Jean Blume

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Jean Blume était un journaliste et homme politique belge.

Il se considérait comme un patriote Belge, il fut résistant pendant la guerre 1940-1945.

Né le 10 avril 1915 à Dour dans le Borinage en Wallonie, (Belgique). Décédé en 1987.

Sommaire

1 Biographie
2 Parcours politique
- 2.1 Résistant
3 Liens
4 Sources

[modifier] Biographie

Jean a hérité de ses ascendants maternels (il est le fils d'Isabelle Blume) et paternels un solide attachement aux causes sociales, au monde du travail, au pacifisme, à l'humanisme. Il est profondément allergique à tout esprit de secte.

Grand lecteur, il n'a jamais cessé de compléter des études, qui, après les humanités gréco-latines, se sont arrêtées après un bref passage à l'ULB. Il possède une connaissance passive suffisante de l'anglais, de l'allemand, de l'espagnol, du flamand, s'intéresse beaucoup à l'histoire ancienne et moderne. Ses goûts en littérature sont d'un éclectisme absolu, mais il aime particulièrement la littérature anglo-saxonne.

Auteur de nombreux articles, documents et brochures politiques, il a publié deux plaquettes de poèmes : " Orthographe " et " 6 dont 1 ", et " Drôle d'agenda " que nous pouvons considérer comme ses mémoires.

[modifier] Parcours politique

Membre du parti communiste de Belgique (PCB) depuis 1936, Jean Blume y a rempli diverses fonctions : rédacteur à la " Voix du Peuple " de 1936 à 1939, dirigeant de la Fédération, puis de la régionale bruxelloise depuis la fin de la guerre jusqu'à son décès. Membre du Comité central à partir de 1951, il accède ensuite au Bureau Politique (1955) et au Secrétariat national (1957). Rédacteur au Drapeau Rouge de 1945 à fin 1949, il a dirigé ce journal de fin 1960 au début de 1966. A été conseiller communal à Saint-Gilles et à Anderlecht.

Commis au Ministère de la Reconstruction de fin 1949 à 1955, Jean Blume y a milité à la CGSP.

[modifier] Résistant

Dirigeant du Rassemblement National de la Jeunesse (Front de l'Indépendance) durant la guerre, il a été arrêté par la Gestapo le 19 janvier 1943. Il est emprisonné à Breendonck, début mai 1944, tout le camp est transféré Büchenwald. Il y a d'autres belges communistes comme Glineur, Beelen, Grippa, Van Hoorick, Hebbeleinck et Stan Tytgat, son ami borain, ... Ils seront libérés le 11 avril 1945. Il est titulaire, pour faits de résistance, de diverses décorations.