Jacques Van Gompel

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Jacques Van Gompel est un homme politique belge, membre du Parti socialiste, né à Gilly le 12 juin 1947. Il est instituteur de formation.

[modifier] Carrière politique

1970-1976 : Conseiller communal à Gilly
1979-1983 : Conseiller communal à Charleroi
1979-1983 : Député
1983-1988 : Échevin de la Jeunesse et des Travaux publics à Charleroi
1989-1995 : Premier échevin à Charleroi
1995-2006 : Bourgmestre faisant fonction, puis bourgmestre de la Ville de Charleroi

Il fut également président de IGRETEC (Intercommunale pour la gestion et la réalisation d’études techniques et économiques), admministrateur de a l'ISPPC, l'intercommunale de Santé et salubrité publique de charleroi ansi que d'une trentaine d'autres mandats.^[1] Il est encore actuellement Président de la Fondation Charleroi Positive.

Le 24 mai 2006, suite à l'inculpation de son chef de cabinet, et aux multiples affaires à répétition touchant le Parti socialiste carolo, Jacques Van Gompel remet son mandat de bourgmestre aux mains du président du parti, Elio Di Rupo. Le Président du PS refuse cette démission et décide de faire confiance à Van Gompel pour remettre de l’ordre à Charleroi.

Le 8 octobre 2006, Jacques Van Gompel est réélu Bourgmestre avec 17.916 voix. Quelques jours plus tard, le 20 octobre 2006, suite à son l'inculpation et son arrestation dans l'affaire des marchés truqués, il démissionne de son poste de bourgmestre.

[modifier] Affaire des marchés truqués

Selon le parquet de Charleroi, depuis au moins dix ans de nombreux marchés publics sont truqués par l'hôtel de ville. Le système mis en place par l'administration communale consistait en la scission de certains marchés publics en vue d'éviter d'avoir recours à des appels d'offres ainsi qu'en l'utilisation de faux bons de commande.^[2]

Le 20 octobre 2006 il est inculpé de faux, usage de faux et détournement par fonctionnaire public. Il a été placé sous mandat d'arrêt et transféré à l'institution pénitenciaire de Jamioulx. Il a été libéré vingt jours plus tard, le 9 novembre 2006, sur décision du juge d'instruction qui a estimé que le risque de collusion ou de destruction de preuves n'existait plus. Présumé innocent, il reste toutefois inculpé.^[3]

Les hauts fonctionnaires Jean-Pol Incecca et Patrick Roeland, ont également été inculpés dans ce dossier. Suite à son inculpation et à son incarcération à la prison de Jamioulx, il démissionne de son poste de bourgmestre de Charleroi. Le premier échevin de Charleroi, le socialiste Jean-Pol Demacq assure la fonction de bourgmestre jusqu'à la fin de la mandature, à savoir le 4 décembre 2006, date de début de la nouvelle mandature 2007-2012, où il sera remplacé par Léon Casaert.^[4]