-Louis, (20 août 1814) ; réadmis au service de France comme général de brigade, (9 septembre 1814) ; commandant supérieur du département de la Gironde, (15 avril 1815) ; procède au licenciement des troupes en (août 1815), puis est mis en non-activité, (27 août 1815) ; retraité le (7 décembre 1825). Replacé dans le cadre de réserve, (22 mars 1831) ; commandant le département de la Loire, (1er novembre 1833) ; commandeur de la Légion d’Honneur, (27 avril 1834) et admis à la retraite le 23 mai 1835.