Jacques Peyrat
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Jacques Peyrat (né le 18 octobre 1931 à Belfort) est un homme politique et avocat français, maire de Nice depuis 1995 et sénateur des Alpes-Maritimes depuis 1998.
Jacques Peyrat est issu d’une famille de militaires. En 1946, la famille Peyrat s’installe à Nice, où il poursuit ses études de droit et de lettres.
En 1947, âgé de 16 ans, il adhère au RPF, tout juste créé par le général de Gaulle.
En 1953, il s’engage dans un bataillon parachutiste de la Légion étrangère. C'est en Indochine française qu'il rencontre et se lie d'amitié avec Jean-Marie Le Pen.
À son retour à la vie civile, il intègre le monde socio-professionnel. Son dévouement à la présidence de groupements parachutistes et aéronautiques lui vaut la médaille d’argent de la jeunesse et des sports.
En 1962, il débute une carrière politique, d'abord au CNI, puis chez les Républicains indépendants de Valéry Giscard d'Estaing, comme conseiller municipal de Nice auprès de Jean Médecin. Parallèlement, il s’engage dans le métier d’avocat, avec une spécialisation en droit pénal.
En 1973, il rejoint le Front national. Il est député FN de 1986 à 1988, conseiller général du canton de Nice 14 de 1992 à 1998 et conseiller régional.
En 1995, Jacques Peyrat quitte le FN et est élu maire de Nice, sous l’étiquette « Divers droite »; il sera réélu en 2001.
En 1996, il rejoint les rangs du RPR. Il est élu député des Alpes-Maritimes en 1997.
Depuis le 27 septembre 1998, il est sénateur RPR puis UMP des Alpes-Maritimes et en 2002, il crée la CANCA, dont il prend la présidence.
Il est également membre du Conseil supérieur de la réserve militaire et membre de la Haute Cour de justice.
Dans un entretien publié le 11 janvier 2007 dans le quotidien Nice Matin, Jacques Peyrat s'est exprimé sur la position qui serait la sienne en cas de second tour opposant Ségolène Royal à Jean-Marie Le Pen. Dans ce cas de figure, il voterait pour M. Le Pen, expliquant « je ne voterai jamais socialiste » et « je ne vais tout de même pas cracher sur ceux qui appartiennent de près ou de loin à ma famille »[1]. Cette déclaration lui a valu de vives réactions de la part de de l'opposition locale [2], qui, tels Patrick Mottard [3], a réclamé une réaction officielle de l'UMP.
[modifier] Bibliographie
- Joseph Martinetti, « Un département bleu… azur, entre conservatisme et localisme », Hérodote, 2e trimestre 2004 (Résumé en ligne)
[modifier] Lien interne
- Albert Spaggiari, dont il fut l'avocat.
[modifier] Notes
- ↑ Christiane Chombeau, « Le maire (UMP) de Nice votera pour M. Le Pen s'il est opposé à Mme Royal », Le Monde du 14-15 janvier 2007
- ↑ http://www.nice-premiere.com/article/jacques-peyrat-votera-le-pen-au-second-tour-des-presidentielles-contre-royal.1534.html
- ↑ http://patrickmottard.blogspot.com/2007/01/lternel-retour.html
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