Jean-Baptiste Chardon
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Jean Baptiste Chardon est né à Souvigny (Allier) en 1839 et est mort à Vierzon (Cher) en 1900. C'est une personnalité de la Commune de Paris.
Depuis 1862, il est ouvrier chaudronnier à la Compagnie du chemin de fer d'Orléans, à Ivry. En 1870, il est renvoyé "pour ses idées révolutionnaires" et fait de la prison pour "excitation à la haine du gouvernement".
Pendant le siège de Paris par les Allemands (septembre 1870-mars 1871), il est capitaine en second du 133e bataillon de la Garde nationale, avec lequel il lance l'assaut contre l'Hôtel de Ville de Paris lors de la journée du 31 octobre contre la politique jugée capitularde du Gouvernement de la Défense nationale. En novembre 1870, il adhére à l'Association internationale des travailleurs (tendance blanquiste). Le 26 mars 1871, il est élu au Conseil de la Commune par le XIIIe arrondissement. Il est membre de la commission de la guerre puis de celle de la Sûreté générale ((5 avril). Après la Semaine sanglante il est condamné à mort par contumace par le conseil de guerre, mais il parvient à se réfugier en Suisse. Employé d'une société de constructions mécaniques, il travaille en Egypte, à Cuba et à Haïti, où il devient restaurateur. En 1900, il rentre en France.
[modifier] Sources
- Bernard Noêl, Dictionnaire de la Commune de Paris, Flammarion, collection Champs, 1978.